Les particularités fascinantes de l’accord augmenté

Qu’est ce que l’accord augmenté ? Quelles sont ses particularités ? Comment l’utiliser pour embellir vos progressions d’accords et pourquoi est-ce que je l’appelle personnellement « l’accord Illuminati ». 😀

I / Présentation de l’accord augmenté 

1) Qu’est-ce qu’un accord augmenté ?

L’accord augmenté fait partie de la famille des accords à 3 sons. Pour rappel, il existe 4 types d’accords à 3 sons :

  • L’accord majeur (ou accord parfait majeur)
  • L’accord mineur (ou accord parfait mineur)
  • L’accord diminué (ou accord de quinte diminuée)
  • Et l’accord augmenté (ou accord de quinte augmentée)

(Pour plus d’informations sur les accords à 3 sons, je vous renvoie à mon article « Les accords en musique »).

L’accord augmenté est l’accord formé par l’empilement de deux tierces majeures successives.

Au niveau de sa structure, on retrouve donc :

  • Un intervalle de tierce majeure (soit 2 tons) entre la fondamentale (la première note de l’accord) et la tierce (deuxième note de l’accord)
  • Et un intervalle de tierce majeure entre la tierce et la quinte (troisième note de l’accord)
  • Ce qui donne au total un intervalle de quinte augmentée (soit 4 tons) entre la fondamentale et la quinte de l’accord. (C’est d’ailleurs de là que vient le nom de l’accord)

2) Construire l’accord augmenté

a) En respectant la structure de l’accord

Pour construire un accord augmenté, il suffit de respecter cette structure caractéristique.

Par exemple, pour obtenir l’accord de Do augmenté, on part de la note Do (car la première note de l’accord lui donne son nom), puis on construit le squelette de l’accord en empilant deux tierces successives (c’est-à-dire des intervalles de 3 notes). On tombe sur la note Mi pour la tierce, et sur le Sol pour la quinte.

Ensuite, on s’arrange pour respecter la structure de l’accord augmenté.

Entre Do/Mi il y a bien 2 tons, soit un intervalle de tierce majeure. Par contre entre Mi/Sol on trouve 1,5 tons, soit un intervalle de tierce mineure.

Or pour obtenir un accord augmenté, il nous faudrait à la place à un intervalle de tierce majeure.

Pour avoir 2 tons entre la tierce et la quinte, on va donc placer un dièse sur le Sol. Grâce à ce Sol#, on a maintenant bien 2 tons entre la tierce et la quinte.

La structure de l’accord augmenté est respectée, on est bien en présence de l’accord de Do Augmenté.

b) En modifiant un accord majeur

Mais la façon la plus simple d’obtenir un accord augmenté, c’est de partir d’un accord majeur.

En effet, la seule différence qui existe entre un accord majeur et un accord augmenté, c’est la quinte. Elle est juste dans le cadre d’un accord majeur et augmentée dans le cadre d’un accord augmenté.

Du coup pour obtenir un accord augmenté, il suffit de prendre un accord majeur et de monter sa quinte d’un demi-ton.

Par exemple, en partant de l’accord de Do Majeur (Do/Mi/Sol), il suffit de monter la quinte de l’accord (le Sol) d’un demi ton (on tombe sur le Sol#) pour obtenir l’accord de Do Augmenté (Do/Mi/Sol#).

3) Notation de l’accord augmenté

Sur les partitions, sur les tablatures, et les grilles d’accords, on notifie l’accord augmenté grâce à la mention « aug » ou grâce au symbole « + ».

Par exemple, l’accord de Fa augmenté se note « Fa aug » ou « Fa+ ». (Ou « Faug » / « F+ » dans la notation anglo-saxonne de la musique).

Au fait, avant de passer à la section suivante et de découvrir les particularités fascinantes de l’accord augmenté, si vous lisez ces lignes c’est que vous appréciez mon travail non ?  Je suppose que vous aimez ma façon d’expliquer la musique avec mes petits schémas faits à la main et avec amour ? 

Dans ce cas vous allez adorer ma formation « Solfège Pratique » ! Il s’agit de ma MEGA formation en ligne pour tout connaître du solfège. J’y explique la lecture de partitions, le rythme, les intervalles, les gammes, les accords, l’harmonie, enfin bref TOUT.

