Cycle des quintes, le guide ultime (1/4): Comprendre le cycle

Le cycle des quintes est un outil très répandu en musique mais au final assez mystérieux. Qu’est ce que le cycle des quintes exactement ? A quoi sert-il ? Et comment est-il construit ? C’est ce que je vous propose de découvrir dans ce premier article de ma série entièrement dédiée au cycle des quintes !

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Retranscription texte de la vidéo

Introduction

Salut les amis, ici Alex de Composer sa Musique.fr, le site qui rend accessible à tous le solfège, la compo et le home studio. Aujourd’hui dans ce tuto, on va parler d’une notion capitale et extrêmement utile :  le cycle des quintes.

Le cycle des quintes, c’est quelque chose dont on entend très souvent parler lorsqu’on fait de la musique. Il n’y a qu’à voir le nombre de tutos qui existent sur le sujet pour s’en rendre compte. Mais en dépit de toutes ces ressources qui affluent sur internet, il reste quand même assez difficile de savoir ce que c’est exactement, et surtout à quoi est-ce que ça sert concrètement.

En même temps c’est plutôt logique : le cycle des quintes est un outil qui est issu de la théorie musicale, donc il n’est pas évident à appréhender, et en plus il recouvre tellement de possibilités d’utilisation qu’il n’est jamais facile d’être exhaustif à son sujet. Souvent quand il y a un tuto sur le cycle, il ne recouvre qu’une ou deux de ses fonctionnalités. (Et je sais de quoi je parle puisque pour préparer mon travail, j’ai regardé absolument tous les tutos qui existent sur le sujet). Et oui ma santé mentale s’en porte plutôt bien. 🙂

C’est pour cette raison que j’ai voulu vous proposer une sorte de guide ultime sur le cycle des quintes. Comme ça, à la fin de cette série de vidéos, vous saurez exactement ce dont il s’agit, et surtout vous serez capables de le mettre au service de votre pratique de la musique. Et oui, je parle bien d’une « série de vidéos » car pour être sûr de traiter le sujet de fond en comble, je vous ai réservé pas moins de quatre vidéos sur le cycle des quintes. Dans cette première vidéo, on va surtout s’attacher à comprendre le cycle et dans les autres vidéos de la série on va voir comment l’utiliser de façon concrète.

Si ça vous va les amis on commence sans plus tarder avec la base de la base : qu’est-ce que le cycle des quintes ?

I / Qu’est-ce que le cycle des quintes ?

1) Définition

Le cycle des quintes, c’est un outil visuel qui présente sous la forme d’un cercle la relation qui existe entre les douze degrés de l’échelle chromatique.

2) Les douze degrés de l’échelle chromatique

L’échelle chromatique c’est quoi ? C’est tout simplement les douze sons différents qui existent et qui sont à l’origine de toutes les musiques. En gros ce sont les notes Do, Do#/Réb, Ré, Ré#/Mib, Mi, Fa, Fa#/Solb, Sol, Sol#/Lab, La, La#/Sib et Si.

Pour rappel, vous voyez qu’au niveau des touches noires du piano pour un même son, il peut exister deux noms de notes différents, par exemple Do#/Réb, Ré#/Mib, Fa#/Solb, Sol#,Lab et La#/Sib. Ça c’est ce qu’on appelle une enharmonie.

Du coup d’un côté on a les sept notes différentes (qui correspondent aux touches blanches du piano), et de l’autre les cinq enharmonies (qui correspondent aux touches noires) ce qui nous donne bien les douze sons de la musique. (Voir mon article « Les notes de musique » pour plus d’informations sur ce sujet).

3) Les sauts de quinte

Le cycle des quintes, contrairement à l’échelle chromatique ne va pas nous présenter ces douze sons rangés les uns à la suite des autres par ordre de fréquences. Il va nous les présenter selon une autre logique, et cette logique c’est celle du saut de quinte comme l’indique le nom du cycle.

