Pourquoi Lady Gaga et David Guetta tuent la musique

Pourquoi Lady Gaga et David Guetta tuent la musique

Il est vrai qu’il est courant de critiquer et de qualifier de médiocre la musique de David Guetta et Lady Gaga. Mais de là à dire qu’ils tuent la musique! N’est ce pas à un peu exagéré ? A vous de le découvrir dans la suite de l’article !

Avertissement : Avant d’émettre une quelconque critique ou un quelconque jugement, je vous invite tout d’abord à lire l’intégralité de ce billet (un peu long je vous l’accorde^^) au titre volontairement polémique.

Serais-je devenu fou pour m’attaquer au  DJ le plus populaire de la planète et à la « diva de la pop » ayant vendu plus de 103 millions de disques à travers le monde ? (Je vais m’en faire des amis, tiens^^). N’est-ce pas paradoxal pour un site traitant de composition musicale de critiquer ce qui se fait de mieux en termes de ventes dans l’industrie musicale actuelle ? Car après tout, si ça se vend si bien, c’est que ça ne doit pas être si mauvais non ? Et puis franchement, tous les goûts sont dans la nature pas vrai ? Alors qui suis-je pour prétendre que telle musique est bonne et que telle autre ne l’est pas ? C’est clair qu’il est possible que je n’apprécie pas ces artistes à titre personnel, mais de là à dire qu’ils tuent la musique et d’en faire un article c’est franchement exagéré non ?

Eh bien je dirai que non. Bien entendu, je comprends que certaines personnes puissent apprécier leurs titres. Et bien sûr, je sais pertinemment que la perception de la musique est quelque chose de totalement subjectif, et qu’il m’est à ce titre difficile d’émettre une critique envers  un genre musical particulier. Mais au-delà de leur musique, il existe quelque chose de profondément dérangeant  chez ce genre « d’artistes » dont j’aimerais vous parler.

 L’avènement d’une musique-marketing

Afin d’éviter toute confusion, j’aimerais tout d’abord définir le sujet de ma critique et le courant musical que je pointe à travers cet article. Que ce soit clair : je n’ai rien contre Lady Gaga et David Guetta en particulier (ce billet aurait très bien pu s’appeler « Pourquoi LMFAO ou Pitbull  tuent la musique »), mais si j’ai choisi ces deux-là pour le titre de l’article, c’est parce qu’ils représentent parfaitement une dérive que je hais au plus haut point : celle de la musique marketing.

La musique marketing, c’est le fait de faire de la musique dans l’unique but d’engendrer un profit. Autrement dit, faire de la musique marketing, c’est considérer que la musique n’est pas une fin en soi, mais un moyen permettant d’atteindre un autre but : celui de faire de l’argent.

Il est important de ne pas confondre ce concept avec celui de musique commerciale : la musique commerciale étant pour moi une musique populaire passant régulièrement à la radio. Même si la musique commerciale peut être musique marketing, ce n’est pas systématiquement le cas. Il existe en effet des chansons ayant connu leur succès, passant régulièrement sur les ondes, mais créées dans un but purement artistique.

Et attention aux autres amalgames: je ne dis pas non plus que le marketing est une mauvaise chose pour la musique (c’est même essentiel), ni que les artistes ne devraient pas faire d’argent grâce à leur musique (encore heureux^^), non, tout ce que je dis, c’est que la création d’une musique dont le but premier est le profit (ce que font clairement Lady Gaga et David Guetta) peut avoir des conséquences désastreuses sur la musique en général.  Et je vais vous montrer pourquoi dans la suite de cet article.

4 accords pour une chanson

Outre le fait de reléguer la musique au simple rang d’outil et donc de dénaturer sa véritable nature (celle d’être un art), la musique marketing est une aberration par définition. En effet, si le but et la raison d’être de la musique marketing est de générer le plus grand profit, alors elle se doit de toucher le plus de monde possible. Plus l’entreprise a de clients, et plus elle génèrera de bénéfices, logique. Or, si on continue notre petit parallèle avec l’économie : quel est le moyen le plus sûr de toucher le plus grand nombre de prospects ? Facile : proposer un produit qui plaît et qui correspond à tous types de publics. Et selon vous, quel genre de produits s’adapte le plus à la masse ? Bingo, vous l’avez mis dans le mille : les produits basiques.

La musique marketing est donc taillée pour plaire aux masses, et si cette dernière est si lisse, répétitive, et sans intérêt, ce n’est pas par défaut mais par choix : statistiquement elle aura ainsi plus de chance d’être appréciée par un nombre important d’individus, et donc de générer davantage de profits.

C’est pourquoi les producteurs n’hésitent pas à utiliser sans scrupule et de façon incessante la même recette pour générer des « tubes » à la chaîne. Vous vous souvenez de mon article consacré aux 4 accords magiques ? C’est exactement ce dont il s’agit. Il n’existe aucun élan de création artistique dans ce genre de musique. Une matrice efficace a été trouvée, et il suffit simplement de l’appliquer pour que l’affaire soit pliée. Vous ne me croyez pas ? Alors je vous invite à regarder cette excellente vidéo de PV Nova qui prouve que 45 des 60 meilleures chansons club de ces deux dernières années ont été composées à l’aide des 4 mêmes accords : Fa, Sol, Lam et Do. Ce qui veut dire que 75% des chansons que l’on vous propose aux hits parades possèdent strictement la même structure. Sérieux, vous ne trouvez pas qu’on se moque un peu de vous ? 🙂

Alors oui, bien sûr il n’est pas donné à tout le monde de faire des tubes. Ces chansons possèdent d’ailleurs un travail de production formidable, mais si on regarde l’aspect composition dans son sens le plus pur, toutes ces musiques sont d’une pauvreté incroyable.

Un DJ qui mixe sans les mains, une chanteuse qui vend son image plus que sa musique

En creusant un peu, on se rend compte que Lady Gaga et David Guetta (pour ne citer qu’eux), sont vraiment forts pour faire entrer leur musique dans une dimension purement économique, et pour accentuer le processus d’industrialisation musicale. Même s’ils utilisent des stratégies bien distinctes, ces deux « artistes » ont chacun mis en place des techniques dignes des plus grands chefs d’entreprise pour faire tourner leur business.

Pour le premier, son cas devrait être un modèle pour toutes les grandes écoles de commerce qui se respectent. En effet, les chansons connues dans le monde entier et signées « David Guetta » sont dans la grande majorité des cas composées par les autres. Devinette : Qui a composé la grande majorité des titres de David Guetta sur ces trois premiers albums ? David Guetta ? Perdu ! C’est Joachim Garraud ! Pas mal non ? Un mec qui se fait aduler et payer des millions d’euros pour des titres qui ne sont pas les siens… Sur ce point-là, je tire mon chapeau. Autant en tant que musicien, je trouve qu’il ne vaut pas grand-chose, mais en tant que businessman, c’est un très grand monsieur. Big-up David 😀

Dans l’économie, c’est ce qu’on appelle l’externalisation : l’entreprise délègue à des prestataires extérieurs des tâches qui ne relèvent pas de son cœur de métier. David Guetta lui, n’est donc que le producteur, autrement dit l’investisseur : il apporte les fonds permettant de financer le projet musical. Mais puisqu’il finance l’opération, les droits de la chanson lui appartiennent, ce qui lui permet de poser légitiment son nom (euh, sa marque pardon) dessus. Vous comprenez donc maintenant pourquoi chaque fois que quelqu’un me soutient que « David Guetta fait de la bonne musique », ça me fait doucement sourire. 🙂

Pour Lady Gaga, c’est un peu différent. Je reconnais que la miss joue du piano, et qu’elle participe à la composition de ces titres. Cependant, tout comme notre ami David, la Lady possède la fâcheuse tendance à faire entrer sa musique dans une logique d’efficacité économique. Et son arme à elle, c’est le marketing et la communication. Tout est bon pour faire parler de soi, et à posteriori seulement, de sa musique. Je ne critique pas cette stratégie, elle est même très efficace. Ce que je trouve dommage, c’est que son cas prouve qu’il est parfaitement possible qu’un musicien accède aujourd’hui à une notoriété durable par l’intermédiaire d’autre chose que de sa musique. Certains parleront de génie artistique et de création d’univers, moi je parle plutôt d’artifices et de provocations incessantes dans le but de masquer des compositions creuses. Je ne remets pas en cause le fait de créer un univers : David Bowie, Kiss, Klaus Nomi l’ont d’ailleurs fait à merveille. Mais eux au moins, ils avaient aussi la musique. Et surtout, ils n’étaient pas obligés d’aller dans la surenchère pour pouvoir exister au fil du temps.

Cette stratégie du marketing de choc et de la provocation est très répandue dans le monde économique. Elle est notamment utilisée avec succès par Michael O’Leary, le PDG de Ryanair.

 Avez-vous le choix de ce que vous écoutez ?

Vous allez seulement me dire que j’exagère, que je tire des conclusions hâtives et qu’au final Lady Gaga, David Guetta et tous les artistes de ce genre ne font de mal à personne. Certes ils font de la musique pour s’enrichir mais après tout, ça les regarde non ? Ok, ce sont des businessmans plus que des musiciens, mais ensuite ? Quel mal y-a-t-il à cela ?

J’aurais surement partagé ce point de vue si le matraquage médiatique de leurs chansons n’était pas si important. Je comprends parfaitement qu’un artiste ait à communiquer pour attirer vers lui de nouveaux auditeurs, mais entre communiquer pour faire connaître un produit, et communiquer pour l’imposer, il y a une énorme différence. Chaînes musicales, radio, presse, Top 50, ce sont toujours les mêmes chansons qui y sont représentées. Comment pouvez-vous me faire croire que j’ai la liberté d’écouter ce que je souhaite si 75% des musiques diffusées dans les lieux publics et dans les médias de masse sont les mêmes ?

Et c’est ça qui me dérange et que je trouve destructeur : leur musique est tellement diffusée, que les gens finissent par l’accepter, et surtout, finissent par accepter qu’une musique aussi pauvre puisse devenir la norme musicale. Pourquoi croyez-vous qu’il y ait autant de chansons pourries années après années ? Si Sofiane a bien réussi à faire un hit avec Nabila, pourquoi les autres iraient se fouler à créer de la musique recherchée ?

Pour que vous vous rendiez bien compte de la puissance et de la raison d’être de ce matraquage médiatique, je vous invite à imaginer la situation suivante :

Imaginez un monde où les médias ne feraient l’éloge que d’une seule et unique marque de pâtes. Imaginez ensuite que ces pâtes soient présentes en immense majorité dans votre magasin. Vers quelle marque de pâtes vous dirigeriez vous spontanément une fois en magasin ? Vers les pâtes inconnues du fond du rayon ? Ou plutôt vers les pâtes constamment présentées à la télé et magnifiquement exposées en têtes de gondoles ?  En analysant à postériori cette situation, pensez-vous réellement que vous avez été libre de choisir la marque de pâtes de votre choix ? Bien sûr, fondamentalement vous avez toujours le choix de choisir la marque que vous voulez, mais pensez-vous sincèrement que les chances de choisir la marque de votre choix soient égales au départ? (Et si vous rajoutez à cela le fait que le goût de ces pâtes ait été étudié pour s’adapter au plus grand nombre, vous comprendrez alors la raison du succès de ces pâtes et donc de la musique marketing en général).

Et c’est là l’autre danger de la musique-marketing : elle rétrécie nos choix et nos perspectives musicales en nous imposant un type de musique unique. De plus, cette pratique a pour autre conséquence d’occulter les artistes méritant réellement de figurer en haut des chars. Trouvez-vous normal de devoir fouiller des heures sur internet pour trouver de la musique qui vous plaise quand Sexion d’Assaut et Colonel Reyel passent en boucle à la radio ? (A ce sujet, je vous invite également à relire mon article : 10 façons d’enrichir votre culture musicale). Et à votre avis, pourquoi ce type d’artistes passe constamment sur les ondes ? Parce que leur musique vaut la peine d’être diffusée ? Bien sûr que non ! Encore une fois, c’est la logique commerciale qui prime. Saviez-vous par exemple que Fun Radio était l’un des plus importants partenaires commerciaux de David Guetta ?