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II / Les particularités de l’accord augmenté 

L’accord augmenté est fascinant car il possède de nombreuses particularités.

1) Un accord symétrique

Comme nous venons de le voir, l’accord augmenté est constitué de deux tierces majeures, ce qui en fait un accord symétrique. Il y a la même distance entre la fondamentale et la tierce de l’accord, et la tierce et la quinte de l’accord.

Mais la symétrie de l’accord ne s’arrête pas là. Si on ajoute un nouvel intervalle de tierce majeure à partir de la quinte, on tombe sur l’octave. L’accord de quinte augmentée coupe donc l’octave en trois parties égales.

Par exemple, à partir de l’accord de Do de quinte augmentée, si on ajoute à nouveau une tierce majeure à partir du Sol#, on tombe sur le Si# qui dans la pratique correspond à la note Do, soit à l’octave. (Si# et Do correspondent à ce qu’on appelle deux notes enharmoniques, n’hésitez pas à jeter un œil à mon article « les altérations en musique » pour en savoir plus sur ce sujet !).

Pour mieux se rendre compte de cette symétrie, il suffit de représenter toutes les notes existantes (c’est-à-dire l’échelle chromatique) de façon circulaire. Si on relie maintenant les différentes notes de l’accord augmenté entre elles, on se rend compte que la figure formée est un triangle équilatéral.

Coïncidence ? Je ne crois pas. Ceci est la preuve flagrante que l’accord de quinte augmentée est en fait un complot Illuminati. 🙂

2) Un accord rare (tel un Dracaufeu Shiny première édition)

Si on cherche à construire l’ensemble des accords de quinte augmentée qui existent, on se dit logiquement que l’on va tomber sur 12 accords différents : un accord à partir de chacun des 12 sons de l’échelle chromatique.

Mais dans les faits, ça ne se passe pas tout à fait de la même manière. En construisant les différents accords augmentés, on se rend compte que certains accords se recoupent.

Par exemple, les accords de Do Augmenté, Mi Augmenté et Sol# Augmenté sont en fait les mêmes.

Comment est-ce possible ? Grâce à la symétrie qui existe au sein de l’accord augmenté. L’accord de Mi Augmenté est en fait l’accord de Do Augmenté au 1er renversement, et l’accord de Sol# Augmenté et en fait l’accord de Do Augmenté au 2ème renversement.

Encore une fois, si on représente ces trois accords au sein de l’échelle chromatique circulaire, on se rend mieux compte de ces correspondances. On voit que l’on retombe à chaque fois sur le même triangle. La seule différence, c’est qu’en fonction de l’accord construit, l’ordre d’enchaînement des notes ne sera pas le même.

Au final, du fait de ce phénomène, il n’existe que 4 accords augmentés différents : l’accord de Do augmenté, l’accord de Ré augmenté, l’accord de Fa augmenté et l’accord de Sol augmenté. Tous les autres accords augmentés ne sont en fait que des renversements de ces 4 accords de base.

En même temps c’est très logique : dans le cercle chromatique il n’est possible de tracer que 4 triangles équilatéraux différents.

3) Un accord peu utilisé

Parmi les 4 types d’accords à 3 sons qui existent, l’accord augmenté est le vilain petit canard. C’est le moins utilisé de tous dans les œuvres musicales. Pourquoi ? Parce que contrairement aux autres, on ne le retrouve pas au sein de la gamme majeure et mineure.

En effet, après harmonisation de la gamme majeure, on obtient des accords majeurs, des accords mineurs, un accord diminué, mais pas d’accord augmenté.

Et il en est de même après harmonisation de la gamme mineure.

(Si vous voulez en savoir plus sur l’harmonisation des gammes, je vous renvoie à mon article sur le sujet : L’harmonisation des gammes).

C’est pour cette raison qu’au moment de construire leurs progressions d’accords, les compositeurs ne se tournent pas souvent vers l’accord augmenté. Ils se dirigent plutôt vers les accords majeurs et mineurs, et parfois vers l’accord diminué. D’ailleurs, pour savoir comment utiliser l’accord diminué au sein de progressions d’accords, je vous renvoie à mon article : « L’accord diminué : qu’est-ce que c’est et comment l’utiliser ? ».