Qu’est-ce que c’est qu’un saut de quinte exactement ? C’est ce qu’on va voir dans la seconde partie de cette vidéo puisque tout de suite je vais vous expliquer la façon dont est construit le cycle.

II / La construction du cycle

Au niveau de sa construction, le cycle des quintes est divisé en deux parties: pour sa première partie (qu’on appelle le sens horaire) on part du sommet du cycle et on avance vers la droite pour arriver jusqu’à la position six heures, et pour sa seconde partie (qu’on appelle le sens anti horaire), on part du sommet et on avance cette fois-ci vers la gauche pour arriver à la position six heures. Voyons dans un premier temps la construction du sens horaire du cycle.

1) Le sens horaire

Do c’est la première note de l’échelle chromatique, donc ce sera aussi celle du cycle des quintes. A partir de là, on compte un intervalle de quinte pour trouver la deuxième note du cycle. Un intervalle de quinte c’est quoi ? C’est un intervalle de cinq notes. Donc on compte : Do 1, Ré 2, Mi 3, Fa 4 et Sol 5. Sol c’est donc la deuxième note du cycle.

Pour être tout à fait exact, les notes du cycle sont séparées par un intervalle de quinte juste, c’est-à-dire qu’à chaque fois, il faut que vous ayez un intervalle de 3 tons et un demi-ton entre les notes. Par exemple, si on décortique notre intervalle Do/Sol, on se rend compte qu’il y a bien 3 tons et un demi-ton entre les deux.

Si vous avez besoin de plus d’éclaircissements sur la façon de compter les tons et demi tons, je vous renvoie à mon tutoriel vidéo sur les intervalles. Et donc on continue comme ça, jusqu’à arriver en bas du cercle pour arriver au Fa#. Pourquoi Fa# ? Car entre Si/Fa il n’y a que trois tons. Il a donc fallu ajouter un dièse au Fa pour obtenir notre intervalle de quinte juste à 3 tons et un demi-ton.

2) Le sens antihoraire

Pour l’autre moitié du cycle on va procéder en sens inverse. C’est-à-dire qu’on va partir du Do, et on va cette fois-ci descendre d’un intervalle de quinte. Donc ça nous donne Do1, Si2, La3, Sol4 et Fa5. Eh bien sûr, comme précédemment, on fait attention à obtenir un intervalle de quinte juste entre les notes.

Et on continue comme ça jusqu’en bas du cercle. Tout en bas, on obtient Solb. Or rappelez-vous, Solb c’est l’enharmonie de Fa#, c’est le même son donc on peut ainsi boucler la boucle. Et au final, on retrouve bien sur le cycle les douze sons de l’échelle chromatique.

Donc pour résumer, la logique du cycle est très simple : pour sa première moitié (c’est-à-dire pour le sens horaire) on procède par montée de quintes justes, et pour sa seconde moitié (c’est-à-dire le sens antihoraire) on procède par descente de quintes justes.

3) Le cycle des quartes

Parfois, on peut aussi retrouver le cycle des quintes sous l’appellation de « cycle des quartes ». Comment c’est possible alors qu’on a vu qu’il n’était formé que d’intervalles de quinte ? C’est lié à la notion de renversement d’intervalles. Si on prend par exemple l’intervalle Do/Sol qui est une quinte et qu’on le renverse, c’est-à-dire qu’on interverti ses notes, on obtient l’intervalle Sol/Do qui est une quarte. Donc au final, au niveau du cycle ajouter une quinte revient à la même chose qu’enlever une quarte. On retombe sur la même note.

Ce qui fait qu’on peut voir la première moitié du cycle non pas comme un ajout successif de quintes justes, mais comme un retrait successif de quartes justes (c’est-à-dire d’intervalles composés de deux tons et un demi-ton). Par exemple, si je prends l’intervalle Do/Sol, je peux considérer que je pars du Do, et que je monte d’une quinte juste pour arriver au Sol, mais je peux aussi considérer que je pars du Do et que je descends d’une quarte juste pour arriver au Sol. C’est la même chose.

