Analyser les intervalles en musique [méthode pas à pas]

Analyser les intervalles en musique [méthode pas à pas]

En musique, les intervalles sont à la base de tout. Par exemple, ce sont eux qui permettent de construire les accords et les gammes. Alors qu’est-ce qu’un intervalle exactement ? Quels sont les différents types d’intervalles qui existent et surtout comment les identifier ? C’est ce que je vous propose de voir au sein de cet article !

I / Qu’est-ce qu’un intervalle en musique ?

1) Définition de l’intervalle musical

En musique, un intervalle désigne la distance qui sépare deux notes.

Plus l’intervalle entre deux notes sera grand, et plus il y aura une différence de hauteur entre ces notes (autrement dit, plus leur sonorité sera éloignée). Au contraire, plus l’intervalle entre deux notes sera petit, et plus leur hauteur sera proche (et donc leur sonorité aussi).

2) Intervalle harmonique et intervalle mélodique

Il existe deux grands types d’intervalles :

  • L’intervalle harmonique
  • L’intervalle mélodique

Un intervalle harmonique, c’est un intervalle situé entre deux notes jouées simultanément.

Intervalle harmonique

Donc par exemple, les intervalles situés entre les notes d’un accord sont harmoniques (puisqu’un accord est un ensemble de notes jouées simultanément).

Par opposition, un intervalle mélodique c’est un intervalle situé entre deux notes jouées successivement.


Intervalle mélodique

Par exemple, les intervalles situés entre les notes d’une gamme ou d’une mélodie sont mélodiques.

Pour les intervalles mélodiques on fait la distinction entre l’intervalle mélodique ascendant, lorsque les notes de l’intervalle vont du grave vers l’aigu, et lintervalle mélodique descendant, lorsqu’elles vont de l’aigu vers le grave.

II / A quoi servent (concrètement) les intervalles en musique ?

Vous savez maintenant qu’un intervalle, c’est la distance qui sépare deux notes.

Génial. Mais concrètement, à quoi ça sert de savoir ça ? Pourquoi est-ce qu’il est important de savoir mesurer ces intervalles ? Je vous rassure, il y a bien une logique derrière tout ça. Ce n’est pas seulement pour vous embêter lors de vos examens de théorie musicale. ^^

Il est fondamental de savoir mesurer les intervalles parce qu’en musique, tout est une affaire de distance. Les gammes, les accords, les modes… Toutes ces choses dont vous avez toujours entendu parlées ont été construites selon une logique de distance.

Par exemple, quand on dit « un accord de Fa# mineur », le mot « mineur » est en fait un nom de code qui donne des informations sur la distance des notes de l’accord. (Autrement dit sur ses intervalles). En comprenant ce code, vous serez donc en mesure de construire votre accord. (D’ailleurs, pour tout savoir sur la construction d’accords, n’hésitez pas à consulter mon article sur le sujet : « La construction des accords »).

De même, lorsqu’on dit « gamme de La majeur », le mot « majeur » fait référence à la distance qui sépare les notes de cette gamme. Donc encore une fois, si vous connaissez cette distance, vous serez en mesure de construire votre gamme très facilement. (Pour en savoir plus sur la construction des gammes, c’est par ici que ça se passe : « La construction des gammes »).

III / Le nom des différents intervalles

Donc votre mission si vous l’acceptez, c’est de pouvoir mesurer les intervalles. Alors comment y arriver ?

La première chose que l’on peut faire, c’est de compter le nombre de notes situées dans l’intervalle. Et en fonction de ce nombre, on attribuera un nom spécifique à l’intervalle.

1) Le cas particulier de l’unisson

Le premier cas de figure que l’on peut rencontrer, c’est un cas particulier. Lorsque vous avez un intervalle formé de deux notes identiques, on appelle ça un unisson.

Unisson

2) Les intervalles simples

Si vous avez maintenant un intervalle de deux notes, on parle d’une seconde. Et lorsqu’on dit deux notes, il faut compter les notes qui forment l’intervalle. Par exemple pour Do/Ré on compte Do (1), Ré (2). On a bien deux notes donc un intervalle de seconde.