Voilà donc un autre paradoxe et une autre dérive de ce type de musique : dans un monde où la musique est normalement considérée comme un art, les valeurs définissant la popularité d’une chanson sont très très loin d’être artistiques.

Vers une uniformisation et une régression de la culture

Il existe une autre conséquence néfaste liée au fait de considérer la musique comme pur outil de performance économique. En effet, créer en masse les mêmes musiques, favorise l’uniformisation culturelle, et ce phénomène peut-être relativement dangereux. D’une part, parce que sans diversité il n’y a pas de richesse, et d’autre part, parce que sans évolution, une entité est forcément condamnée à mourir sur le long terme.

Vous n’êtes pas sans savoir que les différents courants musicaux proviennent d’une évolution des genres du passé grâce à une innovation qui a eu lieu à un certain moment. Par exemple, le blues a donné naissance au rock’n’roll grâce à une accélération du tempo général, et le reggae provient quant à lui de l’utilisation de l’écho dans la structure rythmique du Rhythm’n’blues. Or, comment faire évoluer un genre musical ne présentant aucune originalité et restant constamment fixe au cours du temps ? Comment engendrer une évolution et de nouveaux courants musicaux avec une musique qui se répète ? Quel est donc l’avenir de cette musique ?  Et quel est donc l’avenir de la musique en général, puisque malheureusement ce courant musical devient majoritaire et normé ?


© Papyleblues

 Et plus que la musique en elle-même, on touche ici directement à la régression de la culture au sens large, la musique  étant pour moi un élément essentiel de la culture. Chaque type de musique a en effet permis d’exprimer un message, ou représenter une idéologie à travers l’histoire : le blues a par exemple porté le message de la condition du noir américain du 19ème siècle, le rock psychédélique celui du mouvement hippie des années 70, le rap celui du soulèvement du Bronx, et le jazz à quant à lui permis la rencontre et la fusion des cultures occidentales et africaines. Vous voyez donc bien que chaque courant musical est intimement lié à l’Histoire. Au fil des siècles, la musique a ainsi contribué à participer ou à exprimer des évènements importants de l’histoire de l’Homme.

Mais dites-moi, que peut bien raconter une musique ne portant aucun message ? Quel aspect culturel peut bien revendiquer une musique qui n’a pas d’autre raison d’être que celle de créer de l’argent ? Créer de la musique pré-formatée, n’exprimant rien, et n’ayant aucun but propre, participe donc à priver la musique de sa dimension sociale et culturelle.

Conclusion 

J’ai volontairement poussé certaines réflexions afin de vous inciter à réfléchir sur ce genre musical de plus en plus envahissant. Je reste personnellement convaincu que la musique est moyen d’expression extraordinaire et qu’il est consternant de voir qu’elle en soit réduite à devenir de plus en plus un simple outil économique. Certains diront que le succès attire la convoitise et que je suis jaloux. Peut-être. En attendant, je suis très bien comme je suis à écouter des musiques qui me font vibrer, et qui au moins ne sont pas vides comme des coquilles.

Ps : J’aurais très bien pu évoquer les cas de plagiats gravitant autour de toutes ces musiques et de tous ces artistes. Des exemples, j’en ai des tonnes, mais je m’en suis abstenu par souci de longueur d’article. 😉

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242 Responses

  1. Article très intéressant. Oui la musique semble être à un âge je dirais…statique. Certes on a des genres musicaux qui continuent d’évoluer sans cesse (encore heureux), mais de façon général ce n’est plus tellement le cas. C’est une chance de pouvoir tirer de la culture du monde musical, mais il semblerait qu’avec les musiques pré-formatées d’aujourd’hui, celle-ci laisse sa place au business. C’est un avis personnel mais je trouve vraiment fatiguant le fait d’être réveillé tous les matins par la même musique éléctro-chiante du moment, et à la même heure parce que je n’est pas changé de radio. (Musique que je vais retrouver le soir en rentrant du lycée avec un peu de chance). On fait malheureusement parti des pays où les radios sont les plus formatées…
    Mais bon, heureusement que de nouveaux groupes, chanteurs ou chanteuses arrivent pour brasser un peu l’air de temps en temps 🙂

    1. Je suis d’accord avec tout ce qui a été écrit. La conséquence de tout cela est qu’il est difficile pour un musicien de vivre de son art tant les moyens (médias, production) sont accaparés par une poignée d’individus, et que de plus on veut nous faire croire que la musique, c’est ça, et uniquement ça. Ils se sont même accaparé le mot musique. Le terme « musique » englobe tous les genres (classique, jazz, pop, brésilien, chanson, etc…) alors que maintenant la plupart des gens pensent que la chanson est « la musique » (les victoires de la musique), écrasant ainsi tout le reste. Il m’est arrivé de lire ou d’entendre à la suite de l’écoute d’une musique instrumentale: « C’est pas mal, mais il ne manque pas quelque chose? Il n’y a pas de paroles… ».
      Voilà où on en est après cette dictature de la musique chantée depuis des décennies. Les musiques pop et rock des années 70, où les instruments pouvaient s’exprimer autant que la voix, sont devenues des musiques lisses et formatées. Il n’est pas rare lorsqu’on écoute un titre à la radio, et quand arrive le chorus de guitare (ou autre) à la fin, que celui-ci soit shunté pour passer au titre suivant.
      Bien sûr, avec la multiplication des médias et internet en particulier, je peux trouver à écouter et découvrir énormément de choses, mais pour la majorité des gens, il faudra se contenter des tubes qu’on nous matraque plusieurs fois par jour.

      1. Ahah, Ouvrar petit malin qui monte son message en repondant sans repondre, et bien je fais pareil tiens 😀
        Bon article. Encore que j’ai vu Gaga en Live et elle mise sur le spectacle, ça reste commercial mais pour se demarquer des fils de, il faut inover meme dans le commerce.

        L’auteur ayant fait des etudes commerciales, je suis rassuré de lire ceci.
        Dans un commentaire précédent j’explique qu’il est possible de faire aimer une musique aux gens à condition qu’ils soient heureux au moment ou ils l’ecoutent. (d’ou le matraquage). La clef c’est celà.
        Mais comment les commerciaux peuvent-ils nous rendre heureux ? Vont-ils nous droguer ?

        1. Lady Gaga mise sur le spectacle ? Certes, c’est possible, mais c’est la base d’un concert sensé donner envie de bouger, dans un concert d’AC/DC le chanteur s’accroche à des cloches, à Shaka Ponk il y a un singe (Goz) projeté en grand qui chante et joue des percus pendant que les chanteurs sautent dans la fausse en pogo… Ça c’est vraiment du spectacle, Lady Gaga ne fait que reprendre des recettes déjà exploitées depuis des décennies de concerts.
          Le matraquage médiatique a un seul but, maintenir la masse là ou elle est car elle rapporte de l’argent à tout le monde, aussi bien aux artistes qu’aux chaînes de télé (je pense à NRJ12 et toutes les chaînes de plus en plus poubelles), aux radios… Pourquoi vouloir diviser la masse en petits groupes d’amateurs alors qu’un immense groupe unique et plat permet de se faire une quantité d’argent monstrueuse. On donne des bananes au singe pour pas qu’on se fasse chier à aller chercher des fraises, rien de plus.

    2. Je ne sais pas quand cet article a été écrit, sans doute plusieurs années puisque les deux cibles sont un peu plus discrètes ces derniers temps, donc j’arrive après la bataille si on peut dire, mais je voulais quand même laisser mon petit avis :

      Le sujet est intéressant mais l’article a un goût de « c’était mieux avant » qui a tendance à m’agacer, quelque soit le sujet abordé.
      La musique marketing existe depuis bien longtemps déjà et a sévi dans la plupart des styles musicaux en vogue à leur époque. Quelques exemples : la tecktonic, l’eurodance et les boys band des années 90, la new wave, le disco, les yéyés en France avec des adaptations de succès anglophones etc.
      Bien sûr, tout n’est pas à jeter dans ces styles (sauf la tecktonic et les boys band !), loin s’en faut, et plusieurs artistes de renom ont percé dans ces styles là avec une musique vraiment personnelle. Mais combien de clones sans saveur générés en réaction à ces succès ?
      La seule différence avec notre époque, c’est que la technologie ne permettait pas de produire aussi facilement, et qu’il fallait de vrais musiciens pour les musiques non électroniques. Mais la démarche est strictement la même, à savoir produire de la musique accessible au plus grand nombre, souvent dansante, et portée par un frontman ou une frontwoman correspondant aux critères marketing de l’époque, parfois talentueux, d’autres fois non.
      Johnny par exemple n’a pas composé grand chose de sa carrière, et pourtant il incarne une musique, assez variée car changeante selon l’époque et les modes, qu’il n’a pas écrite, et quasi personne ne s’interrogera sur le nom du compositeur. Et Johnny a un minimum de talent. Mais comme Lady Gaga qui danse très bien et chante tout à fait correctement, et qui en plus compose un peu!

      Tout ça pour dire que le phénomène est largement plus ancien que l’avènement de Guetta et Lady Gaga, et jusqu’à preuve du contraire, on fait encore de la musique de qualité !

      Et musique de qualité n’est pas forcément synonyme de richesse harmonique et mélodique. Sinon, on fout à la poubelle une grosse majorité de la musique dite « populaire » : folklorique, blues, swing, rock, pop etc.
      La musique occidentale est faite ainsi, de tensions et de résolutions, notre éducation musicale nous conditionne à vouloir entendre le 1er degré après le 5eme, ça ne changera pas du jour au lendemain, et tant mieux peut être!

      Ce qui en revanche a fortement évolué, c’est la façon de consommer de la musique, et le modèle n’est sans doute pas satisfaisant pour la plupart des artistes. Mais il apporte également une visibilité considérable, dans un océan de propositions… Est-ce un bien ou un mal? Le futur le dira.

    3. Depuis les boys band en 1997 on est rentré en dictature . Ça c est dans la masse. Il y a aussi à Paris les imposteurs qui fonts en 3 accords 7 ème ou trois accords scout et des paroles pas vraiment poétiques qui ont tout pouvoirs car ils sont fort en business et copinage avec enveloppe à l appui.
      Je suis musicien depuis 1983 guitare chant. J ai composé pas mal de choses et très varié. Et c est très difficile d avoir un public aujourd’hui pour ces deux causes

    1. Je ne pense pas que le terme « élite » soit approprié.

      Ce n’est pas parce que l’on fait partie d’une « minorité » que l’on fait partie de l’ « élite ».

      1. Dans le cas présent, la minorité dont on parle écoutera de la musique plus « savante », moins viscérale, demandant une certaine culture historique et artistique, une certaine initiation, pour être appréciée. En tant que telle, c’est donc une musique réservée à une élite, qui parle à tout l’être humain et lui élève l’esprit, plutôt que l’abrutir a coup de tam-tam, fut il électronique.

          1. Le mot « élite » n’est peut-être pas bien choisi mais ta citation l’est encore moins. Ce qu’il a voulu dire c’est que le petit groupe cultivé se détache d’une masse informe et plate. Il faut dire ce qui est, je ne pense pas que les grands PDG et autres hommes politiques écoutent du David Guetta par exemple. La question est : comment faire pour que la masse se disloque d’elle même pour rattraper cette « élite » qui n’a pas lieu d’être

        1. Django reinhardt aimait la musique classique, jazz, ect …

          La communauté des gens du voyage, tzigane ont une grande sensibilité et compréhension de la musique aussi…

          ils sont là « l’élite ».

