Son analogique et son numérique (définition et différences)

Qu’est ce qu’un son analogique ? Qu’est ce qu’un son numérique ? Quelle sont les caractéristiques d’un son analogique et numérique et surtout quelles différences y’a t-il entre le deux ?

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Dans le monde de la musique moderne, il existe deux grandes familles de son : le son analogique et le son numérique. Si avez déjà essayé de vous enregistrer ou si vous avez déjà mis un pied dans le monde de la Musique Assistée par Ordinateur (MAO), je suis sûr que vous avez déjà dû rencontrer au moins l’une de ces deux notions.

Mais que signifient-elles réellement ? A quoi référent elles ? Et quelles différences existe-t-il entre les deux ? C’est ce que nous allons voir au cours de cet article. Car comme la fricadelle (bah oui, je viens du nord, je me dois de mettre en avant mes spécialités régionales :p), tout le monde en a déjà entendu parler, mais personne ne sait vraiment ce que c’est. Et pourtant, même si ça peut vous paraître anodin de prime abord, – Je m’en fous de savoir ce qu’est la différence entre un son numérique et un son analogique, tout ce que je veux, c’est savoir composer !! -, je vous assure qu’en tant que compositeur, vous devez absolument comprendre et connaître la différence entre ces deux notions.

Car que vous travailliez avec des professionnels, ou que vous soyez un amateur enregistrant dans votre chambre, vous pouvez être sûrs que vous les rencontrerez tous les jours. C’est un peu comme le solfège et la composition: si vous décidez un jour d’écrire vos chansons, vous serez forcément amenés à rencontrer des notions théoriques telles que « gammes », « accords », ou « modes ». Et vous serez d’accord avec moi qu’il vaut mieux apprendre à maîtriser ces notions afin de progresser efficacement.

Eh bien ici c’est exactement la même chose : les notions de son numérique et de son analogique sont deux concepts théoriques essentiels à connaître si vous voulez progresser sur la voie de la MAO. Et si vous faites encore partie de ces derniers sceptiques qui pensent que la MAO n’est pas faite pour vous, alors je vous invite vivement à lire mon article « Introduction à la MAO« .

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I / Qu’est-ce que le son ?

Avant toute chose, les sons analogiques et numériques sont des sons. (Jusque-là tout va bien, rien de nouveau sous le soleil :)). Il conviendra donc de définir cette notion de « son » avant d’aller plus loin.

Le son est produit par un objet qui entre en vibration dans l’air. Par exemple, lorsque vous tapez dans vos mains, écrivez sur votre clavier, ou frappez votre petit frère, il y a vibration de l’air. De façon générale, à partir du moment où un mouvement engendre une variation de la pression atmosphérique environnante, un corps entrera en vibration. Ces vibrations vont alors se traduire en ondes qui se déplaceront dans l’air jusqu’à vos oreilles. Et une fois au contact avec vos tympans, cette onde sera traduite par votre cerveau et sera perçue en tant que « son ».

On représente généralement le son par une courbe sinusoïdale de ce type :

onde sinusoidale

Vous pouvez également le rencontrer sous cette forme dans les différents logiciels de composition :

onde sonore

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II / Son numérique et son analogique

Bien, maintenant que vous savez ce qu’est un son, on va pouvoir passer au cœur de cet article: la différence entre un son numérique et un son analogique. Vous avez sûrement dû rencontrer ces deux concepts lors de diverses occasions. Par exemple, lorsque vous achetez une carte son, vous pouvez voir sur l’emballage des mentions telles que « entrées analogiques » et « entrées numériques ». De même, vous avez peut-être pu lire sur des forums qu’il était possible de s’enregistrer en « analogique » ou en « numérique ». Or, ces deux notions sont complètements différentes et il en résultera de grandes conséquences quant à votre façon d’aborder la MAO. Il conviendra donc de bien les discerner et de bien comprendre leurs caractéristiques respectives.