S’il y a trois notes dans l’intervalle, on parle d’un intervalle de tierce. Par exemple Do / Mi est un intervalle de tierce puisqu’on compte Do (1), Ré (2), Mi (3).

Sur le même principe, un intervalle de quatre notes est appelé une quarte, un intervalle de cinq notes une quinte, un intervalle de six notes une sixte, un intervalle de sept notes une septième et un intervalle de huit notes une octave.

Tableau avec les noms des intervalles:

Tous ces intervalles (c’est-à-dire les intervalles allant de l’unisson à l’octave) sont appelés « intervalles simples ».

Pour terminer, il est important de noter que le nom de l’intervalle n’est pas modifié si l’une de ses deux notes (ou les deux) sont altérées.

Par exemple, l’intervalle Do/Fa# est un intervalle de quarte. Le fait que le Fa soit dièse ne change rien. On a toujours quatre notes (Do (1), Ré (2), Mi, (3), Fa# (4)), donc ça reste une quarte.

Et aussi étrange que cela puisse paraître, cette règle s’applique aussi pour les unissons. Donc par exemple, l’intervalle Ré/Réb sera aussi qualifié d’unisson.

Unisson

3) Les intervalles redoublés

Un intervalle redoublé, c’est un intervalle comprenant neuf notes ou plus. (Donc de l’unisson à l’octave, on appelle ça des intervalles simples, et au-dessus de l’octave on appelle ça des intervalles redoublés).

Pourquoi est-ce qu’on les qualifie « d’intervalle redoublé » ? Tout simplement parce qu’après 8 notes, on recommence le cycle des notes. On va donc considérer qu’il s’agit d’un combo d’intervalles. Par exemple un intervalle de 9 notes, c’est une octave + une seconde.

Pour nommer les intervalles redoublés, la règle est simple : on prend le nombre de notes de l’intervalle et on ajoute le suffixe -ième.

Par exemple un intervalle de neuf notes, c’est une neuvième, un intervalle de dix notes c’est une dixième, un intervalle de onze notes une onzième etc.

IV / Mesurer les intervalles

Pour mesurer nos intervalles on a déjà un premier critère : leur nom.

Le truc c’est que ce n’est pas suffisant. Ba oui : comme on l’a vu, même si on ajoute une altération aux notes de l’intervalle, cela ne change rien à leur nom. Donc si on prend par exemple les intervalles Do / Fa et Do / Fa#, dans les deux cas on est en présence d’une quarte.

Sauf que vous voyez bien que ce n’est pas la même chose. Du coup, pour mesurer nos intervalles avec précision, on va avoir besoin d’un critère supplémentaire. Lequel ? C’est ce que je vous propose de voir au sein de cette partie.

1) L’unité de mesure de la musique

Petite question les amis : lorsque vous êtes chez vous, comment est ce que vous faites pour mesurer une distance entre deux points ? C’est très simple : vous prenez un mètre, et vous mesurez. (Vous avez vu, elles ne sont pas trop difficiles mes questions). ^^

Vous obtenez alors une valeur (comme par exemple « 33cm »), et c’est grâce à cette valeur que vous pouvez vous représenter votre distance avec précision. Autrement dit, c’est grâce à une unité de mesure (le mètre) que vous pouvez appréhender facilement les distances.

Eh ben en musique, c’est la même chose. Il existe aussi une unité de mesure qui permet de mesurer les distances. Sauf que cette fois ci, on ne va pas utiliser le mètre, mais les tons et des demi-tons.

2) Les tons et les demi-tons

Les tons et les demi-tons c’est l’unité de mesure de la musique. C’est grâce à eux que l’on va pouvoir mesurer nos intervalles.

Le demi-ton correspond à la plus petite des valeurs de mesure. C’est la plus petite distance qui puisse y avoir entre deux notes. (Note pour les puristes : je sais qu’en musique la plus petite distance c’est le comma, mais on va simplifier les choses en considérant que c’est le demi-ton).

Si on regarde le clavier d’un piano, on en déduit donc que les notes voisines sont séparées par un demi-ton. Par exemple, Mi/Fa et Si/Do sont séparées par un demi-ton.

De même, les notes naturelles avec leur version altérée sont séparées par un demi-ton. (Do/Do#, Ré/Réb, Ré#/Mi etc.)

