Analyse musicale: New York, New York de Frank Sinatra

Frank Sinatra New YorkAnalyse musicale de la chanson New York, New York chantée à l’origine par Liza Minelli et popularisée par Frank Sinatra. Découvrez les secrets de composition de l’un des plus grands titres de l’histoire de la musique dans le style variété jazz…

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La ville énigmatique de New York à l’aura si particulière, a inspiré quelques-unes des meilleures musiques du monde, dont la chanson « New York New York ». Ce titre est l’un des plus mémorables et des plus célèbres sur la ville. Il met en exergue le pouvoir attractif et irrésistible de la « Big Apple » sur le reste du monde.

« New York, New York » est un titre très intéressant. En plus de sa dimension de hit international et intemporel, il contient en effet tout un tas de petits secrets de composition que je vais m’empresser de vous révéler tout de suite. 😉

So… “Start spreading the news…”

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L’histoire de New York New York

« New York, New York » est à l’origine la chanson thématique du film « New York, New York », de Martin Scorsese datant de 1977.

New York New York Scorsese

La chanson fut composée par John Kander et les paroles par Fred Ebb. Le titre a été spécialement conçu pour le film et fut interprété en premier par Liza Minelli.

En 1979, le titre fut repris par Frank Sinatra pour son album trilogie : Passé, Présent, Futur (1980).

Grâce à la beauté de sa reprise, Sinatra a durablement inscrit le titre dans les mémoires collectives. Son interprétation de la chanson eût un tel résonnement médiatique et un tel succès, que la plupart des gens ont même fini par considérer l’artiste comme véritable père de l’œuvre, au détriment de son compositeur original John Bander.

« New York, New York » devint même l’une des chansons fétiches de Frank Sinatra, ce qui lui permis de propulser son hymne jusqu’au statut de chanson culte. La chanson en vint même à devenir l’hymne non officiel de la ville de New York. Son orchestration et son texte très porteur, en ont par la suite fait une « must sing-a-long song » pour tous les New Yorkais, visiteurs, et autres amateurs de la ville.

Cependant, il est à noter que malgré la popularité de la version de Frank Sinatra, Liza Minelli en fit de nombreuses représentations lives mémorables. Notons par exemple sa prestation mythique au piano qu’elle fit lors des Jeux Olympiques de 1984.

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Le thème et les paroles

Beaucoup de chansons ont été écrites sur New York, mais aucune d’entre-elles n’a jamais aussi bien réussi que « New York New York » à retransmettre l’élégance et la fierté qui se dégage de cette ville qui ne dort jamais.

Les simples mots:

If I can make it there,
I’ll make it anywhere

Résument à eux seuls tout ce que les habitants de la ville ressentent sur ses vibrations et sur son énergie. Une énergie d’entreprise, de désir, de succès, de fort labeur, d’opportunités, d’aventure, de compétition, et de réussite.

La chanson engage même la responsabilité et le courage personnel des auditeurs grâce aux mots :

 It’s up to you,
New York, New York

Peu importe qui vous êtes et ce que vous voulez faire, si vous décidez de réussir, alors vous y arriverez et les portes s’ouvriront. C’est là l’idée principale qui se dégage de «New York, New York». Plus que raconter l’histoire d’une grande ville, cette chanson s’adresse en effet individuellement à chacun d’entre nous et nous pousse à dépasser nos propres limites.

D’ailleurs, les paroles ont été écrites du point de vue d’un entrepreneur quittant sa petite ville pour aller réussir dans LA grande ville. Les idées sont centrées sur les possibilités et sur les challenges que ce dernier est prêt à relever afin de rendre sa vie passionnante et pleine d’aventures. La chanson se concentre uniquement sur les opportunités qui s’offrent à l’entrepreneur, plutôt que sur les obstacles qu’il risque de rencontrer. A ce titre, New York New York est une chanson très positive et très inspirante, ce qui explique en grande partie son succès.