1) Différence entre son analogique et et son numérique

Tout d’abord, sachez que le son tel que vous l’entendez dans son état naturel est considéré comme analogique. Un éclat de rire, un orage, une explosion… tout cela correspond à des sons analogiques. Il en va de même pour tous les instruments dits « classiques » tels que la guitare sèche, le piano ou le triangle (oui le triangle est un grand instrument, il ne faut jamais le sous-estimer). 😉

Maintenant, quand est-il des sons enregistrés ? En effet, la problématique se pose dans ce cas de figure car jusqu’à preuve du contraire, lorsque vous écoutez tranquillement de la musique dans votre salon, les musiciens ne sont pas là à vous jouer les morceaux en direct live (ou alors vous êtes vraiment très riches et c’est tant mieux pour vous^^). Autrement dit, pour que la musique arrive jusqu’à vos oreilles, il y a eu au préalable un processus de reproduction du son. Et c’est là que ça devient intéressant car lorsqu’il est enregistré, le son n’est plus à l’état « naturel » ; il n’est donc plus forcément analogique. Alors qu’en est-il ? Est-t-il numérique ou analogique ?

En fait, tout dépendra de la façon dont vous l’aurez enregistré. Je m’explique : historiquement, il existe deux façons d’enregistrer du son: la façon analogique qui est née avec le début de l’électricité et qui correspond à la façon « traditionnelle » de faire, et la façon numérique qui est apparue plus récemment avec l’avènement de l’ère informatique. Et selon ces deux façons de faire, votre son n’aura pas du tout le même rendu ni les mêmes caractéristiques.

table mixage

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2) Les caractéristiques du son analogique

Dans la pratique, le son analogique est obtenu via des appareils spécialisés tels que les magnétophones ou les enregistreurs multipistes. Tous les groupes des années 70 comme les Beatles ou les Stones ont eu recours à ce type d’enregistrement. Si vous écoutez des cassettes audio ou des vinyles (c’est-à-dire des supports audio ayant été conçus à partir de ce type d’enregistrement), vous serez donc en présence d’un son analogique.

Aujourd’hui, les enregistrements purement analogiques sont encore possibles dans les studios spécialisés mais ils restent minoritaires du fait de leurs coûts très importants.

Au niveau théorique, il existe également des différences quant au moyen d’obtenir un son analogique par rapport à un son numérique. En effet, en analogique, le signal va être reproduit en suivant de la manière la plus fidèle possible les courbes de l’onde sonore originale. Pour le dire plus simplement, l’analogique va « recopier » l’onde sonore originale. Sachez également qu’en analogique, l’onde sonore présentera un signal sonore continu, exactement comme l’onde sonore originale.

signal analogiqueUn signal analogique est continu

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3) Les caractéristiques du son numérique

Le son numérique est quant à lui obtenu par l’intermédiaire de l’informatique. En gros, dès que vous avez un ordinateur qui se situe quelque part dans votre chaîne de production du son, vous êtes en présence d’un son numérique. Par exemple, si vous enregistrez votre guitare électrique sur votre ordinateur, ce sera du son numérique. Si vous composez directement un beat de batterie par l’intermédiaire de votre logiciel, ce sera la même chose. Idem pour les CD et les mp3 que vous écouterez sur votre ordinateur: tout sera au format numérique. Aujourd’hui avec l’omniprésence de l’ordinateur dans notre quotidien (et dans le processus de composition musicale), vous pouvez être sûrs que la majorité des sons que vous entendrez seront numériques.

Et au niveau théorique, là encore il y aura de grosse différence avec l’analogique. En effet, contrairement à l’analogique, le son numérique n’est pas obtenu par «copie de l’onde sonore» mais par «numérisation du son».

Qu’est-ce que la numérisation du son ? C’est un procédé permettant à l’ordinateur d’enregistrer du son « à sa manière ». En effet, vous n’êtes pas sans savoir que l’ordinateur ne peut prendre en compte une infinité de valeurs. En fait, il ne peut en prendre que deux : le 0 et le 1. C’est ce qu’on appelle le langage binaire. Or, ces deux seules valeurs ne sont pas suffisantes pour pouvoir restituer l’infinité de points existant sur une onde sonore. L’ordinateur ne peut donc pas reproduire la totalité d’une onde sonore comme c’est le cas avec l’analogique.