Le ton correspond quant à lui à une distance plus grande égale à deux demi-tons.

Toutes les notes naturelles (à l’exception de Mi/Fa et Si/Do) sont séparées par un ton. (Do/Ré, Ré/Mi etc…)

Pour ne pas surcharger l’article, je ne vais pas développer davantage la façon de compter les tons et les demi-tons dans les intervalles. Mais si le sujet vous intéresse (car je sais que c’est quelque chose qui pose souvent problème), je vous invite à rejoindre ma formation « Solfège Pratique ».

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3) La qualification d’un intervalle

Donc pour résumer : pour pouvoir mesurer un intervalle, il faut d’abord compter le nombre de notes qui le compose. En fonction de ce nombre de notes, on lui attribuera un nom spécifique.

Mais ce critère n’est pas suffisant. C’est pour cette raison que dans un second temps, il faut aussi compter le nombre de tons et de demi-tons situés au sein de l’intervalle. Et exactement comme avec le nombre de notes, en fonction de ce nombre de tons et demi-tons, l’intervalle se verra attribuer un nom spécifique. C’est ce qu’on appelle la qualification de l’intervalle.

V / Qualifier les intervalles

1) Présentation des différentes qualifications

Il n’existe que cinq qualifications différentes d’intervalles :

  • Mineur
  • Majeur
  • Juste
  • Diminué
  • Augmenté

C’est-à-dire que quel que soit le nombre de tons et demi-tons qui composent votre intervalle, la qualification que vous devrez lui donner est l’une de ces cinq.

Bien évidemment, tout l’enjeux maintenant ça va être de savoir quelle qualification donner à votre intervalle en fonction du nombre de ton et de demi-tons qui le composent.

2) La répartition des qualifications

La première chose à savoir c’est que toutes les combinaisons entre noms et qualifications ne sont pas possibles. Par exemple vous ne pouvez pas avoir de tierces justes, ça n’existe pas. Pareil pour les quintes mineures.

La règle est la suivante :

  • L’unisson, la quarte, la quinte et l’octave peuvent être justes, diminuées ou augmentées
  • Le reste c’est-à-dire la seconde, la tierce, la sixte et la septième peuvent être mineures, majeures, diminuées ou augmentées

3) Qualification des intervalles de quarte, quinte, octave (et unisson)

Commençons par voir comment qualifier les intervalles de quarte, quinte, octave (et unisson). Comme nous venons de le voir, ils peuvent être justes, augmentées ou diminuées.

Maintenant comment trancher entre l’une de ces qualifications ? C’est très simple, pour cela on va se référer à la gamme de Do Majeur.

Cette gamme va nous permettre de créer des intervalles de référence. Par exemple l’intervalle de référence de la quarte est l’intervalle Do/Fa, celui de la quinte est l’intervalle Do/Sol et ainsi de suite.

. La règle est la suivante :

  • Si l’intervalle à qualifier possède autant de tons et de demi-tons que l’intervalle de référence, on dira qu’il est juste
  • S’il en possède plus, on le qualifiera d’augmenté
  • Et s’il en possède moins, on le qualifiera de diminué

Exemple : on veut qualifier l’intervalle Si/Fa

Il s’agit d’un intervalle de quinte. Pour pouvoir le qualifier, on va donc le comparer à l’intervalle de quinte de référence Do/Sol.

L’intervalle de référence Do/Sol est composé de 3 tons et ½ ton et l’intervalle Si/Fa possède 2 tons et 2 demi-tons.

C’est un demi-ton de moins que l’intervalle de référence. Il s’agit donc d’un intervalle de quinte diminuée. Facile non ? 😉

4) Qualification des intervalles de seconde, tierce, sixte et septième

La bonne nouvelle c’est que pour qualifier ces intervalles, la logique est exactement la même que précédemment : là encore on va se référer aux intervalles de référence issus de la gamme de Do Majeur.

Une tierce devra par exemple être comparée à l’intervalle de référence Do/Mi, une sixte à l’intervalle de référence Do/La, une septième à l’intervalle de référence Do/Si etc.

La seule chose qui va changer, c’est la qualification de ces intervalles.