Et de la même manière, on peut lire le sens antihoraire du cycle comme un retrait successif de quintes justes, mais aussi comme un ajout successif de quartes justes. Par exemple, à partir du Do, on monte d’une quarte juste ce qui donne le Fa, à partir du Fa on monte d’une quarte juste ce qui donne le Sib et ainsi de suite. Donc selon la façon dont on le regarde, le cycle des quintes peut être aussi le cycle des quartes.

La question qui doit vous brûler les lèvres à ce stade de la vidéo c’est : mais pourquoi est-ce que tu n’as pas plus d’abonnés sur ta chaîne Youtube alors que tes tutos sont quand même vachement fournis ? Je suis bien d’accord avec vous, c’est pourquoi je vous invite à vous abonner tout de suite à la chaîne en activant la cloche si ce n’est pas encore fait. Plus sérieusement, vous devez surement vous dire : ok c’est bien joli tout ça, mais au final à quoi ça sert d’avoir organisé de cette manière les douze degrés de l’échelle chromatique ? Pourquoi les présenter sous cette logique de saut de quintes ? A quoi ça sert ? C’est intéressant lorsqu’on prend en compte la notion de tonalité.

III / Le cycle des tonalités

1) Rappels sur les notions de tonalité et de gamme

a) Rappels sur la tonalité

Pour rappel, la tonalité c’est la gamme principale autour de laquelle a été construit le morceau. Par exemple si je dis qu’un morceau est en tonalité de Do Majeur, ça voudra dire qu’on a utilisé majoritairement des notes de la gamme de Do Majeur pour construire sa mélodie et ses arrangements. De même, ça voudra dire qu’on a majoritairement utilisé les accords provenant de la gamme de Do Majeur pour construire son accompagnement. (Petite parenthèse, créer des accords à partir d’une gamme c’est ce qu’on appelle le processus « d’harmonisation des gammes », et je vous renvoie à mon article complet sur le sujet pour plus d’informations).

b) Rappels sur les gammes

Maintenant c’est quoi exactement une gamme ? C’est une suite de sept notes différentes qui se succèdent toujours dans l’ordre, plus une note : la tonique qui elle, est répétée à l’octave.

Et l’ensemble de ces huit notes sont agencées selon une structure bien précise. Quelle structure exactement ? Ça dépend du type de la gamme, si c’est une gamme majeure ce sera selon la structure générale des gammes majeures avec les demi-tons placés entre les degrés III/IV et VII/I et si c’est une gamme mineure, ce sera selon la structure générale des gammes mineures avec les demi-tons placés entre les degrés II/III et V/VI.

Ce qui fait que parfois, pour respecter ces structures vous devrez ajouter des altérations aux gammes. Au final, on a donc des gammes sans altération (car elles respectent naturellement la structure générale), des gammes avec des dièses et des gammes avec des bémols.

Je ne vais pas rentrer plus en détail dans la construction des gammes parce que ce n’est pas l’objet de cette vidéo, mais si ça vous intéresse, je vous invite à regarder mon tutoriel spécifique sur le sujet. Pour ces rappels, retenez juste que la tonalité : c’est la gamme qui a été choisie pour construire le morceau (donc en fait, tonalité et gamme c’est la même chose, c’est juste que la notion de gamme renvoie à cette forme spécifique du « sept + une note », alors que la notion de tonalité renvoie à l’utilisation générale de la gamme dans un morceau). Et retenez aussi qu’il existe deux grands types de gammes : les gammes majeures d’un côté et les gammes mineures de l’autre ; et que pour chacun de ces types de gammes il existe les gammes sans altération, avec des dièses, et avec des bémols.

Bon maintenant vous allez me dire : ok Alex c’est bien beau tout ça mais c’est quoi le rapport avec le cycle des quintes ? On y arrive.