Alors comment peut-il faire pour reproduire un son ? C’est très simple, il va recourir à une technique pirate : il va convertir les sons analogiques en une série de nombres, c’est-à-dire en données numériques. Pour cela, l’ordinateur va se servir d’une onde analogique classique (c’est-à-dire d’une onde continue) qu’il va fractionner en une multitude de petits échantillons sonores (c’est ce qu’on appelle l’échantillonnage). Ainsi, s’il existe suffisamment de petits échantillons et que ces derniers sont d’assez bonne qualité (c’est ce qu’on appelle la résolution), alors votre ordinateur sera en mesure de recréer l’onde sonore artificiellement.

Je vais vous donner une image pour vous aider à mieux comprendre: imaginez que vous souhaitiez recréer un petit film mais que vous ne disposiez pas de caméra pour le faire. Eh bien même si vous ne pouvez pas enregistrer votre image en continu (c’est-à-dire restituer l’infinité de valeurs composant votre film), vous pouvez toujours contourner le problème en prenant un appareil photo et en tirant votre séquence en mode rafale. Ainsi, même si vous ne disposez que de valeurs fixes (les photos sont figées), vous pouvez toujours obtenir le film si vous disposez de suffisamment de photos pour les faire défiler rapidement. Voilà, c’est plus clair comme ça n’est-ce pas ? 😉

signal numérique

Un signal numérique. Contrairement à l’analogique, ce dernier est
discontinu car il est composé d’une succession de valeurs définies

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III / Ça me sert à quoi de savoir tout ça ?

À plein de choses ! Tout d’abord à faire votre malin devant votre famille lors du repas du dimanche. Plus sérieusement, comme je vous l’ai dit tout à l’heure, ces deux notions vous accompagneront tout au long de votre vie de musicien alors il était important que vous sachiez les discerner. Vous verrez que j’y aurai souvent recours, notamment dans les prochains articles. (Comme celui sur le choix de la carte son externe que vous pouvez consulter en cliquant ici).

De plus, il faut vraiment que vous ayez conscience que l’analogique et le numérique forment deux écoles distinctes en musique. Certains ne jureront que par l’analogique et par l’enregistrement « pur » (Lenny Kravitz ne jurait par exemple que par l’analogique au début de sa carrière), tandis que d’autres préféreront composer tranquillement des pistes à partir de l’ordinateur. Bien sûr, ce que je dis est à nuancer car aujourd’hui l’analogique est tellement cher qu’il est presque impossible de s’en équiper entièrement, et le numérique s’est tellement démocratisé qu’il sera présent chez tous les professionnels dignes de ce nom.

home studioUn home-studio est composé de numérique et d’analogique

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IV / Et c’est quoi le mieux au final ? L’analogique ou le numérique ?

Finalement, il n’existe pas de meilleure solution car aujourd’hui, les deux se rejoignent et se complètent. Chez les professionnels comme chez les amateurs, on verra une utilisation mixte de l’analogique et du numérique. De plus, le numérique a tellement progressé aujourd’hui qu’il rejoint presque l’analogique. Cependant, il existe tout de même des avantages et des inconvénients à mettre à l’actif des deux camps.

Tout d’abord, le numérique possède un avantage que l’analogique n’a pas : le son reste immuable au cours du temps. En effet, puisque l’analogique est une « copie », le signal tend à s’affaiblir au cours du temps. Plus le son sera copié, et plus sa qualité se dégradera. Or, comme nous l’avons vu, le numérique est constitué de valeurs. Et puisque des données ne peuvent être altérées, la qualité d’un son numérique sera toujours la même que ce soit dans 5, 10, 50, ou 100 ans.

Cependant, certaines personnes trouvent justement que ce sont les imperfections de l’analogique qui lui donnent tout son charme. Ces grésillements que vous retrouvez par exemple dans les vinyles, donnent « une couleur » et « une chaleur » au son que vous ne retrouverez pas dans du numérique. De plus, les défenseurs de l’analogique reprochent au numérique sa qualité de son plus médiocre. En effet, en l’état le poids d’un fichier numérique est beaucoup plus lourd que son équivalent analogique. Il faut donc le compresser pour pouvoir l’exploiter. Mais si cette compression devient trop importante, alors elle altèrera la qualité du fichier originale. En générale, cette baisse de qualité est quasi imperceptible. Pour les CD par exemple, la compression est faite de sorte que l’altération du son ne puisse être perçue par l’oreille humaine. Par contre, pour tout ce qui concerne les MP3, il faut admettre que la donne est différente et que la baisse de qualité sonore se fera clairement ressentir.