  2. C’est un article polémique très bien argumenté et qui fait réfléchir!
    Le meilleur de tous jusqu’à présent je pense, continue de nous surprendre!

  3. Pouhaha! L’article des compositeurs rageux en puissance!! ^^ vous êtes jaloux c’est tout.. na!
    < je plaisante bien sur, je pense qu'aucun des visiteurs de ce site ne prendra la défense de Mr ga'y'tta. simplement par ce qu'on est ici pour apprendre à composer et non pour reproduire une musique accessible à un enfant de 5 ans. Oui ça fonctionne et c'est abominable d'écouter fun radio, mais sur une radio il y a un bouton "stand by" et encore mieux il y a une prise que l'on peut débrancher [un carton= 30cents, et hop au placard!!]. Maintenant il ne faut pas oublier que la musique c'est vaste et les diffèrent types d'auditeurs sont incalculables, mais en gros nous avons 2 catégories :

    1
    – Les producteurs et compositeurs qui analysent sans cesse la musique et qui entendent ce qui est travaillé et ce qui ne l'est pas; les puristes fans fidèles à un mouvement qui vous dirons "kurupt avais un t-shirt rose et un bouton sur le front lors de son concert en 92" "quoi tu savais pas? t'y connais rien au hip hop toi. Moi j'ai 58 giga de rap et c'est pas du commercial t'as vu j'suis un vrai!" [ catégorie "je vis pour la musique" ] < souvent à fond dans un ou deux styles particuliers.

    2
    – Les enfants qui écoutent n'importe quoi donc " fun radio et co ainsi que le générique culte de dbz (version doroté)..; Les gonzesses qui écoutent la radio pour chantonner ou pour danser peut importe ce que c'est tant que ça leur remplis le cerveau, les jeunes qui ont gravé un souvenir sur une musique en boite ou autre, et tout les gens qui n'aiment pas le silence (au travail, en voiture etc) [ catègorie " ouais ouais la musique c'est trop bi.. au faite je t'ai pas dit! j'ai l'nouvel I phone!" –' < eux écoutent de tout.

    < forcement il y a plus de monde dans la deuxième catégorie, donc les daubes simplistes qui passent à la radio c'est pas demain que ça va changer, si les gens se foutent de la musique pourquoi se prendre la tête à leur offrir une œuvre d'art ? Et puis pour les autres il faut croire qu'à notre époque les compositeurs sont faiblards car dès que quelque chose sort de l'ordinaire "skrillex ou justice pour l'électro" on en entends quand même bien parler même si moins médiatisé, certains albums s'inscrives comme classique "durables" on entend encore des vieux Daft Punk, ou un Satisfaction aujourd'hui or les tubes d'été durent 6 mois et disparaissent comme ils sont venus sans laisser de traces car sans âmes..

    Voyons ça comme quelque chose de positif, si 90% des artistes célèbres sont des déchets et se vantent de leurs compo bâclées rattrapées par une qualité sonore et un son punchy (le limiteur bloqué à 0db du début à la fin), cela nous laisse une chance de sortir du lot avec un travail propre ! "si il n'y avait que des bach, mozart on en prendrait plein les oreilles mais la nous serions dans la merde !)

    1. Salut Alex !
      Bravo encore pour ton site et surtout cet article dont le sujet est vraiment très intéressant.

      Je ne suis pas d’accord avec toi.
      D’abord la musique est une question de qualité, chaque morceau possède un caractère plus ou moins développé en lui même qui nous permet de prendre du plaisir en l’écoutant. Seulement plus un morceau de musique est de « qualité » (densité de notes, complexité de la grille, du rythme, etc …) alors plus il demande d’attention pour l’écouter.

      Or les producteurs, comme tu l’as dit, se fixent sur la volonté de la majorité pour créer leur musique, et il se trouve que dans nôtre monde moderne, les gens n’ont pas le temps de se concentrer pour écouter tel ou tel morceau de musique « de qualité » : il leur faut du simple, du concis, du bref.

      Car maintenant il existe une nouvelle branche dans la musique, celle de la musique fonctionnelle. Les artistes cherchent à créer un titre spécialement pour les boites de nuit, pour les fêtes, ou pour une quelconque ambiance qui viendra accompagner un évènement au lieu d’un objet qui se suffit à lui même et qu’on écoute dans sa chambre sans rien faire d’autre que l’écouter (comme on faisait avant avec les tubes des années 80, plus riches artistiquement).

      Mais en fait les gens (qui aiment la musique), ont besoin des deux. On ne peut pas manger du caviar à chaque repas. La musique « riche », c’est la même chose : une activité qui demande beaucoup d’attention pour en apprécier l’intérêt. La musique marketing est bonne à écouter dans la vie de tous les jours en guise d’accompagnement, alors que la musique de qualité intervient de temps en temps nôtre vie auditive avec un impact d’un autre genre mais moins accessible.
      Personnellement je suis fan du trio de guitariste Paco de Lucia, John Maclaughlin, Al Di Meola, et les écouter en boite de nuit ou en fond pour travailler serait à la fois du gâchis et de l’incommodité car c’est une musique puissante qui peut être frustrante si l’on ne rentre pas dans leur jeu.

      Mais parlons de la qualité de la musique marketing. Une musique simple est-elle de mauvaise qualité ? Je pense que non. Qu’est ce que la musique ? La musique c’est une somme de procédés sonores qui stimule nôtre cerveau. Et ces procédés ceux sont justement des similitudes entre les sons. L’harmonie elle-même découle de ceci : les notes ont plus ou moins le même écart entre elles, donc s’est harmonieux. Ensuite il y a des écarts différents dans une gamme (tons et demi-tons) et les deux demi-tons d’une gamme majeure posent un point de repère pour nôtre cerveau qui voit alors se dessiner des schémas mélodiques. Ainsi de suite, jusqu’à la notion de « thème » de « refrain » qui ne sont en eux que des répétitions par définition.
      En règle générale la musique est un jeu de création schématique redondant qui peut alors laisser place à quelques « surprises » harmoniques ou rythmiques ( mise en valeur de la sensible, écarts prolongés entre les notes, syncopes, émioles, etc …) pour créer du plaisir puis à un retour au schéma de base pour créer l’apaisement (principe du solo instrumental suivi par la reprise du thème). C’est la base de l’improvisation et de la composition.

      Et alors la musique marketing ? elle utilise simplement les même procédés, je pense aux phrases rythmiques de David Guetta, aux mélodies de Rihanna (mais bon on va pas détailler hein ?! :-D) mais avec la seule caractéristique supplémentaire d’avoir un rythme immuable (qui peut paraître lassant) mais qui en fait permet aussi d’atteindre le nirvana ou la jouissance quand on rentre (à fond !) dedans en se laissant aller, mais pas en se concentrant sur la musique comme on fait d’habitude avec Queen ou quoi que ce soit de « qualité artistique ».

      Conclusion :

      La musique marketing ne nuit pas à la diversité de la musique en général mais au contraire y participe car elle constitue en elle-même un nouveau genre fonctionnel adapté à la vie des citoyens modernes que nous sommes. Les autres genres subsistent toujours ( et oui il y a quand même pas mal de gens qui aiment vraiment la musique et qui écoute du vrai art comme on dit, et ce de manière personnelle).

      La musique marketing n’est pas mauvaise en elle-même. La question n’est pas de savoir « est-elle complexe ? » ; non en effet elle est plutôt simple, mais tempis s’il y a toujours que quatre accords immuables tant que cela procure toujours du plaisir. C’est une autre façon de l’aborder.

      1. Salut Manou ! Merci pour ton commentaire très complet et très intéressant :).

        Tu pointes quelque chose de très intéressant en disant que la musique-marketing participe à la diversité musicale puisqu’elle représente en elle même un genre de musique venant s’ajouter à ceux déjà existants. C’est vrai, vu sous cette angle tu as raison ;). Après comme je l’ai dit dans l’article, tout est une question de dosage, et il faut faire attention à ce que ce courant ne devienne pas majoritaire au risque d’occulter les autres (ce qui est malheureusement en train de se passer, au vu du matraquage médiatique existant pour ce courant musical).

        J’aimerai néanmoins revenir sur deux points importants pour éclaircir certaines choses et éviter les confusions:

        Il est vrai que j’ai dénoncé dans cet article le processus de simplification dont ces chansons font l’objet. Cependant, cela ne veut en aucun cas dire que toutes les musiques simples sont mauvaises. Je ne définis en aucun cas la beauté d’une musique à sa complexité. J’adore par exemple certaines chansons des Beatles qui peuvent être simplistes tout comme je peux détester certaines chansons de Bethoven qui utilisent 4000 suites d’accords différentes :). Ce que je dénonce, c’est qu’un processus de simplification est volontairement mis en place pour faire s’adapter les chansons à la masse, et donc générer un profit. Mais en aucun cas, je n’ai extrapolé cette pensée en définissant que toutes les musiques simples étaient mauvais et à contrario les plus complexes supérieurs. Nuance ! 😉

        Ensuite, tu parles de musique « fonctionnelle », c’est à dire de la musique adapter pour danser et faire la fête. Mais encore une fois qui te dit que cette musique ne peut pas être de bonne qualité non plus ? Regarde Daft Punk: c’est de la musique pour danser mais ils ne sont pas dans une logique de musique marketing et leurs compositions sont en tous points supérieurs à celle de Guetta & Co.

        1. Salut Alex !

          Je me permets d’intervenir (je sais, c’est malpoli, rhooo :3 ), parce que je crois qu’on a un peu tous tendance, souvent, à ne pas donner assez d’attention aux mots 🙂 Dans cette histoire, ce sont les idées de fin et de moyen qui sont importantes je crois ! En boîte, je vais écouter de l’électro, parce que j’aime ça, sinon je n’irai pas en boîte, mais je n’écoute pas de l’électro PARCE QUE je suis en boîte et qu’il FAUT que j’écoute de l’électro ! Lorsqu’on se met à la place de l’artiste, c’est la même chose ! Le type va pas arriver et se dire « tiens, j’ai envie de faire de la musique qui passe en boîte, alors je vais faire de l’électro », à moins qu’il le fasse dans une démarche purement marketing, en oubliant justement le principe de la musique qui est un art ; mais je parle d’un vrai artiste. De la même manière, un groupe de pop ne va pas se former dans le but de jouer aux Eurocks, mais c’est parce que des gens ont formé un groupe de pop qu’ils vont pouvoir jouer aux Eurocks, etc, etc. ce n’est qu’une question de but, le moyen ne doit pas remplacer la fin. Pour ce qui est de l’argent, c’est la même chose. Gagner de l’argent de sa musique est un MOYEN de progresser dans son projet musical (achat de nouveau matériel, enregistrement d’une démo, etc), mais l’argent ne doit pas être la FINALITÉ de la musique, c’est la musique, en tant qu’art, qui doit être une fin. Enfin je crois que tout ça a déjà bien été expliqué ! 😉

          Pour ce qui est de votre peur que la musique de masse fassent tomber les autres aux oubliettes, j’ai envie de vous rassurer et de vous dire qu’à toutes les époques il y a eu un genre dominant, il y a toujours fallu un mouvement de masse pour guider les gens sans ouverture d’esprit (si j’ai la flemme de choisir quelle marque de pâtes acheter, parce que je n’ai pas l’initiative de faire des recherches pour en découvrir de nouvelles, et bien je vais choisir celle dont on me fait de la pub, et que tout le monde achète également ! Sans compter que ces pâtes-la possèdent un ingrédient secret (je pense d’un coup à la sauce secrète des pâtés de krabs) qui leur donne un goût superbe, sans que je me doute que les pâtes d’à-côté ont sûrement un goût tout aussi exquis… peut-être même plus ! mais à quoi bon, j’ai déjà ce qu’il me faut, et d’ailleurs, les pâtes « d’à-côté » sont peut-être meilleures, mais leur goût étrange, trop différent, il me faudrait plus de temps pour les apprécier, ils ont rajouté beaucoup trop d’épices dans la sauce secrète… oh et bah non, je ne vais pas perdre mon temps à les apprécier, trop complexe pour moi, j’ai la flemme ! Et puis de toutes façons, c’est ringard de vouloir découvrir des autres pâtes. Je préfère manger un bon McDo plutôt que d’aller dans un restaurant gastronomique !) ; enfin voilà, les restaurant gastronomiques existeront toujours, alors que le McDo sera sûrement vite jeté à la poubelle ! (du moins, je l’espère quand je vois ça : https://composer-sa-musique.fr , enfin bref, hors sujet ^^) – En 2013, beaucoup ont eu une très grosse pensée pour la mort de Ray Manzarek… Je ne préfère pas imaginer les folles réactions lorsque l’on nous apprendra la mort d’Angus Young ! Mais sérieusement, qui s’est réellement préoccupé de la mort d’Amy Winehouse, à part les médias qui en ont inhumainement fait la PUB pour attiser notre pitié et nous faire acheter ses albums ? Faire de la pub de personnes décédées, c’est sympathique ça aussi non ? :c

          Après tout, la musique de masse n’est pas si mal, du moment que certains soient capables de s’ouvrir l’esprit et de découvrir d’autres choses 🙂 et ce sont à ces personnes-là d’éduquer leurs enfants de sorte à ce qu’ils ne soient pas aussi renfermés que la masse !! c’est à eux qu’appartient l’avenir musical 😉

          Bonne continuation 🙂

      2. Excellente conclusion.

        Cette musique des masses et du remplissage participe effectivement à la diversité des styles.