Le texte au complet se trouve ci-dessous. Il vaut le détour, relisez-le chaque jour de baisse de moral, efficacité garantie (les parties refrains sont en gras):

Start spreadin’ the news
I’m leaving today
I want to be a part of it
New York, New York

These vagabond shoes
Are longing to stray
Right through the very heart of it
New York, New York

I want to wake up in a city
That doesn’t sleep
And find I’m king of the hill
Top of the heap

These little town blues
They are melting away
I’ll make a brand new start of it
In old New York

If I can make it there
I’ll make it anywhere
It’s up to you
New York, New York

In New York, New York…

I want to wake up in a city
That doesn’t sleeps
And find I’m a number one
Top of the list
Head of the heap
King of the hill

These little town blues
They are melting away
I’m gonna make a brand new start of it

And if I can make it there
I know I’ll make it anywhere
It’s up to you
New York, New York
New York

 

La structure de New York, New York

Abordons maintenant l’analyse musicale de l’œuvre en décortiquant la structure de la chanson. « New York, New York » possède une structure que je qualifierai de naturelle. La structure engendre en effet une montée «en tension» qui illustre le désir de réussite grandissant de l’entrepreneur. La chanson est construite sur le modèle « A, B, R1, B, R2, R1, B, R2« . (Mais qu’est-ce que c’est que ce bazar !?!)

C’est très simple: cette structure consiste à composer deux couplets, un couplet A et un couplet B, ainsi que deux refrains, R1 et R2 (ou R2D2, attendez, je vais chercher le robot pour bien tout nous expliquer…). Il suffit ensuite de les enchaîner dans l’ordre établi par le modèle (d’abord les deux couplets puis le premier refrain etc…) et le tour sera joué ! Pour plus d’informations sur les différents types de structure musicale, je vous renvoie à mon article sur le sujet: « La structure d’une chanson« .

Remarquez au passage que la structure établie par le modèle permet de bien restituer l’effet de montée en tension présent tout au long de la chanson. Les couplets plus calmes sont en effet placés en début de morceau, tandis que les refrains s’empilent sur la fin pour assurer un finish tonitruant.

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La tonalité

Afin de mieux comprendre l’analyse des accords de la prochaine partie, il conviendra de savoir que la tonalité principale du morceau est Ré Majeur. Pour rappel et puisque vous êtes nombreux à me poser la question, j’en profite pour  vous redonner la méthode principale permettant de trouver la tonalité d’un morceau sans recours à la partition :

  • Retrouvez la mélodie et / ou les accords à l’oreille ou à l’aide de votre instrument (ça demande un peu de pratique, mais pour y arriver vous pouvez vous aider de mon article « 6 façons d’améliorer son oreille musicale»). Notez ensuite ces notes sur un bout de papier
  • Classez les notes dans l’ordre
  • Repérez les altérations (surtout celles qui sont récurrentes)
  • Déduisez en la tonalité générale
  • Confirmez votre hypothèse en analysant le premier et le dernier accord du morceau

Si vous voulez plus de détails et une mise en application de cette méthode, n’hésitez pas à relire mon article «Comment trouver la tonalité d’un morceau ?».

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L’enchaînement des accords

Dès le début de la chanson, on note un motif mélodique souvent répété, soit au piano (dans le cas de la vidéo de Liza Minelli), soit aux cuivres (dans vidéo de Franck Sinatra). Ce motif mélodique est composé des notes :

Ré – Ré – Do# – Ré – Si

Dans le jargon musical, c’est ce qu’on appelle un « hook » (ou hameçon). Comme son nom l’indique, un hook permet d’accrocher l’attention de votre public. Il consiste à enchaîner un petit fragment mélodique de façon récurrente afin de l’ancrer durablement dans l’esprit de vos auditeurs. Cette technique est très répandue en composition car elle permet de rendre votre morceau mémorable. D’ailleurs, c’est grâce à la présence de ce hook en début de morceau que vous pourrez facilement identifier « New York, New York » dès les premières secondes. J’ai écrit tout un article sur le sujet. Si ça vous intéresse d’en savoir plus, vous pouvez le consulter ici : « Rendez vos chansons inoubliables grâce au hook ».

Concernant les accords composant la chanson, ils sont très simples au début, mais tout se complique ensuite, y compris au niveau de l’arrangement ce qui fait de cette chanson un titre de niveau avancé. Voyons tout de même quelques techniques que vous pourriez réutiliser au niveau de vos suites d’accords.