Malgré tout, le numérique possède un dernier avantage indéniable par rapport à l’analogique : il est beaucoup moins cher. Par exemple, les consoles analogiques que vous trouverez sur marché peuvent valoir des dizaines de milliers d’euros, alors qu’un séquenceur reproduisant les mêmes fonctionnalités pourra être acquis pour une centaine d’euros seulement. Le numérique est une révolution dans le sens où il a permis au grand public d’accéder à une qualité sonore jadis réservée aux professionnels ou à une élite fortunée. N’oubliez pas que si aujourd’hui vous pouvez créer des chansons à la qualité quasi professionnelle à partir de chez vous, c’est justement grâce à l’émergence du numérique et de l’outil informatique.

Voilà, c’est tout pour cet article ! J’espère maintenant que ces deux notions sont plus claires dans votre esprit. Et comme d’habitude, si vous n’avez pas compris un point de l’article ou si vous voulez rajouter quelque chose, n’hésitez pas à poster un commentaire. 😉

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26 commentaires


  • Sylvie

    Merci pour cet article vraiment très très intéressant et très clair 😉
    Je me sens un peu moins bête maintenant !

    Répondre

  • Yo31

    Grace à toi, je mets des mots sur ce que je fais depuis 2 ans! Merci 😉

    Répondre

  • MBELLA PATRICK SERGE

    très satisfait

    Répondre

  • Marc Ballan

    Bonjour Alex,
    bon article, auquel je tiens à apporter mon grain de sel.
    D’abord, je dois me présenter: j’ai 60 balais et je suis accro à la musique et à la reproduction du son depuis mes 14-15 ans. En ce temps-là on parlait de Hi-Fi, forcément analogique. Et cher. Je dévorais les revues « Le Haut-Parleur », « Diapason », etc. Et je me suis lancé, le fer à souder à la main, dans tous les montages à ma portée; j’avoue être fier du résultat: j’écoute toujours ma chaîne qui fêtera ses quarante ans l’année prochaine, et mes vieux vinyles « analogiques ». Ils ne « grattent » pas beaucoup, j’en ai pris soin. Et je préfère ce « son »-là à leur équivalent MP3 qui fait pourtant mes délices quand je suis en balade, les mini-écouteurs vissés dans les oreilles en regardant le soleil se coucher sur la mer (je suis « à l’ouest », je sais :), branchés sur un minuscule machin qui tient dans la poche de ma chemise. Et qui m’a coûté trois fois rien, alors que presque toutes mes ressources passaient dans mon installation. Ce que je ne regrette nullement.
    Voilà comment ça s’est passé pour moi en 45 ans. Cohabitation analogique-numérique. Et ça fait bon ménage.
    Je dois préciser que je suis informaticien et que je n’ai pas loupé la vague de ce qu’on appelait la « micro-informatique » quand elle a déferlé en 1976, et que je ne rate pas la moindre occasion d’écouter de la musique « live » pour ne pas oublier comment sonnent un tuba, une cymbale ou un violoncelle.
    Merci pour ton site. Continue, il est indispensable et intelligent, en plus d’être très bien renseigné.

    Répondre

  • Laurent

    Merci pour ton article, c’est un bon résumé 🙂

    Je rajouterais quand même que la qualité sonore finale, et notamment la différence entre le vinyle et le CD, ne peuvent s’entendre qu’avec 1) une installation d’excellente qualité (c’est-à-dire vintage, à moins de mettre 20 000€), 2) une oreille éduquée.

    J’ai eu l’occasion de faire une écoute sur une excellente chaîne avec ampli à tubes des années 50 et très bon vinyles en source, c’est d’une qualité nettement supérieure à tout ce qu’on peut entendre sur une chaîne moderne. Il y a cette chaleur (mais ça c’est subjectif), mais surtout il y a une nette différence en termes de dynamique du son (la différence entre les passages les moins forts et les plus forts, pour tes lecteurs 😉 ), de rendu à haut volume (ça sature beaucoup moins vite), de spacialisation (gauche/droite et en profondeur), etc.