        Bénis soient les gens qui prennent encore le temps d’ECOUTER de la musique.

        1. Mais toute musique a une fonction dans la société. Il faut arrêter de croire que la fonction « salit » l’art, qui lui se situerait dans une sorte d’éther divin dégagé de toute contingence… Si l’art fonctionnel n’est pas de l’art, alors enlevons de la catégorie « art » la moitié des oeuvres considérées comme telles par la société contemporaine: des oeuvres religieuses (parmi d’autres Michel-Ange, et en musique Pergolèse, Bach, Haendel) au mobilier « fonctionnel » de l’art nouveau, des musiques de danse (Daft Punk, une bonne partie du swing, mais aussi les Suites de Bach) aux musiques de film, dont la fonction est de servir la narration de l’image… Tout cela sans compter la musique de divertissement (de l’opéra baroque au concert moderne, on en a une tripotée).

          Enfin bref, si la fonction est la mort de l’art, alors l’art est sûrement mort-né.

      3. je pense que vous vous cassez la tête pour pas grand résultat :

        moi en tant que compositeur de mélodies romantiques j’ai établi 3 critères qui font un morceau éternel
        1 -tout d’abord la mélodie doit être inédite je ne dois pas avoir la désagréable impression d’avoir déjà entendu la ritournelle bien faisandée
        2 – la mélodie doit être belle , si tu chiales pas ( de bonheur ) c’est qu’il y a un os et ne venez pas m’arguer que la beauté est subjective Nabilla a prouvé à tous que c’est faux Kant avait bien raison en disant que  » le sentiment du beau et du sublime est universel et sans concept  »
        3- elle ne doit pas être téléphonée ce qui exclue d’emblée 90 % des titres dans le saint des saints par exemple toxic de spears est une daube puisque je peux prévoir la mélodie . la répétition est vraiment la marque des mauvais compositeurs en mal d’inspiration mais aussi la mélodie peut être téléphonée parce qu’on utilise le même canevas la même logique il faut des accords qui surprennent presque à chaque mesure pour y échapper c’est ce que j’appelle la richesse d’une mélodie

        Avec ces 3 critères toutes les combinaisons sont offertes :
        une mélodie inédite mais dysharmonique
        une mélodie belle mais déjà entendue
        une mélodie belle et jamais composée mais téléphonée

        Il y a une seule exception et de taille c’est quand un arrangeur ou une orchestration de génie améliore et sublime une mélodie déjà existante et moyenne de surcroit
        je pense pour l’orchestration à l’arrangement sublissime de « Bonita » de tom jobim le créateur de la bossa nova un arrangement qui propulse la chanson dans les 10 plus belles mélodies de tous les temps écoutable sur l’album de sergio mendez « the great arrival  » ici :
        https://composer-sa-musique.fr

        et je pense pour l’arrangement qui sublime une mélodie moyenne à  » ect tolka mig  »
        ( « il n’y a qu’un instant » en russe ) arrangé par igor kroutoî écoutable ici
        https://composer-sa-musique.fr

        donc le grand secret de la belle mélodie c’est de trouver la meilleure note possible et ce pour toutes les notes !!!!

        si vous êtes capable de composer un tel morceau avec les 3 critères c’est que vous avez le DON auquel aucun conservatoire ne formera jamais …

  4. C’est même pas que le marketing le problème! Par exemple, Apple est une boîte qui marche très bien sans pour autant faire des produits basiques (et je suis tout sauf pro-Apple, c’est le moins qu’on puisse dire) ! C’est carrément du marketing mass market bête et méchant !

  5. Article très intéressant (en tout cas à mon avis), peut être parce que je suis d’accord avec l’auteur et parce que je partage le même point de vue sur la musique.

    Je l’invite à regarder cette vidéo d’un groupe de musique australien qui reprend des grands succès musicaux avec les 4 mêmes accords :

    https://composer-sa-musique.fr

    1. Excellent sketch et je suis certain qu’ils auraient pu continuer longtemps… Si on en croit l’article, ça fait pas mal de musiques dans lesquelles « Il n’existe aucun élan de création artistique ».

      Juger de la qualité musicale en fonction du nombre d’accords utilisés ne me paraît pas un bon critère. Sur ce critère, on jette une bonne partie du blues et du jazz. Je pense que ce serait dommage 😉 On considère sans élan de création artistique aussi les musique a-tonnale, dodécaphonique ou minimaliste (je parle de Steve Reich, pas de techno ;-))

      Sur le marketing musical, un exemple plus ancien et bien huilé me vient à l’esprit: la Motown*. Je ne pense pas que la Motown ait tué la musique 😉

      Sur l’uniformisation de la culture, c’est comique de dire ça en 2013 où il n’y a jamais eu autant de radios, de webradios, de podcasts, etc, bref, autant de choix 😉

      * https://composer-sa-musique.fr

      1. Certes le blues, pour ne citer que ce style, utilise allez, 3 accords (encore moins que les 4 cité dans l’article), qui tournent sur le même schéma tout le long du morceau. Pour autant je ne trouve pas ça comparable avec ce qu’on entend actuellement. Le blues n’a jamais été commercial, le jazz à peine plus. Il y a dans ces styles, malgré l’apparence « basique », une certaine recherche artistique, de l’improvisation, une part de « soul » qui font que ça va touché une fibre en toi (ou pas si tu n’aimes pas , je dis « tu » en général hein, ce n’est pas perso).
        Pour les musiques atonnales et autres que tu cites, ne mélangeons pas non plus : certains les considèrent comme de l’anti-art, mais c’est un peu comme pour la peinture contemporaine, ou certaines oeuvres novatrices, elles sont décriées parce qu’incomprises je pense, pas par manque de créativité ou de recherche. Et puis quelqu’un comme Steve Reich puisque tu le cites n’a jamais été aussi connu et adulé que David Guetta et ne le sera jamais.

        Motown… oui, en effet, il y a une logique commerciale dans la stratégie du label (en même temps un label qui produit sans avoir cet objectif en tête va droit à sa perte, c’est quand même à la base pour faire des bénéfices qu’ils produisent).
        Par contre la encore, comparons ce qui est comparable. Derrière les tubes de motown, il y avaient plusieurs compositeurs, des vraies voix, et un groupe de musiciens géniaux mais méconnus qui ont imprimé de leurs pattes tous les morceaux, grâce à leurs styles perso. Je t’invite d’ailleurs à voir ce documentaire à ce sujet, si tu ne le connais pas 😉 :

        Motown : la véritable histoire – Bande annonce… par _Caprice_

        Motown a au contraire ouvert la voix à d’autres styles, tels que le R&B actuel, le rap, et j’en passe, et s’est inspiré de plein de styles comme le jazz, le blues, le gospel, la musique sud-américaine, etc…

        Certes il y a énormément de radios, podcast et autres actuellement, mais ce qu’on entend sur celles qui font le plus d’audimat c’est bien toujours la même chose. Et c’est pour ça qu’on peut parler de lobotomisation (désolé si j’y vais un peu fort, mais c’est exactement ce que je ressens) de masse via la pseudo musique qu’on nous force à subir.
        Alors, puisqu’en effet nous avons toujours le choix, allons donc chercher ces radios et autres médias qui diffusent de la VRAIE BONNE MUSIQUE !!

      2. mdr jpp

        le jazz ? une musique qui n’a fait qu’évoluer et s’enrichir au fil des années, une structure identique pour des interprétations incroyablement variées, le principe même du standard est la base commune pour mieux exprimer une individualité et de la créativité à travers un cadre
        le blues ? une musique d’improvisation (comme le jazz) qui laisse libre cours au temps présent, c’est très particulier et incomparable avec de la musique surproduite
        la musique minimaliste et/ou répétitive ? pas les mêmes formats, on parle ici de morceau de 30 min voire 1h, invendable, impossible à passer en radio, on oublie la comparaison
        la musique atonale ? les structures sont immensément riches, idem
        la musique électronique ? elle s’occupe du timbre, de l’exploration formelle, sonore, rythmique, pas de l’harmonie ; celle des musiques ici appelées marketing ne s’occupe tout simplement de rien à part de plaire aux masses

        bisous copain

  6. Woah ! un article bien relevé et très complet qui fait plaisir.

    Je suis de la génération top 50 et des années 80. Comme figure emblématique du marketing musical était incarnée par les producteurs
    Stock Aitken & Waterman* (S.A.W.), des usines à tubes ( Rick Astley, Bananarama, Kylie Minogue,…).

    Au nom du bizz des producteurs n’ont pas hésité à recourir à des artistes-potiches (consentants) ex: l’affaire Mili Vanili**, le concept des boys band***.
    Mais parallèlement à tout cela il existait quand même des artistes qui jouaient dans une autre catégorie et ne cherchaient pas à plaire au plus grand nombre (Noirs Désirs, les Beruriers, les Vrp…) donc affranchis de pas mal de prérogatives il était quand même possible d’exister… bon si on se penche sur les artistes yéyé il y en as qui se sont fait du blé et franchement… hum hum !

    idem pour le grunge, le punk nul besoin d’être un as de la comp ^^

    Aujourd’hui un particulier peut partager gratuitement avec le monde son catalogue musicale personnel. Un artiste peut diffuser ses créations en se passant des intermédiaires de l’industrie musical.Il y a toujours moyen pour celui qui fait l’effort de chercher de pouvoir entendre autre chose que ce que veut lui imposer l’industrie du divertissement.

    Le problème c’est que les gens deviennent feignants, égoïstes et il faut les assister en tout et pour tout. Aussi des petits malins on vite compris les marchés qu’il était possible de prendre pour satisfaire cet état d’esprit… Il est compréhensible que des artistes fassent le choix de répondre à cette demande plutôt que de galérer en restant coincé dans une existence éloignée de leurs aspirations.

    Paradoxalement on propose des technologies et on se formalise contre les usages qui en sont faite… Notre époque = l’argent à tout prix. Posséder le meilleurs pour un minimum d’effort (d’argent) à donner.

    C’est à nous de prendre nos responsabilités, il faut retrouver le contrôle de nous même ce n’est pas à des tiers de s’en charger. Avec internet et le marketing, il est possible de mettre en place des alternatives à la médiocrité en développant des marchés de niches**** sur des financements alternatifs (crowdsfounding) voire sur le simple bénévolat, après libre aux gens de se positionner.