Les accords utilisés en début de chanson sont:

D / Em7 / A (Ré Majeur, Mi Mineur 7 et La Majeur)

Comme vous pouvez le constater, tous ces accords sont issus de la tonalité principale du morceau : Ré Majeur.

Les accords issus de la gamme de Ré Majeur:

Accords ré majeur(Si vous ne savez pas comment obtenir ces accords, je vous invite à relire l’article « L’harmonisation des gammes » qui vous aidera à tout comprendre).

Les accords utilisés dans l’introduction de « New York, New York »:

suite accords ré majeur

Si vous avez été attentifs jusqu’ici, vous remarquerez qu’il existe tout de même une petite différence entre les accords issus de la tonalité de Ré majeur et les accords utilisés dans le morceau. En effet, « New York, New York » utilise un accord de Mi Mineur 7 (Em7), au lieu d’un accord de Mi Mineur (Em) présent dans la tonalité.

Alors, quelle est la différence entre les deux ? Qu’est-ce qu’un accord de Mi Mineur 7? En fait, il s’agit d’un accord de « septième ». Ne vous enfuyez pas comme ça en courant, vous allez voir c’est très simple: un accord de septième est en fait un accord composé de quatre notes (au lieu de trois, comme c’était le cas précédemment).

Accords em et em7

La dernière note de l’accord permet de lui apporter une richesse supplémentaire, c’est pourquoi les accords de septième sont très fréquemment utilisés dans le domaine de la composition, et encore plus particulièrement en jazz et en blues. Si vous voulez étoffer vos compositions, n’hésitez donc pas à recourir à ce type d’accords.

Passons maintenant aux accords du refrain. Les accords utilisés sont :

accords refrain new york new york.
Vous remarquerez que pratiquement tous ces accords sont issus de la tonalité principale, à l’exception des accords de Sol Mineur (Gm) et Si Majeur 7 (B7) marqués en rouge. Ces accords ont en effet été piochés parmi des tonalités étrangères afin d’apporter plus de diversité au refrain. Remarquons également que le refrain, tout comme l’introduction, sont composés d’accords de septième (marqués en bleu).

Maintenant, si l’on compare les accords des deux différents refrains, on se rend compte qu’ils sont quasiment similaires. Seul l’ordre dans lequel ils ont été enchaînés diffère ! (A quelques toutes petites exceptions près).

différence refrains new york new york

Cette technique est un excellent moyen pour composer facilement une nouvelle suite d’accords. Prenez les accords composant votre première suite, changez l’ordre dans lequel ils se suivent, et voilà ! Le tour sera joué. Non seulement cette technique apportera de la diversité à votre morceau, mais en plus, elle vous permettra d’assurer la cohérence générale de votre pièce, puisque les accords que vous utiliserez seront exactement les mêmes.

On remarque également que le Refrain 2 a été allongé par rapport au premier.

refrain 2 ajout new york new york

Tout ceci n’est pas un hasard : cet ajout d’accords permet en effet de lui donner une intensité supplémentaire. De plus, si vous faites bien attention, vous verrez que les accords utilisés (G, A et D) sont les trois accords majeurs de la gamme.

accords majeurs gamme ré majeur

Or, ces accords sont les plus forts et les plus riches en intensité de la gamme. Ils permettent donc de conclure efficacement le refrain.

Enfin, il est intéressant de noter que les derniers accords du refrain final (le dernier R2) ont tous été rehaussés d’un demi-ton par rapport aux accords du premier refrain.

différences accords refrains new york new york

Cette transposition est une petite technique très simple à mettre en œuvre qui vous permettra de faire gagner encore plus d’intensité à votre chanson. Encore une fois, tout a été pensé selon une logique de montée en tension et les accords choisis illustrent parfaitement ce principe.

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La mélodie

La mélodie se mémorise facilement et se marie parfaitement avec le hook dont nous avons parlé précédemment. En revanche, il faut une voix bien ancrée et l’intelligence de bien caler les paroles pour pouvoir la chanter. De plus, la mélodie peut monter parfois très haut, ce qui corse encore plus l’interprétation de la chanson.