    Mais la qualité du mastering joue beaucoup. Pas mal de vinyles aujourd’hui sont probablement pressés depuis un CD, ce qui ne produit donc pas une qualité supérieure.
    Pour les CD masterisés depuis les bandes originales analogiques (si ça a été enregistré comme ça), la qualité peut être très bonne et assez peu discernable du vinyle, mais beaucoup de CD sont masterisés avec les pieds et la qualité est franchement dégueu.

    Je peux te dire que les Strokes en CD sur une bonne chaîne, t’as l’impression d’écouter un MP3 128kbps sur une autoradio, c’est une catastrophe. Même les White Stripes en CD sonnent franchement différemment (mais bon Jack White ne jure que par le vinyle, c’est bien connu :P).

    Bref, à mon sens le son analogique donne clairement une meilleure qualité sonore, à condition que ce soit bien issu directement des masters analogiques et que ça ne soit pas passé par du numérique entre temps, et que ce soit sur une bonne chaîne (à savoir celles que n’ont pas la plupart des gens).

    Répondre

  • LDVC@

    Bonjour,

    Intéressant article, je baigne dedans en ce moment : raccorder prises de sons par microphones avec cartes sons à 96kHz et 192 kHz, et caler avec l’enregistrement Spdif en numérique des synthétiseurs et boite à rythmes.

    Les gens qui aiment les craquements sont peut-être des musicophiles, ou mucophlles, mais sûrement pas des audiophiles.

    -En revanche un disque vinyle neuf (et propre) ne craque pas.-

    De là à dire que «que ce sont les imperfections de l’analogique qui lui donnent tout son charme.» non, je préfère qu’on comprenne que ce sont les qualités de l’analogique qui lui donnent tout son charme.

    Comment évolue le taux de distorsion harmonique (THD) électrique d’un signal sinusoïdale en fonction de la fréquence sur un disque vinyle ? → il ne doit pas y en avoir beaucoup (~0%) entre 6Hz à 30kHz.

    Comment évolue le taux de distorsion harmonique (THD) électrique d’un signal sinusoïdale en fonction de la fréquence sur un enregistrement en 44100 Hz /16 bits ? → houlala …
    Si quelqu’un retrouve ça, je suis preneur : 10% ? 20% ? 50% ? à partir de 5,5 kHz)

    Quelle est la bande passante du numérique 44100 Hz / 16 bits ?
    0 Hz ~ 14700 Hz (Fe/3 en supportant une distorsion terrible avec 3 points par période)
    0 Hz ~ 18375 Hz ( selon les automaticiens en Traitement du Signal Fe×5/12 ) ?
    0 Hz ~ 22050 Hz (Fe/2 pour tous ceux qui n’ont pas compris le théorème de Shannon-Nyquist ) ?

    Comment déphaser deux signaux de quelques microsecondes ?

    Démonstration à 14699 Hz dans Audacity : ouvrir un projet à 14699 Hz et Générer un son amplitude=1 à 14699 Hz et observer le son mono évoluer…

    En analogique, aucun soucis puisque les canaux gauche et droit ne sont pas corrélés.
    En 44100 Hz, c’est plus compliqué puisque les échantillons sont espacés par pas de 23µs…

    Musicalement,
    LDVC@

    Répondre

    • Thomas

      J’ai beau avoir lu deux fois ton commentaire, j’ai toujours rien compris 😉

      Sinon merci pour l’article, toujours très instructif !

      Répondre

  • Hurlet

    Bonjour,

    Merci beaucoup Alex pour cet article;
    J’espère que tu poursuivras de manière aussi claire afin de nous faire comprendre les notions plus « pointues » que les autres auteurs ont utilisées (ldvc vous propos sont intéressants mais requièrent l’initiation souhaité par mon message) afin de nous rendre un peu moins « ignorants » lorsque nous voulons acheter un matériel audio ; bien informés nous éduquerons également notre oreille.

    Répondre

  • Kara Kalm

    Merci pour cet article très instructifs !