    Il faut assurer continuellement la transmission du bon savoir entre les générations.

    Par ton article nous constatons que doucement mais sûrement s’installe une pensée unique. celle-ci n’est pas un hasard elle obeit à une logique politique, celle de la gouvernance mondiale (pour les curieux prendre connaissance des conférences de Pierre Hillard à ce sujet)

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  7. Hmm..
    Article très intéressant qui effectivement mérite réflexion!

    a. Musique au service du marketing ou b. Marketing au service de la musique?

    Évidemment, je vote b.

    MAIS comme tu l’à très bien dis, « la perception de la musique est quelque chose de totalement subjectif », et pour moi cette seule phrase est suffisante pour répondre..

    Est-ce que David Guetta tue la musique? Et bien, je répondrais avec des questions!
    Qu’est-ce que la musique et qu’est-ce qui différencie la bonne musique de la mauvaise musique?

    Pour moi la musique se rapproche plus d’un sentiment, si ce sentiment est comblé par Huun Huur Tu, Steve Reich ou Swedish house Mafia, c’est quelque-chose de purement personnel qui change selon notre culture, personnalité, enfance, psychologie, climat…Bref! C’est relatif à une infinité de paramètres.

    Donc, ce matin j’écoute Hans Zimmer et puis cet après-midi les productions de Max Martin. Je ne suis pas un « groupie » de Britney Spears, mais je trouve certains de ses morceaux excellentissimes, même si ils font partie de cette « musique marketing » évoquée dans cet article.

    En effet, on retrouvera 4 mêmes accords durant 3 à 4 minutes, et en général on sera pas bien loin de ces fameux accords magiques « Fa, Sol, Lam et Do ».
    Cependant, les instruments utilisés (synthés, basses, cordes…) selon le champ fréquentiel qu’ils occupent et leur « texture », ainsi que leur maîtrise, en font des productions formidables. Mais encore une fois, cela reste mon avis personnel, de plus que je considère que ce processus de production est un art en lui même, qui parfois est fondamental à la musique.

    Enfin, je pense qu’aujourd’hui, notamment grâce à internet nous avons accès a toute sorte de musique, sans pour autant avoir une contrainte d’écoute due au « matraquage médiatique ».
    Mais effectivement, si inconsciemment notre choix était compromis à cause d’une médiatisation privilégiant une musique plutôt qu’une autre, alors se serait un problème.

    Car oui nous sommes influencés par beaucoup de paramètres, mais est-ce que le « profit économique » est un paramètre intéressant?

  8. Je suis tombé sur cet article un peu par hasard, je ne connais pas du tout ton blog, mais si je n’ai pas bondi hors de mon siège, certaines choses m’ont fait tiquer.
    Le concept que tu développes de musique marketing, pour reprendre tes mots, faite uniquement pour engranger des profits n’est pas chose nouvelle en ce bas monde. Nous sommes plus sensibles à ce fait parce que la diffusion de matériel culturel est maintenant mondialisée. Mais la « fabrication » musicale répondant à des standards est bien plus ancienne. Dois-je rappeler que une importante partie des artistes dit classiques étaient rarement libres dans leurs compositions et le plus souvent soumis aux demandes de leurs mécènes ou aux rôle attendu de leurs postes dans diverses paroisses ? Dès lors, pouvons nous réellement affirmer leur intégrité artistique alors qu’un « cahier des charges » se faufilait entre leur volonté de créer et les possibilités offertes ? Bref, l’exemple n’est peut être pas cohérent avec la situation actuelle. Rapprochons nous de notre période, l’invention et la démocratisation de la radio. Formidable outil théorique de diffusion culturelle, la radio pour des raisons bien souvent économiques a petit à petit imposé un format d’écoute musicale moyen, réduisant la durée d’une piste à quelque chose comme 5 minutes maximum (je n’ai pas le chiffre exact en tête, c’est peut être moins, mais c’est en tout cas tout à fait réglementé et intégré). De par cette limitation, la technique de construction de la composition a du s’adapter, au risque de déjà ne pas être diffusée et connue par le plus grand nombre. Certes, lors de la création d’un album, certaines pistes dépassaient largement ce standard, mais qu’est ce que ce standard au fait ? Tout simplement ce qu’aujourd’hui nous appelons le single. Et un artiste ou groupe ne pouvait (Internet a bouleversé cet ordre des choses) espérer se faire connaître pour un premier album qu’avec cette standardisation et ces singles, format qu’un artiste plus confirmé n’est plus obligé de respecter, ayant une renommée suffisante pour pouvoir se permettre des excentricités et continuer à vivre de sa musique.
    D’autres phénomènes montrent de manière évidente que la commercialisation de l’art musical ne date pas d’hier, le film années 80 qui surfe sur la nostalgie des gens, le tout non pas pour des raisons artistiques, mais financières. Le disco lui même, le premier genre musical avec une puissance incommensurable de danse sur les gens (suivi par la techno) répondait à une demande des gens de pouvoir danser en masse dans des boites de nuits. L’argent et la musique sont, depuis presque toujours pourrait-on dire, associés.
    Je ne suis pas musicien du tout, mais ton explication sur le peu de travail fourni lors de la composition me semble tout à fait pertinent, ceci étant dit, c’est aussi relativement cohérent avec le système même des musiques dites amplifiées, qui se calquent sur nos battements de coeur pour provoquer un apport progressif d’adrénaline au fur et à mesure que le morceau avance dans son cheminement.
    Internet a largement changé la donne, en permettant (et je cite une phrase de l’excellent blog PureBakingSoda dans son dernier article) « En réalité, internet a aussi permis l’inverse, à savoir aider à l’émergence de scènes hyper locales, dont la résonance peut s’étendre sur tout le pays. » et je rajouterais même sur l’ensemble du monde « connecté » et ce dans un temps extrêmement court par rapport à avant le web. Une nouvelle économie musicale est en train de se développer, modifiant radicalement ce que nous avons encore connus, à savoir les charts, le top 50, les maisons de disques et j’en passe. Bref, cette « marketisation » (pardon pour la francisation) disparaîtra je pense en même temps que la société de l’hyperconsommation dont nous vivons les soubresauts et dont toute la suite est à réinventer, mais c’est un autre sujet.
    Dernier point, la dimension sociale de la musique. Revenons un peu en arrière et reprenons nos chers artistes classiques. La dimension sociale de la musique avec ces artistes était réelles, puisqu’ils devaient jouer en face de leur public. Aujourd’hui, avec les techniques d’enregistrement de la musique, la plupart du temps nous écoutons la musique seuls, chez soi au calme. Plus aucun échange entre l’artiste et l’auditeur n’est présent, ou même entre auditeurs, sauf lors d’évènements exceptionnels que sont les concerts (dans le sens ou nous n’avons pas des concerts tous les soirs des artistes que nous pouvons pourtant écouter chez nous). Et la musique marketing n’a de rôle social que celui de créer un lien social d’intégration par l’acquisition de pratiques culturelles semblables permettant de se sentir dans un certain groupe social. Ce phénomène existe aussi autour de styles ou d’artistes moins connus, plus confidentiels alors appelés niches. Tout ceci se retrouve dans la culture en général.

    Pour finir, j’ai pris beaucoup de plaisir à lire cet article, et espère pouvoir échanger ici encore.

  9. Article bien mené et avec lequel je suis globalement d’accord. Cependant ne penses tu pas que certains points sont à relativiser?

    -Je suppose qu’il est légitime pour un artiste qui vit de sa musique de vouloir dégager du profit de ses oeuvre ; tout le monde n’a pas la chance d’être un chanteur reconnu, mais ne réagirions nous pas de la même façon si cela était notre métier? N’essaierions nous pas très rapidement de vouloir tirer de l’argent du fruit de notre travail par différentes stratégies?
    -comme le dit plus haut Manou1409, pourquoi une musique « simple » serait forcément de mauvaise qualité? Les tubes à succès font généralement partie de cette catégorie. J’aurais du mal à croire que parmi toutes les chansons à succès aucune d’entre-elle ne t’a jamais emballé.
    -penses tu vraiment que les gens sont influençables au point d’aimer ce qu’on leur oblige d’écouter? Personnellement je n’ai jamais apprécié LAdy Gaga, et le fait de devoir l’écouter en boucle malgré moi renforce plus mon sentiment de dégoût envers ses chansons que l’inverse.
    -enfin tu sembles assez consterné par l’émergence d’une musique de masse, qui favorise l’uniformisation culturelle. Je suis assez d’accord avec toi, il est dommage que les musiques tendent à perdre leurs spécificités culturelles. Cependant, cette évolution ne serait-elle pas des plus naturelles dans un monde où la globalisation se fait de plus en plus sentir? La musique n’est qu’un domaine parmi tant d’autres touché par cette uniformisation des cultures et des goûts.

    Quoi qu’il en soit, félicitations pour cet article qui porte à réflexion (ton objectif est atteint!), j’attends le suivant avec impatience.

  10. Cet article est excellent. Car plus que les arguments eux-mêmes, la construction est pertinente. Tu as tout à fait soulevé les bonnes questions et comparé les stratégies commerciales, tous les enjeux sont présents et la réflexion sur la culture est cruciale . On pourrait se demander, pourquoi cette musique naît maintenant? L’industrie du disque va mal donc il faut générer plus de profits, mais si je fais le parallèle avec la Révolution Verte des année 60 où les États-Unis ont investis dans l’agriculture des pays du Tiers-Monde on oppose alors deux courants de pensées:

    1) Celle de Malthus qui suppose que si la population augmente, on doit augmenter la production de nourriture pour éviter la famine.
    2) Celle de Amatya Sen qui remarque que des famines se sont déclarées même en période de prospérité (ex: la Famine Irlandaise des pommes de terres) ce qui a conduit à la famine, c’est que toutes les populations n’avaient pas accès à la nourriture a cause des prix.

    C’est exactement la même chose pour l’industrie de la musique, les chiffres baissent non pas par rapport aux réalités socio-économiques (crises, dépression etc) mais parce que le prix du CD est ridiculement haut, tout le monde ne peut pas s’en procurer et qu’au lieu de baisser il augmente. Pour pallier a cela les maisons de disques subventionnent des artistes qui sont certains d’avoir un impacts économique direct grâce a des stratégies de marketing agressives.

    Ces artistes si je continue la comparaison avec la Revolution Verte, utilisent le système de la « Simplification » comme tu l’as très bien montré dans l’article, une processus qui vise a réduire les variables pour pouvoir produire beaucoup, et pour tout le monde. Dans les années 60 la simplification dans l’agriculture est symbolisée par le « Blé Nain ». Une espèce de blé modifiée dont la tige a été raccourcie afin de pouvoir récolter le blé plus rapidement. Ces blés permettent de produire beaucoup plus mais sont très faibles et demandent beaucoup de pesticides. Surtout, la mono-culture (culture d’une seule espèce) fragilise l’espèce même qui devient très vulnérable au maladies. La monoculture a entraîné la disparition de centaines d’espèces, l’exemple le plus probant étant la tomate de supermarché qui est devenu la norme. Mais comme l’a conclus le penseur John Scott, la monoculture (et la Révolution Verte) permettent un boom économique à court terme, mais un appauvrissement de l’espèce à long terme.

    Pour résumer, si on compare la Révolution Verte avec le « Neo-Music Market », la monoculture avec la nouvelle norme de la musique imposée par des artistes (artistes?) comme David Guetta et Lady Gaga, et les espèces victimes de la monoculture avec tout simplement les autres artistes, de l’artiste commerciale à l’artiste underground, on obtient une explosion du marché à court terme suivie d’un appauvrissement culturel à long terme. Que ce soit en agriculture (mono-culture) en sociologie (sociométrie, discipline qui vise à expliquer des faits sociologique par des chiffres) géographie ou politique (ex: le modèle de consommation américain des années 50) la simplification est néfaste pour la diversité culturelle et intellectuelle des hommes. Pour la musique c’est le résultat d’une mauvaise lecture du marché par les maisons de disques qui pensent gagner plus en produisant plus alors que le problème réside dans l’accès des consommateurs à la marchandise. Je pense que la baisse du prix du CD aurait évité l’ascension de la simplification, mais bien sur il ne faut pas oublier que la musique à toujours était un business.