2) Les tonalités majeures sur le cycle

Comme je suis hyper sympa, je vous ai répertorié l’ensemble des gammes qui existent au sein de tableaux. On va commencer par voir les gammes majeures.

a) Les gammes majeures avec des dièses

Voilà l’ensemble des gammes majeures avec des dièses qui existent. Donc en gros si vous prenez la note Sol et que vous construisez derrière les sept notes à la suite, vous devrez ajouter un dièse (en l’occurrence sur la note Fa) pour obtenir la structure générale des gammes majeures. C’est pour ça qu’on dit qu’en Sol Majeur il y a un dièse à la clé. Idem, si vous partez du Ré, cette fois-ci vous devrez ajouter deux dièses (sur les notes Fa et Do) pour obtenir la structure de la gamme majeure. C’est pour ça qu’on dit qu’en Ré Majeur il y a deux dièses à la clé et ainsi de suite. Et donc vous voyez que dans ce tableau, on a classé les gammes selon leur nombre de dièses à la clé.

Maintenant si on met ces gammes majeures avec des dièses en perspective avec le cycle des quintes qu’est-ce qu’on remarque ? Eh ben oui ! Le cycle présente aussi les gammes majeures avec des dièses par amure croissante (armure c’est juste un autre mot pour dire nombre de dièses ou de bémols à la clé). En lisant le cycle dans son sens horaire, on passe en fait à chaque fois à la tonalité majeure qui possède un dièse de plus à son armure. On part de Do Majeur qui a aucune altération, puis on passe à Sol Majeur qui en a une, puis à Ré Majeur qui en a deux, à La Majeur qui en a trois, et ainsi de suite jusqu’à Do# Majeur qui en a sept.

b) Les gammes majeures avec des bémols

Voyons maintenant les gammes majeures avec des bémols. Les voici : Fa majeur qui a un bémol à la clé, Sib Majeur qui en a deux, Mib qui en a trois etc… Alors à votre avis où est-ce qu’on va les retrouver sur le cycle ? Exactement les amis, je vois que vous suivez : dans le sens anti-horaire. De Do Majeur où il n’y a rien à la clé, on passe à Fa Majeur où il y a un bémol à la clé, puis à Sib Majeur où il y a deux, et ainsi de suite pour arriver jusqu’à Dob où il y en sept.

Donc au final, si on a créé cette répartition des notes harmoniques par saut de quinte, c’est parce que lorsqu’on les regarde comme des tonalités, on les retrouve en un coup d’œil classées par armure. Dans le sens horaire du cycle on retrouve les gammes majeures avec des dièses, et dans le sens anti-horaire les gammes majeures avec des bémols.

c) Les gammes enharmoniques

Petite remarque : vous voyez que sur le cycle certaines tonalités se chevauchent. Par exemple à cinq heures on a Si Majeur qui possède cinq dièses à la clé et Dob qui possède sept bémols, à six heures on a Fa# Majeur qui possède six dièses à la clé et Solb Majeur qui possède six bémols, et enfin à sept heures on a Do# Majeur qui possède sept dièses à la clé et Réb qui possède cinq bémols. Comment ça se fait ? Tout simplement parce que ces tonalités sont enharmoniques. C’est-à-dire que tout comme les notes enharmoniques, lorsqu’on les joue à l’oreille elles sonneront exactement de la même façon, mais il s’agit bien de gammes différentes.

3) Les tonalités mineures sur le cycle

Quid des gammes mineures maintenant ? Où est-ce qu’on les retrouve sur le cycle ? Eh bien les amis je ne vous ai pas encore tout dit. Eh oui, je garde des petites surprises dans mon chapeau. Ce que je vous ai présenté jusqu’à maintenant, ce n’est qu’une version partielle du cycle des quintes. Le vrai cycle comprend en fait un second cercle inscrit dans le premier. Et je vous le donne dans le mille, c’est sur ce second cercle qu’on retrouvera les tonalités mineures.

La logique est exactement la même que pour le cercle extérieur : pour la première moitié du cycle dans le sens horaire on avance par montées de quintes justes (ou par descentes de quartes justes), et pour la seconde moitié dans le sens anti-horaire, on avance par descentes de quintes justes successives (ou par montée de quartes justes).