    Au final c’est comme la photo, on a la photo analogique que l’on développe dans les labos et qui restituent l’image pure et on a l’image numérique composée de carrés de couleur que l’on appelle pixels.

    Plus il y a de carrés, plus l’image est nette et qualitative. je suppose que c’est pareil pour le son, et cette qualité c’est la résolution.

    Plus un fichier audio est lourd plus il est qualitatif et précis et vice versa 😉

    Répondre

  • Lultime

    C’est vrai qu’on perd beaucoup en qualité avec le MP3, mais personnellement je n’en ai presque pas. Toute ma musique numérique est en FLAC, format lossless (sans perte) donc. Vu que les disques durs peuvent contenir de plus en plus de données, il n’est plus forcément nécessaire de compresser la musique.

    Répondre

    • Tristan

      Le FLAC est justement un format de compression 😀 C’est un peu bête de dire qu’il n’y a plus besoin de compressé alors que c’est un format de compression. Si on ne voulait plus compressé, on utiliserais des formats comme le WAV qui eux sont des formats non compressé.

      Il est cependant vrai que c’est un format de compression sans perte, contrairement à d’autre (MP3, AAC…). Notons toute fois qu’il est censé être sans perte, mais par rapport à sa source, qui la plus part du temps est un CD, et rappelons que le CD utilise un format de compression avec perte. CQFD, avec du FLAC qui vient d’un CD, on a quand même un son qui n’est pas si propre que ça.

      Répondre

  • Claras

    Merci pour cet article.

    Répondre

  • Jeremy

    Excellent article, très clair !
    Je voulais juste faire une petite correction à propos du CD. Le CD est un format audio numérique non compressé. Son format est de très bonne qualité. Après, effectivement, si un CD est mal masterisé, sa qualité n’y changera rien, de même que si la musique est mauvaise hein… 😉
    De plus, il est tout à fait possible de travailler du son numérique non compressé, surtout lorsqu’on fait de la MAO. Il vaut mieux travailler toujours en non-compressé (par exemple en .wav ou .aiff) et utiliser les formats mp3 ou autre uniquement pour la diffusion (en particulier sur internet).

    Répondre

  • Florian

    Bonjour voila je souhaitais savoir les cd standard et les blue ray audio sont tous les 2 du numérique pcm linéaire et quand j’écoute de la music avec mon smartphone relié à un casque c’est du numérique ou pas cordialement

    Répondre

  • Florian

    Et je souhaitai savoir si je relis un câble jack de mon baladeur a une station d’acceuil ipod en entré audio in c’est du son numérique ou analogique et aussi si je relie un lecteur dvd en rca à un ampli sa sera du numérique ou de l’analogique merci

    Répondre

  • TOM@

    salut merci pour ces articles ils sont très inintéressants j’ai cru voir que tu serais du nord moi aussi! c’est vrai que la compo n’est pas évidente sa fait une dizaine d’années que je mix et il y a 1 an j’ai voulu essayer de faire mes propres morceaux (pas évident Lol)

    je recherche un schéma pour brancher tous mon matos ensemble justement je sais qu’il me manque une carte son externe mais sur un des autres articles c’était noter qu’une « table de mixage et une grosse carte son  » donc la remplacent .?

    voila mon matos actuel:

    pc+enceinte
    table de mixage ecler nuo4
    2 technics mk2
    1 technics sldz 1200
    roland mc 808
    roland mc 303
    korg pad kp2
    clavier midi cme

    donc s’il y a possibilité d’avoir un petit schéma sa serai cool j’essaye essentiellement de faire de la compo house minimal dub techno donc tes conseil sont la bien venue!!!!!