    1. Bernard, ta contribution à l’article est juste géniale. Merci énormément pour ce commentaire de qualité. Ton parallèle avec la révolution verte est vraiment intéressant :).

      1. Merci pour ces articles édifiants.
        En effet, Bernard l’a bien souligné, on tend vers une paupérisation culturelle, un conformisme pathétique.
        Et on retrouve cela partout ; je ne reviendrai pas sur le commentaire de Bernard ni sur celui d’Alex, mais j’ajouterai qu’il en va de même pour les inepties qu’on nous passe à longueur de journée sur la télé. Les émissions de pseudo téléréalité ou de pseudo variétés ont pour but de faire un max d’audimat et le pire… c’est que ça plaît. Je n’ai rien contre le fait que les « acteurs » de ces émissions veuillent percer, mais avons nous le choix d’écouter autre chose que des inepties ? N’entendez pas par là que je veuille passer pour un intello, mais je me souviens d’un temps où on passait des émissions intéressantes (au moins dans le domaine musical) : chorus sur les chaînes belges, les enfants du rock, les premières émissions de Taratata. A mon avis on tend vers une culture de masse assez insipide, pour beaucoup de choses : Alors volonté politique, volonté des lobbies audio visuels, de l’industrie du disque ? Stratégie délibérée ? Quelles en seront les conséquences ? A débattre…

  11. Pour compléter l’article ainsi que la fine analyse de Bernard. ci joint un article témoignant
    d’une tentative de démocratisation de la culture via les AMACCA.

    https://composer-sa-musique.fr
    https://composer-sa-musique.fr (article intégral)

    LesAMACCA se basent sur le principe de l’AMAP (Association pour le maintien de l’agriculture paysanne) appliqué au domaine de la culture.
    De consommateur culturel, le citoyen devient acteur en développant les projets culturels utiles pour sa commune.
    Le projet n’est pas parfait car il ne résout pas vraiment le problème de l’accès (l’adhérent d’une AMACCA bénéficie de réduction d’impôts).

    Eh oui pour se sentir concerné par le domaine culturel faut t’ il encore y avoir été sensibilisé. L’école est un des moyens mais à condition que les heures de cours y soient conséquentes et de qualités.
    Beaucoup de gens aiment à dire que l’art ne sert à rien, qu’il est une usine à chômeurs… (mais en même temps on aime bien se faire valoir auprès des autres d’avoir dans son entourage des artistes même les parfait(e)s inconnu(e)s !).

    Oui l’art est inutile dans le sens où il n’est pas un besoin indispensable. L’art est utile comme témoignage de l’ accomplissement de notre humanité. Quand les besoins primaires sont satisfaits (pouvoir manger, dormir, se vêtir) il nous est possible de nous détacher de la matière.
    Nous pouvons nous tourner vers les choses de l’esprit… réfléchir sur le monde, sur ce que nous sommes, notre finalité dans cette existence.

    Mais force est de constater que l’ art est un bien comme un autre, une activité économique qui se doit d’être rentable et qui obéit à la loi du marché.
    Tout étudiant(e)s en art en a (et doit en avoir) conscience s’il veut réussir dans son domaine. L’artiste fait parti d’un écosystème ( les acteurs intermédiaires de la profession) qu’il faut faire vivre. Voir les conférences de Samuel Zarka pour son livre
    « l’art contemporain: le concept » son analyse est valable pour tous les arts.

    https://composer-sa-musique.fr ( faire défiler la page)

    Il y a les riches, les classes intermédiaires (qui se feront de plus en plus rare) et les pauvres. Idem pour la culture, à chaque public la sienne… comme au supermarché (tant que l’on peut encore choisir), La marque, la marques distributeurs et le bas de gamme tout en bas du rayon

  12. Voilà pourquoi j’écoute FIP, radio Neo et campus FM ( radio Toulousaine)
    Ils prônent la diversité ( et de plus toute la journée !) je ne compte même plus les découvertes musicales grâce à cette radio, et d ailleurs une anecdote, mon réveil sonne tout les jours à 06h30, FIP m à réveillé avec little wing de Jimi Hendrix, que demande le peuple.!
    Et bravo pour l’article car cette « pression musicale et commerciale » et bien ÇA NOUS POURRIS LES OREILLES..!!

  13. Alors là, chapeau !

    Tu décris et explique parfaitement ce que je pense, quand je lisais cet article j’avais l’impression de l’avoir écris moi même !

    Il y a un exemple absolument vomitif qui m’est venu à l’esprit. Le célèbre titre qui a fait le buzz depuis ces derniers mois, la vidéo la plus vue sur YouTube, celle qui va atteindre la barre du milliard de vues : Psy – Gangnam Style.

    Une musique pauvrissime, un refrain simple à la botte du système dont est issu la chanson, une danse ridicule qui fait marrer les gens, des filles à moitié à poil.

    Les 4 principaux ingrédients du la daube contemporaine =)

  14. Il y a quand même quelquechose qui me chagine :
    – pour David guetta, je suis d’accord que certes c’est de l’artificiel sans but apparent a part de vendre.
    – lady gaga , par contre,… vs vs êtes arrêté a the fame monster qui étais l’album pont but de la propulserbau sommet. Born this way est différent. Ça se voit que vous n’avez pas écouté l’album.elle prévoir même pour art pop quelquecjose d’inédit a savoir unalbum en deux parties : une contenant la partie « commerciale » et l’autre contenant la VRAI musique qu’elle peut créer. De plus en concert elle est a fond. Elle ne montre aucun signe de faiblesse. Elle peut faire du piano. Mais elle est aussi en train de donner un tournant a na musique en sortant son album avec une application. Cette lovegame, justdance et bar romance sont dans le style marketing mais le reste non. Cet artiste défend la communiste gay. Ces paroles portent des messageS. Cependant elle est criticable sur le fzit de choquer.
    Jebpense qu’elle sera le tournant de lanmusique pop. Par contre très bon article.

  15. Bravo, vous formulez avec rigueur et des arguments concrets ce que je ressens depuis longtemps, mais n’ai jamais eu le courage de dire, face à cette conformité sociale que vous évoquez si bien… Eh oui, si on n’aime pas untel ou untel archi connu, on passe forcément pour un plouc, et donc ça fait comme pour l’art contemporain, profil bas, et oui oui, c’est génial…
    Ces gens tuent la musique parce qu’en imposant un format, ils abrutissent le public qui du coup n’est plus en mesure d’apprécier autre chose, donc les autres musiciens, les vrais, crèvent de faim et s’alignent, jouent à leur tour des cochonneries pour survivre. La musique n’échappe pas à cette logique ultra commerciale, je dirais même qu’elle est le secteur de la vie culturelle le plus nécrosé, récupéré, accaparé, étouffé, formaté par cette ambiance frelatée. Bon, moi aussi je décide de faire court, j’arrête là, bravo pour votre franchise !

  16. Super article, il synthétise assez bien mes cogitations, en plus. Mais ma conclusion diffère de la tienne : tu dis, en gros, que cette musique, celle de Fun Radio/NRJ/Ect n’exprime rien,

    or, c’est impossible de ne rien exprimer. Sans rentrer dans un interminable monologue, je pense plutôt que cette musique exprime au contraire très bien l’époque que nous vivons. Une époque un peu creuse, ou l’argent est le fond de beaucoup de choses – c’est une constatation, pas un jugement -.

    En tout cas, il ne faut surtout pas en venir à haïr ces musiques, ni à les associer à la « masse populaire », ne soyons pas élitistes, nous aimons tous la musique.

    Certains ont la chance de lire ce genre d’article et d’autres, non, notre devoir, à mon sens, c’est de tout faire pour promouvoir la musique que l’on aime, de la manière la plus subtile qui soit, c’est ce que j’essaie de faire et beaucoup de mes amis ont changé leur manière de concevoir la musique.

  17. Entièrement d’accord avec cet article ! Comme tout le monde ici je crois , et c’est vraiment triste de constater l’appauvrissement d’une culture …

    Sinon juste un truc , pour Florent , qui à laissé le 4 ème commentaire

    Merci mais les « Gonzesses » comme tu dis , n’écoutent par forcément de la musique juste pour chantonner sous la douche ou parce qu’elles ont le cerveau vide !!!!

    Et je me trompe peut être mais j’ai l’impression que personne n’a relevé d’ailleurs …

    Enfin bref , ce n’est pas l’endroit pour un tel débat , mais les préjugés machistes , ça aussi je trouve que c’est triste …

  18. Alex, je suis en parti d’accord avec toi, je voudrai faire quelque remarques :

    – pourquoi la simplicité de la musqiue dérange t-elle ?
    Nos parents ont dansé et nous meme encore sur des standards ultra simple: twist and Shout…
    3 accords!!! et je peux t’en donner à la pelle des grands classiques ayant cette simplicité.

    – le marketing des artistes a toujours existé on va reprendre l’exemple des beatles (meme si je les adore) a l’heure début ils avaient un « créneau », une ligne commerciale a suivre : les british sulfureux et ont exploité le business, ou est la créativité? : love me do, she loves you, can buy me love, 8 days a week… la liste est longue. Pareil pour les stones ils ont fait aussi du « branding » avec leur cheveux mal coiffés prenant le contre pied des scarabées.

    – Les mecs comme Pit bull, Snoop Dog meme Guetta sont des icônes, plus des personnages que des musiciens (aujourd’hui avec les clips la musqiue est aussi quelque chose de visuel), évidement qu’ils ne font pas leur hits, ils n’ont jamais eut la prétension d’etre Dylan. Au passage Elvis n’a quasiment jamais rien écrit, composé qui soit resté dans la musique, pourtant ça reste LE KING =)

    -Par rapport au « formatage » musicale on a vécut ça il y a longtemps avec le rockabilly qui s’est formaté sur une voix : Elvis Presley (mes références s’enchainent bien)

    Je suis bien d’accord que c’est bien dommage de passer de la merde a la radio mais l’industrie du disque est en chute libre, les maisons de disque veulent des « valeurs sures »
    donc des trucs qui vont plaire au max de gens.

    Pour David Guetta c’est son coté jet set qui le dessert, j’avais des potes à fond dans l’electro qui l’adulait avant qu’il soit devenu trop main stream…
    Après la musique est aussi la pour rassembler les gens, faire danser la planète sur 3 accords c’est pas mal quand meme?

  19. Bonjour Alex,

    Je voudrais pas étaler ma culture sur le sujet (qui n’est de toute façon pas très consistante) mais je viens de passer maintenant plus d’une heure à tout lire attentivement
    i-compris les commentaires, alors évidemment je meurt d’envie de donner mon avis…

    J’aurais tendance à dire que si la société tend à la globalisation, elle permet d’abord à tous de se choisir en toute conscience de ce qui existe, d’un bout à l’autre de la planète. Mais je parle là du web, média le plus utilisé actuellement. C’est peut-être naïf de ma part de penser que c’est la foule qui dirige les marchés… Pour les radios du moins c’est le cas, puisqu’elles se contentent de diffuser ce que les gens écoutent le plus. Pour ce qui est de la diversité, j’aime par exemple autant le rock progressif que la musique classique tempérée. Et si les artistes qui fonctionnent le mieux sont d’une facture facile et répétitive, j’aime aussi les écouter de temps en temps. Alors je n’écoute pas de tout, mais je suis contente que ces genres existent pour pouvoir me reposer de l’un puis de l’autre ensuite. Dans un autre domaine, j’aime la grande cuisine, et pourtant au quotidien j’ai tendance à craquer pour du fast food. Faiblesse de ma part, ou simple statut de profane ?