Pour autant, est ce que les musiciens vont complétement délaisser l’accord augmenté ? Pas du tout ! Car du fait de ses propriétés, l’accord augmenté possède une sonorité très intéressante.

4) Un accord à la sonorité intéressante

a) Pour créer une atmosphère étrange

Lorsqu’il est joué, l’accord augmenté est plutôt dissonant. Il s’en dégage une atmosphère étrange.

Pour vous donner une image, c’est un peu comme si vous marchiez au milieu de la zone 51 entouré d’aliens à vous poser des questions sur l’origine de l’univers. (Vous voyez, on en revient toujours aux Illuminati avec cet accord). ^^

Donc si votre objectif est de communiquer ce genre d’ambiance au sein de votre morceau, l’accord augmenté est parfait pour ça.

Par exemple, le groupe Iron Maiden a utilisé uniquement des accords augmentés pour composer le pont de leur chanson « Rime of the Ancient Mariner ».

La chanson raconte l’histoire d’un équipage de marins frappés d’une malédiction. Et le pont de la chanson décrit le moment où pile au milieu de la nuit, les marins qui sont en mode zombie et complétement assoiffés, commencent à tomber les uns après les autres.

Vous imaginez un peu ? Une malédiction, la nuit noire, un vaisseau fantôme, et des marins en mode zombies ? Franchement quoi de mieux que des accords augmentés pour dépeindre ce tableau ? 🙂

b) Pour engendrer une tension et préparer une résolution

Tout comme l’accord diminué, l’accord augmenté créé une certaine tension à l’oreille lorsqu’il est joué. (Même si la couleur des deux accords n’est pas du tout la même : on est plus dans le registre de l’épouvante avec l’accord diminué et celui de l’étrange avec l’accord augmenté).

Mais le résultat est le même : du fait de la tension qu’ils engendrent, ces deux accords appellent à une résolution. On a besoin qu’un autre accord soit joué juste derrière pour que l’oreille puisse se reposer.

Et dans une chanson, cette façon de créer une tension et d’appeler une résolution peut s’avérer très utile. Comment ? Eh bien c’est justement ce que nous allons voir tout de suite dans la prochaine partie de cet article.

III / Utiliser (concrètement) l’accord augmenté 

Pour cette troisième partie, nous allons voir comment les plus grands artistes tirent profit des caractéristiques de l’accord augmenté pour créer leurs progressions d’accords. Du coup, vous verrez comment vous aussi, vous pouvez utiliser cet accord pour pimenter vos compositions.

1) En substitution d’un accord de degré V

En musique, il y a un enchaînement de degrés qui est très répandu : l’enchaînement d’un accord de degré V vers un accord de degré I. Par exemple, dans le cadre d’un morceau en Do Majeur, cela correspondrait à l’enchaînement d’un accord de Sol Majeur vers un accord de Do Majeur.

Cet enchaînement est très efficace parce que l’accord de degré V est connu pour générer de la tension, et celui de degré I une résolution. En l’espace de deux accords seulement, on a donc une véritable « aventure musicale » qui s’opère. (Et pour l’anecdote, cet enchaînement V vers I, c’est ce qu’on appelle une « cadence parfaite » comme je l’explique dans mon article sur les cadences).

Maintenant, quel rapport y’a-t-il entre tout ça et l’accord augmenté ? C’est très simple : comme on l’a vu l’accord augmenté est aussi connu pour générer de la tension. Il est donc tout à fait possible de changer l’accord de degré V « classique » (c’est ce qu’on appelle faire une substitution d’accord) par sa version augmentée. Cela donnera une autre couleur à l’enchaînement.

Dans notre exemple, on aurait donc un accord de Sol Augmenté suivi d’un accord de Do Majeur.

Les Beatles ont par exemple utilisé cette technique dans leur morceau Oh Darling (tonalité de La Majeur). On voit que c’est l’accord de Mi augmenté qui a été utilisé au début du morceau à la place de l’accord de Mi Majeur.