Les tonalités du côté droit sont les tonalités avec des dièses, à chaque fois qu’on avance on retrouve une tonalité avec un dièse en plus à la clé, et les tonalités du côté gauche sont celles avec des bémols, et là aussi à chaque fois qu’on avance on retrouve une tonalité avec un bémol en plus à la clé. Et là aussi on retrouve des tonalités enharmoniques : deux à cinq heures, deux à six heures et deux à sept heures.

4) Les gammes relatives

Et pour terminer ce grand tour d’horizon du cycle des quintes, il reste une dernière chose que je dois vous présenter : les gammes relatives.

Qu’est-ce que deux gammes relatives ? Ce sont deux gammes de nature différente (l’une majeure et l’autre mineure) partageant la même armure (c’est-à-dire les mêmes altérations à la clé). Par exemple : Sol Majeur et Mi Mineur sont deux gammes relatives. On est bien en présence de deux gammes de nature différente (l’une est majeure et l’autre est mineure) et les deux possèdent la même armure. Dans les deux cas on a un dièse à la clé présent sur la note Fa. Si vous voulez les gammes relatives sont des nemesis, comme Batman et le Joker par exemple.

Ce phénomène des gammes relatives est loin d’être isolé, c’est même tout le contraire parce que pour chaque gamme majeure qui existe, il y a sa relative mineure. Et inversement, pour chaque gamme mineure qui existe il y a sa relative majeure. On s’en rend d’ailleurs très bien compte lorsqu’on met en perspective le tableau récapitulatif des gammes majeures avec celui des gammes mineures. Les lignes de chaque tableau regroupent à chaque fois deux gammes relatives.

Et donc pourquoi est-ce que je vous parle de tout ça ? Parce que sur le cycle, on retrouve aussi les gammes relatives. Chaque gamme située l’une en dessous de l’autre sont relatives. Par exemple Mi Majeur et Do# Mineur sont relatives. Sol Mineur et Sib Majeur sont relatives, Do# Majeur et La# Mineur sont relatives etc…

Et à quoi est-ce que ça sert concrètement de savoir que deux gammes sont relatives ? Ça on le verra dans les prochaines vidéos de cette série consacrée à l’usage pratique du cycle.

Conclusion

Voilà les amis ! j’espère que cette vidéo vous a plu et que vous comprenez maintenant la façon dont est construit le cycle des quintes. Si vous appréciez mon travail, n’hésitez pas à liker la vidéo ça m’aide beaucoup. Si vous avez des questions ça se passe dans les commentaires et bien entendu, abonnez-vous à la chaîne Composer sa Musique en activant la cloche pour ne rien manquer de mes futurs tutos.

Et enfin, si vous voulez aller plus loin dans votre apprentissage, vous pouvez télécharger mon guide gratuit « L’Essentiel du Solfège » qui vous expliquera les bases de la théorie musicale en sept chapitres. Vous trouverez son lien de téléchargement un peu partout sur le site. Vous pouvez aussi suivre l’une de mes formations en ligne : il y a Solfège Pratique sur l’apprentissage du solfège et Compositeur Autonome sur l’apprentissage de la composition.

Sur ce les amis, je vous dis à très vite dans la prochaine vidéo dans laquelle on va voir comment utiliser le cycle pour construire des gammes et des accords. Ciao.

Note: La deuxième partie du dossier sur le cycle des quintes est en ligne ! Pour la visionner c’est par ici que ça se passe: Cycle des quintes, le guide ultime (2/4): Créer des accords et des gammes avec le cycle.

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26 commentaires


  • Jeff

    Bonjour,

    Est-il possible d’obtenir l’article en pdf ?

    Merci

    Jeff

    Répondre

  • Phil

    Excellent premier article qui donne bien envie de connaître la suite.
    Merci Alex

    Répondre

  • Compain

    Super, vraiment!! Très approfondi, ce qui permets de lever les ambiguïtés qui sont de mise dans la plupart des tutos…un énorme merci à toi Alex!!