    En tout est pour tout ce serait dommage de ne plus écouter qu’avec ses oreilles et oublier que le coeur entend aussi. S’il est question de discuter sur le fait qu’une chanson puisse être considéré comme oeuvre d’art, ou plutôt comme « artisanat »… ça devient super philosophique.
    Et on peut faire plein de variations avec quatre accords.

  20. Hé ben…un article de grande qualité et des commentaires derrières qui ne gâchent rien ! (je suis désolé, je sens que je vais faire baisser le niveau global :P)
    Pour ma part, j’écoute beaucoup de musiques différentes, ça va du rap allemand à la pop japonaise, en passant par le « classique » (et là aussi, je surfe de Lully à Mahler), Lady Gaga,…(Par contre, je n’ai pas encore essayé la musique électro-acoustique expérimentale.)
    Sans aucun doute, je n’écoute pas de la même façon du Mahler que du Rihanna. Je ne suis pas quelqu’un qui réfléchit sur ce qu’il entend, je ne sais pas (ou plus) du tout comment analyser un morceau, mais si je me concentre sur Mahler, je vais sans cesse découvrir et apprécier de nouvelles choses dans sa musique, ce qui n’a jamais été le cas pour les autres.
    Ce n’est pas pour autant que je vais cracher sur les musiques « marketing », parce que je prends aussi du plaisir à les écouter, sans me considérer (désolé si ça sonne prétentieux) ni comme faisant partie de la « masse » qui ne jure que par eux, ni comme faisant partie de l’élite classique^^
    (bon, ça c’était une petite présentation pour éclairer un peu mon commentaire, ou pour satisfaire mon égo, j’sais pas)

    C’est en me faisant à peu près la même réflexion que l’auteur de ce dossier que j’ai compris le rôle de la critique en musique. Jusqu’ici, je me disais comme beaucoup « bah oui facile de critiquer, essayez de composer vous aussi pour voir », surtout quand je lisais dans des biographies que tel chef d’œuvre fut mal accueilli en son temps.
    Alors évidemment, il y a (et il y eut) des critiques injustes ou absolument pas visionnaires (mon pauvre Gustav ne fut pas toujours épargné), mais d’un côté, je considère maintenant que leur rôle est justement d’éviter que la musique ne tombe dans la facilité.

    Bref, j’avais un peu de temps à tuer, j’ai sûrement pas apporté grand-chose mais voilà ce que ça m’inspire 😀

    Encore bravo pour l’article.

    Jean-Baptiste

  21. Pour vous donc, David Guetta ferait de la musique simplement pour se remplir le porte monnaie et n’aurait aucun talent ou plutôt n’a pas voulu faire DJ parce qu’il aimait ça ? Je ne suis pas d’accord avec vous. Certes, il est DJ pour se faire de l’argent mais un peu comme tout les artistes non ? J’aimerais bien savoir quel artiste célèbre ne veut pas être payé pour ses créations !

    Quand j’entends certains dire « c’est purement marketing (ou commercial) » je trouve que c’est n’importe quoi, c’est leur travail et c’est comme ça que ce soit David Guetta, Lady Gaga etc. Tout simplement parce qu’on entend tout le temps parler d’eux alors voilà c’est purement du marketing ! Je vous sors un artiste peu connu qui fait le même genre de musique on entendra jamais quelqu’un dire ça de lui tout simplement parce que ses disques n’auront pas eu de succès. Alors c’est complètement débile comme réaction.

    Pauvre David Guetta, parce qu’il fait des sons que la plupart du monde adore et qui sont couronnés de succès, ça veut forcement dire que ses disques sont commerciaux. Excusez le d’avoir du talent, ce n’est pas pas donné à tout le monde. C’est grave quand même d’en arriver là.

    Alors oui comme je l’ai dit, on en entend tout le temps parler de David Guetta, Lady Gaga. Leurs singles sont souvent dans les Top des musiques du moment mais je pense que ce n’est pas de leur faute si la plupart de leur musique sont appréciées par beaucoup de gens de la planète non ?

    D’ailleurs vous supposez qu’on nous force à écouter ce genre de musiques ? Excusez-moi j’écoute souvent la radio, je regarde souvent les top 50 et y en a très peu que je trouve à mon goût dans ce que j’entends, donc faut arrêter d’essayer de nous faire comprendre qu’on nous force à aimer une musique c’est n’importe quoi. C’est chacun ses goûts, c’est soit on aime soit on aime pas. C’est pas parce que c’est dans le Top 50 qu’on va aimer toutes les chansons ! Selon vous, alors je suis censé aimé Sexion d’assaut, Booba, Mylène Farmer, les BB Brunes, Lady Gaga etc tout simplement parce que leurs chansons sont souvent à la radio, au Top 50 ? Personnellement non, je n’écoute pas vraiment ces stars, voir pas du tout et tient c’est bizarre vu qu’elles étaient dans le Top 50 ? Bah je vais vous expliquer, c’est tout simplement parce que les gens ont des goûts différents ! Les chansons comme Lady Gaga, Mylène Farmer, Sexion d’assaut peuvent passer encore pendant des années dans le Top 50 ou à la radio c’est pas pour autant que je vais les écouter, c’est pas mon style musical, je les écouterai pas que ce soit connu ou non point barre. Donc sortez vous cette idée de la tête.

    Vous citez un moment la chanson de Sofiane avec le hit Nabila en comparant un peu à David Guetta pour dire que ce sont des musiques pourries. Je pense qu’il ne faut pas oublier que la chanson de Sofiane a fait le buzz parce que sa musique était un peu « gaga » alors des gens l’écoutait mais pour « délirer » on va dire alors que les musiques de David Guetta ne sont pas faites d’humour. Alors je pense qu’il y a une grosse différence entre Sofiane et David Guetta quand même !

    « Mais dites-moi, que peut bien raconter une musique ne portant aucun message ? Quel aspect culturel peut bien revendiquer une musique qui n’a pas d’autre raison d’être que celle de créer de l’argent ? Créer de la musique pré-formatée, n’exprimant rien, et n’ayant aucun but propre, participe donc à priver la musique de sa dimension sociale et culturelle. »

    Je trouve que vous exagérez, selon vous les paroles sont primordiales ? Encore une fois c’est une question de goût donc vous ne pouvez pas juger les gens là dessus ! Personnellement, je préfère les musiques avec un bon son, un bon rythme plutôt que de belles paroles, donc votre petit texte n’a rien à faire ici car c’est une question de goût et sans vouloir être méchante on s’en fou que vous n’aimez pas les musiques sans paroles. Tout le monde ne voit pas la musique de la même manière. Certaines paroles vous transportent, pour certains c’est le son, le rythme qui va les transporter. Imaginez c’est comme au cinéma: il y a des paroles dans ce film qui vont vous donnez des frissons et bien ne niez pas aussi que quand ils mettent une musique dans une scène particulière que ça ne vous fait aucun effet. C’est bien connu, les musiques apportent de l’émotion au film et elles sont souvent sans paroles. Alors ne venaient pas critiquer les gens qui apprécient les musiques où il y a juste un son qui tourne parce que contrairement à ce que vous pouvez penser que ça apporte un message.

    Et arrêtez de croire que les gens n’écoutent que des musiques populaires, vous n’en savez rien, j’ai beau adorer David Guetta, je peux vous dire que y a des multitudes de musiques que j’écoute qui ne sont pas du tout connues alors arrêtez de vous mettre ça en tête aussi.

    Pour parler des « 4 accords magiques », et bien peut-être oui mais de la à croire que les gens aiment ça alors même si c’est toujours pareil et qu’on s’en rend pas compte et bah autant qu’ils continuent de nous faire rêver avec leurs sons !

    « La musique marketing est donc taillée pour plaire aux masses, et si cette dernière est si lisse, répétitive, et sans intérêt, ce n’est pas par défaut mais par choix : statistiquement elle aura ainsi plus de chance d’être appréciée par un nombre important d’individus, et donc de générer d’avantage de profits. »

    Mais bordel on s’en fou ! Peut-être répétitive mais avec les multitudes de sons ajoutés derrière tout ça, ça fait tout de suite un autre son génial qui devient différent alors c’est le principal !

    « Qui a composé la grande majorité des titres de David Guetta sur ces trois premiers albums ? David Guetta ? Perdu ! C’est Joachim Garraud ! Pas mal non ? »

    Oh mon dieu comme c’est horrible, et dire que la plupart de tout nos chanteurs n’ont pas écrit leur propres chansons et là personne ne dit rien, c’est bizarre non ? Comme par exemple Jean-Jacques Goldman qui a écrit de nombreuses chansons pour d’autres mais la on ne dit rien à ces stars en question ! Je pense qu’il faut arrêter, certes Joachim Garraud l’a aidé mais pas pour toutes ses musiques !

    « Un DJ qui mixe sans les mains », étant allée à un des concerts de David Guetta, oui je dis pas le contraire il laissait tourner la musique quelques fois. Un peu normal les gens sont pas débiles on sait que c’est un CD qui tourne et qu’il n’est pas forcé d’avoir les mains pendant 3h accrochées à la platine. Mais je peux vous dire que dès qu’il a les mains sur sa platine, y a pas une seule fois où il a pas modifié ses musiques. Il nous a montré ce qu’il savait faire de ses propres mains, il nous a vraiment montré ses talents de DJ, et il ne s’est pas amusé à simplement faire tourner ses musiques et à nous faire écouter ce qu’on connaissais déjà.
    Et c’est un DJ, vous voulez qui fasse quoi d’autre, chanter peut-être ? Non c’est pas son boulot, lui c’est simplement de produire et de mixer. C’est juste devenu une « mode » pour certains de dire que les DJ les plus célèbres font toujours la même chose et qui veulent juste se faire du fric !
    Alors allez à un de ses concerts ou même d’un autre DJ et on verra si vous allez dire « il laisse tourner les cd, il fait rien » parce que c’est pas du tout le cas !

    Après oui chacun son avis si vous voulez ce genre de DJ cherche juste a gagner de l’argent d’accord.
    Moi tout ce que j’ai envie de dire c’est qu’heureusement, on a des DJ comme David Guetta pour nous faire bouger. Et c’est DJ auront beau faire les mêmes accords, mixer seulement pour faire du fric je les écouterais toujours tant que ça me plaira !
    Si on devrait ne plus écouter de musiques à cause que nos fameuses stars partagent ça avec nous seulement pour se remplir les poches dans c’est cas là on écouterais plus rien !

    1. tu aimes David Guetta et compagnie parce que tu ne connais absolument rien d’autre comme genre musical.

      La preuve « Je trouve que vous exagérez, selon vous les paroles sont primordiales ? », tu prends par exemple le jazz, les paroles y en a 1 fois sur 30, c’est pas pour autant qu’il n’y a pas de message/but ou quoi.

      J’trouve ça triste de jubiler devant des musiques aussi plates et de se persuader de leur qualité.
      Ce qui est triste aussi, c’est que tu es persuadée que si gaga et guetta (entre autres) sont aimés à travers le monde, c’est parce qu’ils font « de la bonne musique ».

      Après, chacun ses goûts, et si tu aimes guetta et gaga pour la…euh… »qualité » de leurs produits, alors tu es un cas à part. Mais quand je vois ta dernière phrase qui dit en gros « SI Y A PLUS NOS STARS ON ECOUTE PLUS RIEN » ça montre que tu connais absolument rien à part les déchets que produisent ces « stars ».
      Je suis désolé, mais je crois que t’es pas en mesure de tenir de tels propos.