  • Si l’intervalle à qualifier a le même nombre de tons et de demi-tons que l’intervalle de référence, on ne le qualifiera plus de juste mais de majeur
  • S’il en possède plus, on le qualifiera là aussi d’augmenté
  • S’il possède un demi-ton de moins que l’intervalle de référence on le qualifiera de mineur
  • Et s’il possède deux demi-tons de moins que l’intervalle de référence (ou un demi-ton de moins que l’intervalle mineur) on le qualifiera de diminué

Exemple : On veut qualifier l’intervalle Réb/Si.

Il s’agit d’un intervalle de sixte. Pour pouvoir le qualifier, on va donc le comparer à l’intervalle de référence Do/La.

L’intervalle de référence Do/La est composé de 4 tons et ½ ton et l’intervalle Réb/Si possède 5 tons.

C’est un demi-ton de plus que l’intervalle de référence. Il s’agit donc d’un intervalle de sixte augmentée.

5) Qualification des intervalles redoublés

Comme nous l’avons vu, les intervalles redoublés sont en fait des combos d’intervalles composés d’une octave et d’un intervalle simple.

Pour les qualifier, il suffira donc de se baser sur leur intervalle simple. La qualification de l’intervalle simple sera au final celle de l’intervalle redoublé.

Exemple : On veut qualifier l’intervalle de dixième Ré/Fa.

Cet intervalle est en fait constitué de l’octave Ré/Ré et de la tierce Ré/Fa.

Pour le qualifier, il suffit donc d’analyser l’intervalle de tierce Ré/Fa.

Il y a 1 ton et ½ ton au sein de l’intervalle Ré/Fa. C’est 1/2t de moins que l’intervalle de référence Do/Mi qui possède 2 tons.

On en déduit qu’il s’agit d’une tierce mineure, et donc que le grand intervalle Ré/Fa est un intervalle de dixième mineure.

Conclusion

Et voilà les amis pour ce dossier complet sur les intervalles en musique.

Avec ça, vous avez maintenant tous les outils nécessaires pour pouvoir mesurer tous les intervalles, et ainsi aborder sereinement la construction des gammes et des accords. Comme je l’ai dit en début d’article, les intervalles c’est vraiment LA BASE de tout. Si vous avez compris ça, vous aurez fait un grand pas dans votre maîtrise de la théorie musicale.

S’il vous reste des questions, n’hésitez pas à me les poser en commentaires. Je vous invite aussi à partager l’article pour aider vos amis musiciens qui galèrent encore avec cette notion. Répandez la bonne parole.

Et pour aller (beaucoup) plus loin dans votre apprentissage, vous pouvez aussi me rejoindre dans ma formation Solfège Pratique.

Pendant 1 an, vous recevrez une vidéo par semaine pour tout comprendre de la théorie musicale. Je serai également là pour vous accompagner personnellement dans votre progression et vous ferez parti d’une communauté de plus de 1000 musiciens motivés. (Parce que oui depuis sa création, Solfège Pratique c’est plus de 1000 élèves complétement satisfaits).

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Sur ce, je vous dis à très bientôt pour de nouveaux articles.

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59 Responses

  1. Bonjour Alex,

    Encore un grand merci pour tout ce travail.
    Je vous félicite pour la façon très pédagogique d’aborder les sujets et la générosité de le faire gracieusement.
    Je suis certain que beaucoup d’internautes musiciens en herbe apprécient de leur côté.
    Je ne peux que vous encourager à poursuivre.
    Encore Merci et bon courage.
    Daniel

  2. Bonjour Alex,

    Merci pour cet article très intéressant qui m’a enfin permis de comprendre ce que signifient certains termes du jargon musical que l’on entend constamment.
    J’ai cependant une question concernant les tons et demi-tons.
    Tu as précisé qu’il y avait un demi ton seulement entre mi fa et si do . Est-ce que cela signifie qu’entre mi# et fa et si# et do il n’y a qu’un quart de ton ? Ou le calcul des tons se fait-il autrement pour ces 2 exceptions ?
    merci

    1. Bonjour Gym 3000. C’est une très bonne question, tu as bien fait de la poser :). Comme je l’ai dit dans la vidéo, le demi-ton et la plus petite distance qui existe entre deux notes. Il n’existe donc pas de quart de ton. Un « Mi# » correspondra donc à un Fa (c’est à dire la note se situant un demi-ton directement au dessus du mi), et de la même façon le si# au do. Si tu as bien compris ce principe, je te laisse donc deviner à quoi peut correspondre un Dob et un Fab. 😉