    Répondre

  • Benjamin

    Salut Alex, merci pour cette explication de très bonne qualité 🙂

    Une petite question me taraude : en regardant le cycle des quintes + les tableaux des différentes tonalités je m’aperçois que certaines tonalités ne sont pas représentées. Par exemple sur les majeures, je ne vois pas Ré# majeur, Mi# majeur, Fab majeur, Sol# majeur, La# majeure, Si# majeure.
    Pareil pour les mineures. Pourtant ces tonalités existent bien non ? J’imagine que certaines ont un équivalent, de la même manière que Réb et Do# s’écrivent de la même façon, mais dans ce cas pourquoi ne sont-elles pas placées sur le cycle comme les autres ?

    Voilà, merci à toi ! 🙂

    Répondre

    • Jeff

      Salut,

      Je me pose la même question et pour la construction du sens anti horaire, en partant du Fa, qu’est ce qui empêche de mettre La# plutôt que Sib etc…

      Pas si simple ce cercle !

      Merci

      Répondre

      • Alex

        Hello Jeff,

        Dans le sens anti horaire, tu avances par montées de quartes. Or à partir du Fa si tu arrives au La# tu as seulement une tierce (Fa 1, Sol 2, La#3), d’où le Sib. C’est la seule note qui te permet d’avoir ce fameux intervalle de quarte juste. 😉

        Répondre

    • Jeff

      En y regardant de plus près, les dièses dans le sens horaire et les bémols dans le sens antihoraire, donc pas de La# (4 dièses et 3 double dièses) possible à la place de Sib.

      Les autres notes citées possèdent des doubles dièses ou double bémols donc pas de place dans le cercle non plus et elles possèdent toutes leur enharmonie dans le cercle (Fab majeur/Mi majeur), ceci explique cela si j’ai bien tout saisi.

      Répondre

  • HINAULT

    Merci ALEX pour ces explications claires , concises et tes visuels soignés! Je te recommande à 100%! Muriel

    Répondre

  • jacques

    Tres bon site pour un debutant comme moi

    Répondre

  • jacques

    Super

    Répondre

  • Christophe Garry

    Brillant ! Merci beaucoup

    Répondre

  • Podi

    Bonjour Alex,
    en composant mon morceau, je me suis demandé comment savoir quoi mettre à la clé pour un dépôt SACEM
    le morceau est en Mib mineur ou Ré#mineur?
    6 dièses ou 6 bémols?

    Répondre

  • DZIURDZINSKI Barbara

    Merci Alex ! C’est tellement mieux quand on comprend l’outil ! Je me sens comme Champollion a dû se sentir quand il a réussi à déchiffrer la pierre de Rosette !

    Répondre

  • LAFONTAINE

    Merci
    Musicienne amateur, je souhaitais mieux comprendre cette notion.

    Répondre

  • Joël

    Merci Alex pour ces explications très claires
    Bravo pour les illustrations et la qualité pédagogique de l’exposé

    Répondre

  • Aptel Bruno

    Bonjour,

    Enchainements d’articles clairs et complets et ouverture sur des tutos, des morceaux. qui illustrent bien cette belle théorie de la musique.
    Bravo et merci.

    Répondre

  • Emmanuel

    Salut Alex
    Mrc beaucoup pour cette explication
    Ça ma vraiment beaucoup aidé, surtout le cycle des quinte Mrc beaucoup
    Mais moi je une serieuse preoccupation
    Je n’arrive pas a trouvé la game d’un chant

    Répondre

  • JF

    Un point que je trouve ambigu est celui du premier cercle qui montre sens horaire +quinte juste et dans le sens anti-horaire -quinte juste. Cela me semble impossible car dans le sens horaire nous avons la quinte juste de C à F# et de Gb à C alors que si nous allons à l’inverse de C à Gb et de F# à C nous avons la quarte.
    Alors j’ai de la difficulté à saisir le -quinte juste ainsi que le -quarte juste.

    Répondre

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