A ce propos, un élément est à remarquer dans « New York, New York »: les notes aiguës se trouvent sur les mots très importants, comme « Wake up », « Make it » et « Anywhere ». Ne vous y trompez pas… ce n’est pas un hasard ! C’est un choix délibéré des compositeurs car ces mots incarnent parfaitement « l’esprit de gagne » qui enrobe la chanson. La tonalité aigüe permet ainsi de souligner leur importance et d’accentuer l’impact du texte.

Enfin, notez la place des silences dans la chanson. Ces derniers sont placés à des endroits stratégiques afin de laisser d’avantages de place aux mots clés et afin de permettre au chanteur de faire son show pendant l’interprétation. Dans la plupart des titres à succès, cette dimension artistique est d’ailleurs prévue bien à l’avance afin de rendre la chanson encore plus mémorable. Eh oui, rien n’est jamais laissé au hasard en musique. 😉

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L’orchestration

New York, New York est une chanson épurée, mais qui ne tombe jamais dans la simplicité extrême.

Son épuration lui permet d’être universelle et de s’adapter à chaque type d’interprétation. Par exemple, entre la version piano un peu cabaret de Liza Minelli et la version plus orchestrale de Frank Sinatra, il y a une grande différence. Et pourtant, la chanson sonne parfaitement bien dans les deux cas. Comment cela est-il possible ? Tout simplement parce qu’en plus d’être épurée, la composition de base est si belle est si puissante, qu’elle en vient à dépasser sa propre orchestration.

Cette caractéristique est d’ailleurs commune aux plus grands hits : si vous les jouez de façon acoustique (c’est-à-dire en mode guitare voix ou piano voix), vous percevrez déjà leur force et leur beauté.

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Les leçons et techniques de composition à retenir de New York New York

  • Les textes inspirants sont particulièrement efficaces pour marquer les esprits
  • Construisez la structure de votre chanson en fonction de la portée de votre texte. Par exemple, si comme ici votre chanson veut transmettre un sentiment d’inspiration, arrangez-vous pour que votre musique soit « en montée », que ce soit au niveau de la structure, des accords utilisés, ou de l’orchestration.
  • D’ailleurs, si vous voulez que votre chanson progresse en intensité, arrangez pour que la structure de votre morceau compte plus de couplets au début pour d’avantage de refrains à la fin.
  • Les grands titres ont souvent un hook mémorable et parfois, trois notes suffisent pour le composer. Veillez tout de même à répéter plusieurs fois ce hook tout au long de votre chanson afin d’améliorer sa capacité de mémorisation.
  • Utilisez des accords de septième de dominante pour pimenter vos suites d’accords
  • Faites suivre les accords de votre première suite selon un ordre différent afin de créer facilement une nouvelle suite d’accords cohérente par rapport au reste de votre morceau.
  • Utilisez des accords provenant de tonalités étrangères afin d’apporter de la diversité à votre morceau.
  • Si vous voulez que votre suite d’accords gagne en intensité, ajoutez lui quelques accords supplémentaires et essayez d’utiliser les accords forts de votre gamme (c’est-à-dire les accords majeurs dans le cas d’une gamme majeure et les accords mineurs dans le cas d’une gamme mineure)
  • La montée d’un demi-ton en deuxième partie de chanson est souvent bien efficace pour relever la saveur du titre et créer un finish puissant.
  • Placez vos mots clés sur les notes aiguës de votre mélodie et n’hésitez pas à les entourer de silence.
  • Jouez votre chanson de façon acoustique pour voir si elle garde sa force et son essence.

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Voilà, bravo à celles et ceux qui ont poursuivi leur lecture jusqu’au bout ! Je vais maintenant vous laisser vous jeter sur votre instrument pour tester tous ces conseils par vous-même ! J’espère que les informations vous ont plu et qu’elles vous seront utiles. A vous de jouer maintenant. 😉

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12 commentaires


  • Artist On Air

    Merci Alex pour ce super partage ! C’est un réel plaisir de travailler avec toi et merci également de m’avoir accueillie sur ton blog 🙂

    Répondre

  • FAURE Raoul

    elle est à notre répertoire à l’harmonie depuis déja longtemps , pourquoi ne pas donner la partition musiquale,pour la tonalité chacun peu la transposer suivant son instrument
    Un grand merci pour tout. A bientôt . FAURE Raoul .