Donc pour résumer : si vous avez un accord de degré V dans votre morceau (et de préférence un accord de degré V suivi d’un accord de degré I), vous pouvez substituer cet accord de degré V par sa version augmentée. Cela apportera un peu plus d’originalité à votre progression d’accords.

2) L’enchaînement I I+ IV

L’accord augmenté est très utilisé via la progression I I+ IV. Comme son nom l’indique, cela consiste à prendre une tonalité majeure, puis d’enchaîner son accord de degré I, avec sa version augmentée, et l’accord de degré IV.

Par exemple, dans la tonalité de Do Majeur, cette progression d’accords donnerait Do Majeur, Do Augmenté et Fa Majeur.

Roy Orbison a par exemple utilisé cette progression au sein de son morceau « Crying ». Le morceau est en Ré Majeur et sa progression est constituée des accords de Ré Majeur (I), Ré Augmenté (I+), Sol Majeur (IV) et Sol Mineur (iv).

Pourquoi est-ce que cette progression fonctionne autant ? D’abord parce qu’elle commence par un accord de degré I qui introduit la tonalité. Puis l’accord augmenté qui arrive derrière est logique puisqu’il s’agit d’une variation de l’accord de degré I. Cet accord augmenté introduit une petite tension au sein de la progression, et finalement cette tension vient se résoudre grâce à l’accord de degré IV qui a un effet conclusif.

Et si l’accord de degré IV permet de résoudre la tension engendrée par l’accord augmenté, c’est parce qu’il contient la note située un demi-ton au-dessus de la quinte augmentée.

Je m’explique : dans notre exemple, l’accord augmenté est celui de Ré Augmenté (Ré, Fa# La#). La note qui engendre de la tension dans cet accord, c’est la quinte augmentée, c’est à dire le La#. Lorsqu’elle est jouée, cette note appelle naturellement la note située un demi-ton au-dessus, c’est-à-dire le Si. Inconsciemment, c’est cette note là que le cerveau a envie d’entendre pour être reposé.

Or dans quel accord de la gamme se situe cette note située un demi-ton au-dessus ? Bingo, dans l’accord de degré IV. Dans notre exemple, on voit effectivement que le Si est contenu dans l’accord de Sol Majeur. C’est la tierce de l’accord.

En d’autres termes, si l’accord de degré IV fonctionne aussi bien après l’accord I+, c’est parce que la tension engendrée par la quinte augmentée de l’accord I+ vient se résoudre grâce à la tierce de l’accord de degré IV ; la tierce de cet accord étant situé un demi-ton au-dessus de la quinte augmentée.

3) L’enchaînement I I+ vi

Dans le même ordre idée, l’accord augmenté est très utilisé via la progression I I+ vi. Cela consiste à prendre une tonalité majeure, puis d’enchaîner son accord de degré I, avec sa version augmentée, et cette fois ci l’accord de degré vi.

Dans la tonalité de Do Majeur, cette progression d’accords donnerait Do Majeur, Do Augmenté et La Mineur.

C’est précisément cette progression d’accords qu’a utilisé le groupe Oasis dans sa chanson « Let There Be Love ».

La progression I I+ vi est assez proche de la progression I I+ IV. La seule différence entre les deux, c’est le dernier accord. Mais si l’accord de degré vi marche aussi bien, c’est parce qu’il contient lui aussi la note située un demi-ton au-dessus de la quinte augmentée. L’accord vi peut donc également résoudre la tension engendrée par l’accord augmenté.

Dans l’exemple du morceau d’Oasis, la tension est générée par le Sol# de l’accord de Do Augmenté. Cette tension peut être résolue certes par l’accord de degré IV (Fa Majeur) comme on l’a vu précédemment, mais aussi par l’accord de degré vi (La Mineur) car lui aussi contient le La (au niveau de la fondamentale).

Bref, comme vous le voyez de très nombreux morceaux utilisent les progressions I I+ IV et I I+ vi, donc n’hésitez pas à faire de même pour construire les vôtres. 

Conclusion 

Voilà les amis ! Je pense que maintenant vous devez en savoir un peu plus sur l’accord augmenté.