      1. ‘enfin… Les quarts de tons n’existent pas dans notre solfège traditionnel… Va dire aux asiatiques qu’ils n’existent pas du tout 😉

  3. Bonsoir Alex,
    Mille fois merci. Je crois avoir enfin compris ce qu’étaient les intervalles et surtout leur calcul grâce à la simplicité de vos explications et votre patience dans vos démonstrations.
    Vous êtes plus explicite que le livre « le solfège pour les nuls ». Merci encore

    1. Salut Sylvie,
      Être plus explicite qu’un livre des éditions « Pour les Nuls » ça c’est un compliment qui me fait super plaisir 😀 !!! Merci à vous 🙂

  4. Alex, pour résumer mon appréciation je dirais: Merci! Merci! Merci!
    Pour la pédagogie, pour les explications sur l’utilité des différentes notions de solfège,…
    J’ai enfin compris à quoi servent les intervalles et comment on les qualifie pour aider ma fille à préparer son exam de 2ème année. Son livre de solfège omet juste de mentionner que pour qualifier les intervalles, il faut se référer à la gamme de Do Majeur. Du coup, difficile de comprendre la logique. Nous avons donc suivi ce tutoriel ainsi que celui sur les tonalités.
    Now, tout est clair.
    Merci encore – Christine

  5. Bonjour !

    Tout d’abord, merci beaucoup pour cet article ! J’ai juste une petite question – si l’on s’amusait à bémoliser le do, et diéser le mi, quelle appellation obtiendrions-nous ? (je suis tordue, je sais 🙁 ) En pratique, cet accord est une quinte diminuée, mais théoriquement l'intervalle reste une tierce.

    Merci d'avance !

    1. Oh, j’oubliais, je voulais poser la même question lorsqu’on ajoute un double-dièse ou un double-bémol à une note.
      (désolé d’embêter avec mes questions ^-^ »)

    2. Salut Asphodel,

      Avec un bémol au do tu l’abaisses d’un demi ton donc tu te retrouves avec un Si (car il n’y a qu’un demi ton entre ces deux notes à la base). Ça marche aussi dans l’autre sens: si# = Do. Et c’est exactement la même chose avec mi et fa. Mi# = Fa et Fa bémol = Mi. Quant au double dièses et bien il ajoute un ton à la note. Donc Mi double dièse = Fa# 😉

    3. Bonjour Asphodel,
      Tout d’abord ce ne sera pas un accord mais un intervalle car un accord est un ensemble de minimum 3 notes.
      Donc pour répondre à ta question, si on bémoliserai le Do on obtiendrait un Si. Car entre Si et Do il n’y a qu’un demi-ton et si on dièserai un Mi on obtiendrait un Fa pour les mêmes raisons (1/2 ton entre Mi et Fa)
      Pour parler d’intervalles de quinte diminué ou tierce, il faut partir d’une note que l’on appelle « tonique »
      Par exemple avec un Mi comme tonique, la tierce majeur de Mi serai Lab
      (ou Sol# même nôte) car entre Mi et Lab il y a 2 tons.
      Cordialement Fred.

  6. Certes, mais je me demandais juste si cela était considéré dans le cas de figure de dobémol – mi dièse, si ça s’appelait toujours une tierce ou si l’on devait changer le nom en quinte, même si ça « s’appelle » une tierce (et pareil pour les doubles-dièses/doubles-bémols). ^-^ (je suis pas très douée pour m’exprimer clairement, désolée)

    1. Alors si je comprend bien tu cherche à savoir lintetval qui y a entre Dob eu Mi#

      Donc Dob s’appelle Si
      Et Mi# s’appelle Fa

      Donc l’interval que tu cherche entre Si et Fa se qualifie de quinte diminué.

      Cordialement Fred.

  7. Un petit message pour rendre hommage à votre travail et vous remercier de mettre un guide aussi complet et simple à disposition gratuitement. Cordialement.