    musicalement tom

    Répondre

  • wilfried

    Salut à tous.
    Tres instructif cet article 🙂
    Je cherche la carte son idéal pour mes besoin.
    J’utilise un PC, avec Ableton Live et un Minibrut.
    J’aimerai dans le futur investir dans une boite a rhytme.
    Mais en attendant j’utilise surtout le minibrut pour l’enregistrer,
    mais aussi pour son filtre. ( je fais passé mes enregistrement de VST en ext out vers mon minibrut, je filtre et je renvoi dans le DAW. )
    Ducoup mes besoin sont d’avoir une bonne qualité d’enregistrement pour des apareilles analogique. Mais aussi en sortie pour d’éventuelle effets( analogique et numérique ).
    Une latence faible pour l’enregistrement de mes VST.
    Et dans l’idéal 8 entré analogique pour enregistrer une boite a ryhtme et un synthé dans le future.
    Ducoup j’hésite entre plusieur modele.
    Une audient id14 pour la qualité de ces coverto et préamps. Plus la possibilité d’ajouter un preamp grace aux branchement ADAT donc enregistrer mes futurs boite a rhytme.
    Ou une edirol UA-101 d’occasion.
    Ou une autre carte son si vous avez de bon conseils.
    j’ai quand même du mal avec toutes ces connectiques ^^.
    Ducoup mes question sont :
    1) J’ai l’impression que l’Audient id14 et surtout intéréssantes si on utilise des micros. Mais moi je suis plus brancher synthé, effets. Ducoup utiliser une carte de type Edirol UA 101 sera toute aussi intéréssantes pour l’enregistrement de mes VST (Latence, et qualité) avec la possibilité de branché plus d’apareilles et pour moins chere en plus.
    Ou le fait d’utiliser une Audient id14 m’apportera plus de peche, une meilleur qualité d’enregistrement pour mes synthé, effets externes et VST et moins de latence ? (Tout en gardant la possibilité d’upgrader mon matos en investissant dans un préamplis dans le futur grace aux branchement ADAT.)
    2) Est ce que la qualité des enregistrements de VST diffère selon le preamps ou le convertisseur AN/.N/A utilisé par la carte son ?
    Si vous avez d’autre carte sons en vu n’hésitez pas à me dire

    Répondre

  • Laurent

    Bonjour,
    Rares sont les producteurs qui ont un bas et haut medium de qualité. Ils sont d ailleurs un petit club les rick rubin et compagnie…
    Il y a vraiment des secrets dans les studios et beaucoup de studios pro blindé de terrible matos (hdx,ssl,neve…) sonnent pas si bien que ça.
    Ce que je veux simplement dire, c est que la musique reste et restera à tous jamais une alchimie.
    Ce n est pas pour rien que des amplis ou position de mic sont visés au sol…
    j n’apprends rien à personne naturellement mais il est important de ne pas perdre de vue ce facteur «mystère» au risque d y laisser des plumes…
    Ps: bravo pour l article
    Laurent

    Répondre

  • DarkMeAngel

    Superbe article ! On y apprend énormément de bonnes choses.
    Ne t’arrête pas 😉 C’est vraiment génial !

    Répondre

  • ADOUOBO

    Merci pour cet article ,très riche .

    Répondre

  • zaki xci

    Merci pour ce superbe article qui m’a beaucoup aidé pour mon tpe

    Répondre

  • Dauphin Raymond

    Très, très bien votre introduction sur l’analogique et le numérique, mais je ne peut que trésauter lorsque je lis « son analogique et son numérique » !!! C’est archi faux, il n’existe pas de son numérique ou analogique! C’est l’enregistrement des sons (avec un transducteur=microphone) que l’on a une image électrique de ce son. Et cette image est analogique puisque le son est caractérisé physiquement par des variations de pression dans l’air…Ces variations de pression sont transformées en tension électrique,(toujours analogique). Jusqu’a une date pas très ancienne, nous avions que des méthodes analogiques pour mémoriser ces signaux (disque, magnétisme…). Deux éléments ont permis de modifier ce concept, c’est l’échantillonnage, et la numérisation de ces échantillons. Le fait que parallèlement on puisse stocker ces valeurs numériques sur des nouveaux supports (mémoires, magnétisme, optique…) ont fait que les images électriques des sons se retrouvent sous forme numérique aujourd’hui.
    Mais il n’existe qu’un seul son, le vrai, celui qui est retranscrit en ondes acoustique par les HP ou un casque…
    Le reste, est seulement une façon de manipuler l’image de celui-ci…
    Merci de m’avoir lu
    Ray

    Répondre

  • Pwout

    Alors moi de votre article, j’ai appris que les Beatles est un groupe de années 70 😉

    Répondre

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