Comme vous le voyez, c’est un accord assez particulier, mais lorsqu’on sait tirer profit de ses particularités, il s’avère incroyablement utile. Personnellement, je trouve que cet accord est encore trop sous exploité, c’est pour cette raison que voulu lui rendre justice à travers cet article.

Bien entendu, il y a encore énormément d’usages que l’on peut faire de l’accord augmenté et que je n’ai pas couverts ici. Par exemple, il est possible de l’utiliser pour moduler, ou pour créer d’autres progressions d’accords hyper intéressantes. (Le morceau Stairway to Heaven a notamment été construit grâce à une technique géniale autour de l’accord augmenté que je n’ai pas présentée ici).

Pour découvrir ces nombreuses autres possibilités, je vous invite à participer à ma formation « Solfège Pratique » qui en plus de vous permettre de maîtriser l’intégralité du solfège, vous donnera les bases de l’harmonie.

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Cet article m’a demandé énormément de travail de recherches, mais aussi d’illustrations pour le rendre aussi clair que possible. Je compte donc sur vous pour le partager en masse sur vos réseaux et pour laisser un petit commentaire de soutient. Ça fait toujours plaisir.  N’oubliez pas également de vous abonner à la chaîne Youtube de Composer sa Musique pour faire partie de notre société secrète qui dominera le monde. 

Sur ce, je vous dis à très bientôt pour de nouveaux articles !

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9 commentaires


  • Bernard COETMEUR

    Vous êtes merveilleusement clair ! bravo. Je suis déjà engagé par ailleurs dans des formations mais je vous lis avec beaucoup d’attention.
    Bien cordialement

    Répondre

  • Christophe Garry

    Super, merci Alex !

    Et l’idée d’inclure de la géométrie visuelle pour soutenir le topo (triangles équilatéraux) est une excellente idée !!

    Répondre

  • Selva Bernard

    Toujours aussi passionnant et clair, même si on a déjà les bases de l’harmonie on en apprends toujours en pratique. Merci Alex

    Répondre

  • Nathalie

    Merveilleux !
    Pas besoin de drogue pour tripper…Quel voyage.
    Un véritable roman, j’ai A_DO_RÉ.
    Bravo bravo mais quel travail, Je suis bouchlabée !

    Répondre

  • Patrick Farahmand

    Bonjour,
    L’accord augmenté existe en harmonisant les gammes mineures harmoniques et mélodiques descendantes, n’est-ce pas?
    Le III est augmenté dans ces gammes , il me semble.

    Répondre

  • Jean-Pierre DUBOC

    Merci pour cet intéressant article. Dommage qu’il n’y ait que des exemples tirés de chansons et aucun de musique classique… qui en comporte aussi (parcimonieusement il est vrai, mais c’est d’autant plus intéressant !)
    À l’atmosphère étrange et à la tension créées par cet accord, j’ajouterais l’incertitude et l’attente d’un dénouement (résolution)…

    Répondre

  • Christy

    Merci mille fois ,

    Vos articles sont tous excellent et en plus vous nous fascinez avec votre sens de la pédagogie excellentissime !
    Plus une présentation des articles elle aussi excellente , bref on est vraiment éclairé par votre talent Merci encore.

    j’ai 74 ans et je pratique la musique depuis mes 30 ans en Amateur, et des sites de ce style j’en ai visité une bonne cinquantaine mais là je vous au niveau du top avec 10 étoiles/ sur 10.

    Mais par contre et sauf erreur de ma part, je cherche un sujet détaillé sur les modes divers orien, dorien les gammes pentatonique etc… que je ne trouove pas sur votre site. Dans le manuel offert à l’inscription vous traitez un peu des modes mais pas du tout ce ceux que j’ai indiqué.

    Vous pourriez ajouter ce sujet dans un manuel sur ce sujet que je serai prête à vous acheter;
    Bonne continuation sur votre site .

    Répondre

    • Alex

      Salut Christy, merci à toi pour ton message, je suis ravi que mes articles te plaisent 🙂 Je parle de tous ces sujets dans ma formation « Solfège Pratique« . 😉

      Répondre

  • Bruno

    Clair, concis, complet –
    cette belle présentation permet de découvrir les liens secrets de la musique;

    Merci.

    Répondre

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