    Répondre

  • eric dubois

    Bonjour, c’est pas un peu « audacieux » de qualifier un -7 d’accord de 7me de dominante?

    Répondre

  • Sylvain Riff Your Life

    Bravo pour cette analyse très complète ! Très bon boulot.
    On se rend mieux compte du talent et de la maitrise de la personne qui a composé cette chanson.
    Je vais essayer de réutiliser certaines techniques dans mes propres compositions !

    Répondre

  • Daniel

    Merci Alex pour tous ces excellents conseils.
    Tes explications sont toujours très claires. C’est un plaisir de lire tes articles sur lacomposition.
    Daniel

    Répondre

  • abdel

    Merci Alex pour cette analyse et ces excellents consells.C’est un plaisir .
    Abdel

    Répondre

  • Pierre

    Salut tous,

    d’abord je vous remercie chaleureusement pour ce billet fort instructif. En plus il m’a fait apprécier cette chanson.

    Etant un peu néophyte, veuillez excuser certaines erreur de langage, j’ai fais au mieux pour mon interrogation.

    Si par hasard quelqu’un passe par là j’ai quand même un souci de compréhension: J’ai essayé l’hameçon du début au piano (un schimmel pour être précis) et ça sonne complètement à coté de la plaque. En revanche j’ai emprunté à la bibliothèque municipale la partition de Sinatra (ISBN 978-0-71196-014-5 pour encore très précis) et je vois deux accords fa/la, un mi-la en croche pointée, un fa en double croche et un ré. et là, ça colle mieux.

    De plus la partition au début est en si bémol.

    Du coup je ne comprends plus du tout le texte à ce propos.

    Dans la série rien à voire, je constate que le compositeur fais démarrer le chanteur sur ‘start spreadin in the ‘ à contretemps. Quel aurait été l’effet de démarrer ‘à temps’ quitte à insister sur le ‘a’ ?

    Répondre

  • Bill

    Attention il y a une grosse erreur dans ton analyse, l’Em7 (accord mineur plus septième mineur) n’est pas du tout un accord 7ème de dominante mais un accord mineur 7.
    L’accord 7ème de dominante c’est accord majeur plus septième mineur.
    De plus B7 ce n’est pas si majeur 7 mais si 7ème de dominante, si majeur 7 se notant Bmaj7.
    Quand la nature du 7 n’est pas précisée (ex: Bmaj7) ça veut dire qu’il est mineur.
    Donc B7 est en fait si majeur plus 7ème mineur.

    Répondre

  • Bill

    Petite erreur dans la fin de mon commentaire:
    *Quand la nature du 7 n’est pas précisée (ex: B7) ça veut dire qu’il est mineur.
    Pour dire que la septième est majeure on écrit Bmaj7.
    Donc B7 est en fait si majeur plus 7ème mineur.

    Répondre

  • yankael

    Merci beaucoup d’avoir fais cette page d’analyse sur cette chanson car cela m’aide pour l’histoire des arts comme je parle de cette musique

    Encore merci

    Répondre

  • Yann

    Salut Alex,
    J’ai découvert 27 de tes articles qui sont très intéressants et instructifs. Pour le temps passé, ta pédagogie, ton humour, ta gentillesse, et j’en passe, un grand MERCI.
    La seule petite remarque que je pourrais faire c’est que tes articles ne sont pas numérotés de fait je ne les ai pas découvert dans un ordre très logique, mais c’est bien la seule remarque que j’ai à faire. Je sais, on m’appelle « Le Raleur », ne t’inquiète pas.
    Amitiés sincères

    Répondre

  • Benjamin

    Je viens de découvrir le blog très récemment et j’en suis très heureux. Merci pour cette analyse simple et à portée (sans mauvais jeu de mots ;-)) de tous! Il est très souvent difficile d’être clair quand on commence à parler de théorie et d’analyse musicale et tu le fais à merveille. Bravo!

    PS: Penses à corriger la petite erreur du B7 dans l’article 😉

    Répondre

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