  8. Salut Alex,

    Je suis Novice de chez Novice en la matière, je me suis donc procurer, le coffret (le piano pour les nuls).
    Voila 3 jours, j’ai télécharger votre book ( L’essentiel du Solfège pour composer) 😉
    Et aujourd’hui j’ai télécharger le livre ( Composer sa musique de A a Z)

    Tous ça pour en arriver a dire, que j’ai appris 10 fois plus et 10 fois plus vite avec vos explications, qu’avec un livre réputé dans le monde entier (voir ci dessus).

    Je vous encourage donc a continuer et vous souhaite bon courage.

    Ps: il me reste énormément a apprendre, mais c’est déjà un bon début.

    Merci

    Oly

  9. Merci Alex, c’est super. J’avais appris le solfège en pension (et on rigolait pas avec ça) mais je n’avais jamais envisagé que je comprendrais quelque chose à l’Harmonie. C’est presque chose faite avec tes explications (enfin jusque là). Je file lire la suite. Merci pour le temps passé à nous rendre moins ignorants!

  10. bonjour Alex
    C’est presque parfait.
    Pour tes vidéos, manque une bonne carte son , t’isoler du bruit de fond et certaines explication me semblent un peu laborieuses (en autre en fin de session vidéo; sur le sujet des intervalles seconde , tierce, sixte et septième diminuer ou pas en plus du mode majeur et mineur)
    Le doute peut persister autrement. Et comme le sujet est essentiel pour la suite !-)

    Merci pour le temps que tu passes à transmettre ce savoir musical .

  11. Bonjour Alex,
    félicitations pour ton cours de solfège et ton guide « comment écrire une chanson ». Je suis en deuxième année de solfège et en quelques heures de lecture je viens d’en apprendre plus qu’en deux ans ! 🙂 Tu devrais devenir prof de solfège ! 🙂
    J’ai une question précise relative à la qualification des intervalles: dans ton cours et dans la vid, tu te réfères exclusivement à la gamme de DO Majeur, mais que se passe-t-il se je cherche à harmoniser une gamme mineur comme de Do Mineur ? Compte tenu du fait que les tons et les demi tons ne se trouvent pas au même endroit (3-4 et 7-8 en Majeur ; 2-3 et 5-6 en mineur) je suppose que dans ce cas, je dois me référer à la gamme de LA mineur, qui est la référence ( la relative) en mineur ? C’est bien ça ? 🙂 merci déjà !

    1. Alain

      Salut Alain,
      Tu as ton compris, pour la gamme mineur il faut partir de la relative mineur de Do majeur soit La mineur comme référence pour cette gamme pour compter les intervalles.

      Cordialement Fred.

  12. Bonjour Alex, un grand merci pour ton super site, j aurais une question: est-ce que un accord est forcément composé de 3 notes et est-ce que les intervalles entre les notes de l’accord ne sont que des tierces ou peuvent varier?

    1. Bonjour,
      Je me permets de répondre à votre question.
      1/ Un accord n’est pas forcément composé de 3 notes, les accords de septième ayant 4 notes et ceux de neuvième 5 notes.
      2/J’ai appris que les notes d’un accord sont sont séparées par des tierces.
      ex : Dans l’accord do -mi -sol, les notes sont séparées par des tierces ( do-mi tierce maj et mi- sol tierce min). Je pense que on ne peut pas varier, càd que je ne pense pas qu’on puisse avoir par exemple un intervalle de quinte entre 2 notes d’un accord ( do-sol-si), pour moi ce serais impossible. Peut être que j’ai faux, mais en tt cas on m’appris qu’un accord est composé de deux tierces empilées et pas un autre intervalle.

  13. Bonjour,
    Il y a quelque chose que je n’ai toujours pas compris, même si la vidéo est déjà très claire. Pour avoir un accord mineur, quelle quinte faut-il choisir ? Et pour avoir un accord majeur ?
    Je passe un examen bientôt, et on ne me donnera au cours de cet examen que le nom de l’accord, La Mineur par exemple, sans préciser la quinte. Mais laquelle faut-il choisir ?
    Merci déjà pour toutes les explications données sur ce site

  14. bravo, c’est l’explication la plus claire que j’ai trouvée !
    d’habitude tous les exemples sont à partir du Do et là avec les définitions par 1/2 tons on retrouve facilement les intervalles quelque soit la note de départ 🙂

  15. Bonjour Alex et merci pour ce travail remarquable.
    Juste une précision concernant le calcul du nombre de notes d’un intervalle pour définir son nom (Seconde, Tierce,…).
    En reprenant un exemple de ton guide, si j’ai bien compris, le résultat devrait être le suivant:
    – intervalle Do-FA# = DO RE MI FA# : 4 notes donc correspond à une Quarte;
    – intervalle DO-SOLb = DO RE MI FA SOLb: 5 notes donc correspond à une Quinte.
    Pourtant FA# et SOLb correspondent à la même note. Pourquoi alors cette différence de nomination?
    D’avance merci pour ta réponse.

  16. Bonjour Alex, Bravo pour la pédagogie ! C’est la première fois que je découvre le moyen mnémotechnique des « Q » pour les intervalles « justes » ! Mais au fait, pourquoi ces trois intervalles ne sont-ils pas logés à la même enseigne que les autres, en ayant droit à « augmenté » ou « diminué », comme les autres ? La seule chose dont, certes, je me souviens « par coeur », comme tout le monde, mais que je n’ai jamais comprise ! Pourriez-vous m’éclairer ? Merci !! MJ

  17. Puis-je me permettre, Juliette,
    Accords majeur ou mineur ont tous une quinte juste. En effet, ils sont composés de deux tierces, l’une majeure, l’autre mineure (tierce + tierce = quinte ; 3 +3 = 5 !!! oui, dans le calcul une note est commune…). En cas d’accord mineur, la première tierce est mineure (1,5t), la 2ème majeure : Do Mib sol. En cas d’accord majeur, (Do Mi Sol), la première est majeure (2 t). Dans tous les cas, la somme des deux, la quinte juste fait 3,5t.
    A noter qu’avec ces trois degrés (Do, Mi, Sol), on peut aussi utiliser :
    – 2 tierces mineures Do Mib Solb (accord de quinte diminuée : Do-Solb 3t) ;
    – 2 tierces majeures Do Mi Sol# (accord de quinte augmentée : Do-Sol# 4t)
    Avec plaisir….

  18. Salut
    vidéos très intéressantes merci beaucoup
    Le demi ton serait la plus petite mesure pour décrire la distance entre deux sons
    j’ai entendu parler de quart de ton ou de dixième de ton dans d’autres modes qui serait quantifiés en comma…
    Peux tu apporter d’autres précisions stp merci d’avance et bonne continuation
    Seb

  19. Bonjour, merci beaucoup pour ces articles très clairs. J’ai une question à propos de ce passage :
    V/ 3) « L’intervalle de référence Do/Sol est composé de 3 tons et ½ ton et l’intervalle Si/Fa possède 2 tons et 2 demi-tons. »
    Pourquoi dis-tu « 2 tons et 2 demi-tons » et pas « 3 tons » ?

    1. Parce qu’il faut faire la distinction entre les demi-tons diatoniques (entre deux notes différentes comme Mi/Fa) et les demi-tons chromatiques (entre deux notes de même nom comme Do/Do#). Et selon la règle, un demi-ton chromatique et diatonique « fusionnent » pour former un ton alors que deux demi-tons diatoniques ne fusionnent pas.

  20. Bonjour,
    merci beaucoup pour votre travail qui me permets de comprendre les notions de solfèges que j’ai appris par cœur ils y a plus de 15 ans sans vraiment les comprendre.
    Merci !

  21. Merci Alex pour tes articles intéressants et clairement expliqués.
    Une question: les termes « majeur » et « mineur » ne s’appliquent qu’à la seconde, tierce ; sixte et septième alors que le terme « juste » ne s’applique qu’à la quarte et à la quinte. Pourquoi cette différence ? En bref, pourquoi n’y a-t-il pas par exemple de « tierce juste » ?
    Merci d’avance à celui qui m’apportera une réponse !

  22. Je rajoute ici un commentaire dans l’idée de convaincre d’éventuels éditeurs qu’évidemment, c’est à toi que l’on doit confier la rédaction d’un vrai livre pour comprendre le solfège, l’harmonie, la théorie musicale… quand on est nul. Merci encore Alex.

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