      1. Je ne connais rien d’autres comme genre musical ? J’ai beau écouter du David Guetta, je peux écouter du Jean-jacques Goldman comme du Edith Piaf et d’autres musiques comme les années 80 90 ça veut strictement rien dire ! C’est juste que ça m’énerve de voir que les gens osent critiquer comme ça, c’est juste que l’électro ne l’intéresse pas et que ça l’inssupporte que beaucoup de stars se font du fric comme ça alors que nous à côté on galère mais alors pourquoi pas parler des joueurs de foot etc qui se font des millions grâce à leur passion pourquoi pas aborder ce sujet aussi ? On y peut rien c’est comme ça et puis c’est tout.

        Critiquer plutôt les chansons comme René la taupe la vous pourrez dire que c’est du vrai marketing et encore même si il aurait fait un article sur ça j’aurais trouver ça stupide. Je déteste le rap es que je vais passer un article à dire tout ce que je pense par rapport à ça ? Non chacun à ses propres goûts c’est bien connu ça se discute pas donc je vois pas pourquoi il nous fait un roman sur ça.

        Je suis pas persuadée qui sont aimés à travers le monde juste parce qui font de la bonne musique. Encore une fois je répète il disait que les gens se force un peu à écouter ce genre de musiques parce qu’ils n’entendent que ça et bien non Gaga est très connu et pourtant je n’aime pas ses musiques et donc je ne vais pas les écouter mais c’est pas pour ça que je vais faire une paragraphe sur elle pour la critiquer c’est chacun ses goûts et puis c’est tout.

        Pour ton dernier paragraphe quand je parlais de nos fameuses stars je ne parlais pas que de Guetta et Gaga, je parle de toutes les stars qui puissent exister. Car on va pas se mentir j’ai jamais vu une star qui a fait de multitudes d’albums en ne voulant rien gagner. C’est des artistes pourquoi ? Parce qu’ils ont voulu partager leurs talents en faire leur boulot et c’est normal qu’ils veulent gagner de l’argent pour ce qu’ils ont produit. Alors marketing marketing peut-être mais c’est pour tout le monde pareil. Je dis pas peut-être y en a ils sont rentrés dans ce monde plus pour gagner de l’argent que pour le plaisir de chanter, mixer etc mais je vois pas en quoi ça nous regardent.

        Vous vous prenez vraiment trop la tête pour des trucs inutiles quoi, « Guetta, gaga et j’en passe font que du marketing, ils ne font pas ça pour le plaisir » et si c’est vraiment le cas ? ça va changer quoi à notre vie ? Toutes les musiques qu’on peut entendre peu importe d’où ça vient, peu importe que la personne les fait pour se faire de l’argent ou que ce soit juste pour le plaisir, ça nous plait ou ça nous plait pas c’est tout. Le principal c’est que ça fasse plaisir à vos oreilles ! Mais bon bref si ça vous plaît de débattre sur les goûts et les couleurs allez-y mais dans c’est cas là vous allez en avoir pour longtemps à critiquer chaque artiste ! Ou alors allez manifester tous ensemble dans les rues pour montrer votre colère que les 3/4 des stars du monde se font un fric immense alors que la plupart de leurs musiques ne sont pas crées par eux-même, pour certains leurs voix est modifiés, d’autres créer des paroles sans complexité ou encore que d’autres osent faire du play back pendant leurs concerts et j’en passe. Je vois que pour beaucoup d’entre vous ça vous rend fous alors allez-y hein mais je vous assure que vous perdez votre temps. J’ai assez perdu mon temps aussi à écrire pour défendre toutes nos stars qui se font critiquer simplement parce qu’ils font leur boulot.

        1. David Guetta ? Ah le gars qui se dit être un dieu alors qu’il fais 4 accords en boucle ? Ne te fou pas de nous, il n’a pas de talent, juste de la gueule, j’en connais des gens talentueux, et hélas, ils sont rarement à la télé…

        2. Ne te fatigue pas Charlene, tu as raison dans le fond : Si une oeuvre nous plait, y a t’il besoin d’aller chercher plus loin ?

          Si certaines personnes ressentent le besoin d’argumenter sur la qualité et la consistence de ce qu’ils ecoutent et apprecient, soit. D’autres ont une approche beaucoup plus simple et ne devellopent pas l’interet suffisant pour creuser l’aspect technique.

          Ce qui me fait doucement rire, c’est que c’est plus ou moins une forme de masturbation intellectuelle quand on tient un tel discours sur la musique de masse, parcequ’elle est souvent et logiquement simple d’acces.

          On peut se retrouver a avoir les memes raisonnements dans chaque style musical. Nombre d’amateurs de metal, rap, rock, jazz et j’en passe, qui, approuvant cet article, finiront par denigrer dans la meme logique les artistes simples d’acces de ces memes genres musicaux qu’ils definiraient pourtant de plus qualitatifs.

          / »Ecoutes du vrai rock, la il y a du travail de composition, de l’emotion, des messages….. Ha mais non, pas Tel groupe, c’est que du 4/4 en 3 accords….trop pauvre musicalement. Va manger du 7/8… ya que ca de vrai dans la musique. » /

          / »Le jazz, ca fait passer des emotions, ca vibre, ya un feeling. A mais non, ecoutes pas ce Monsieur, il a rien inventé, il reprends juste les plans de base du genre musical, c’est creux.' »/

          Ce sont exactement les memes types de raisonnement, plus poussifs, evidemment.

          Laissez les gens ecouter et vibrer pour ce qu’ils veulent… personne ne vous oblige a mettre vos sous dans les poches d un artiste dont vous n’appreciez pas le « travail ».

    2. Quel dommage que je ne sois pas tombé sur ce site internet plus tôt ! Le sujet ici évoqué est fort intéressant, il mérite qu’on y prête attention 🙂
      Merci de l’avoir lancé!

      Tout d’abord, je tiens à avouer mon caractère particulièrement conventionnel et mon esprit assez fermé. J’en suis conscient et ce sont des défauts évidents, mais personne en ce monde n’est parfait.

      Il est normal qu’il existe des différences de goûts et heureusement, de cette manière chacun trouve quelque chose à son goût et se crée alors un phénomène merveilleux qui enrichit la culture de l’humanité en général, et pas seulement d’un style musical (puis qu’ici il est surtout question de musique, j’en resterai là-dessus) ou d’un artiste en particulier : la diversité. Je conçois aussi tout à fait qu’avec les époques qui se succèdent, les façons de s’exprimer et les genres culturels évoluent avec leurs temps, ce qui apporte sans cesse du sang neuf à notre fameuse diversité.

      Je n’ai hélas pas trouvé le temps de lire l’intégralité des commentaires présents ici, mais j’ai retenu ce que disent la plupart. Je vais maintenant donner mon avis, qui n’engage que moi, en essayant de justifier mes choix selon ce que j’en pense sincèrement.

      A la question « Lady Gaga et David Guetta provoquent-ils la mort de la musique ? », je réponds sans hésiter que OUI.
      J’ai 17 ans et je ne me tiens pas régulièrement au courant de l’actualité musicale (contrairement à nombre de mes connaissances qui peuvent « absorber » n’importe quoi). La musique n’est en effet pas la seule forme de culture qui existe, la littérature, les voyages, la gastronomie (histoire de varier mes approches) peuvent être cités comme autres exemples complémentaires à la musique. Comme de nombreux autres arts, la musique existe sous diverses formes qui ne font que rajouter de la richesse à sa diversité, enfin, LA PLUPART DU TEMPS…

      Le phénomène évoqué ici concernant la globalisation et l’uniformisation culturelle est bien réel, je parle au niveau mondial. Un exemple simple : lors d’un voyage récent en Crête, j’ai bien sûr entendu des musiques locales, avec la langue du coin. Mais j’ai aussi constaté l’omniprésence de titres américains purs et durs qui sont diffusés autant que chez nous (du Fifth Harmony, du Flo Rida, du Nicki Minaj, et même notre cher ami David Guetta…). Ce genre du musiques est présent partout, figure pendant des semaines et des semaines au top-je-ne-sais-quoi, et doit tout autant être présent dans les boîtes de nuit locales. Bizarrement, encore du rap et de l’électro américain, ça manquait…
      Là où je veux en venir dans ce paragraphe, c’est qu’en effet on n’a de cesse de répéter dans la tête des gens ce genre de « sons » qui lobotomisent le cerveau et les gens ne connaissent plus que ça, pour un grand nombre pour le moins.
      Je pense que tout ce qui se fait dans les styles que sont le rap et l’électro n’est pas forcément mauvais (je suis capable de supporter et même parfois d’apprécier du Sexion d’Assaut, du Maître Gims, du Avicci, du Rihanna…), tout dépend de ce qui est laissé comme message mais aussi et surtout de la façon dont cela est réalisé. Comme par hasard, ce sont toujours les rapeurs et dj américains ou qui y sont liés (Guetta est encore français que je sache…) qui sont largement diffusés, par contre le pauvre français, tout comme ses collègues allemands ou italiens, ne sera jamais plus qu’une petit goutte insignifiante dans cet océan rap-électro généralisé.

      Dire que nos chers Guetta et Gaga font de la musique est une régression monumentale pour le monde de la musique, mais aussi pour la culture (et donc, l’humanité) en générale. Non seulement ce genres de « sons » peuvent être reproduits par un jouet pour enfant couplé d’un bon coup d’ongles sur un tableau d’école, mais les paroles, qui ne sont pas comprises par la grande majorité des auditeurs de ces choses-là (vous savez, ceux qui dansent sans savoir pourquoi et qui essaient de balbutier quelques mots comme des vaches espagnoles pour faire style qu’elles connaissent les paroles), sont surtout tout simplement abominables et font, même si on ne l’a pas encore prouvé, perdre des neurones si l’on y est trop exposé.
      En cet été 2015, j’ai essayé d’ouvrir mon esprit fermé et j’ai cherché la traduction des paroles de « Hey Mama » (David Guetta et Nicki Minaj). Ce que j’ai découvert m’a conforté dans mon opinion et j’ai tout de suite abandonné mon « ouverture » au tout et n’importe quoi. Parce que des paroles comme :
      « Toute la team a eut ton jus, ta bite joue le jeu de la
      vérité
      Mes cris en sont la preuve, les autres mecs ont les boules
      Je pourrais accélérer dans la décapotable, donner une
      interview
      Il n’y a rien de nouveau, tu m’as été baisé
      Aucun de ces salopes ne t’as eu, dis leur juste de faire un
      u
      Huh, c’est comme ça que ça doit être, je viens en
      première comme au début, huh
      Alors bébé, quand tu en as besoin, dis juste un mot
      Je ne suis pas sage, je serai mauvaise pour toi bébé »,
      c’est tout simplement une INSULTE à la musique, si grande et si merveilleuse qu’elle est (je maintiens que ne suis pas particulièrement musique).

      Vous autres, admirateurs de ces « choses », expliquez-moi le sens, l’utilité et l’émotion qui se dégagent de tout cela ? Réponse : 0. Ce genre d’horreurs (avec en plus une « musique » digne des pires créations de ma triste génération…) ne fait que confirmer l’existence de la musique business, qui se retrouve corrompue comme de nombreux autres domaines (le sport, la politique, les médias…) par l’emprise du fric tout-puissant. Et le pire du pire, c’est qu’il y a des gens pour écouter et aimer ça…

      J’ai longtemps baigné, depuis l’enfance, dans des époques et des styles n’étant pas du tout ceux de ma génération (oui, RTL2 était ma bible, et quand je le disais j’étais littéralement humilié et insulté dans la cours de récré). Je répète qu’il m’arrive d’écouter et d’apprécier certains genres et artistes d’aujourd’hui, du moment que c’est à peut prêt intelligent et/ou entraînant. Je ne fais pas partie de ces moutons qui écoutent tel ou tel chose pour être à la mode, parce que je n’ai jamais été, je ne suis pas et je ne serais jamais à la mode. Je préfère les musiques intelligentes, construites, avec ou sans paroles, qui procurent vraiment quelque chose à l’écoute. De nos jours, heureusement qu’il reste des Soprano, des Marina Kaye, des Calogero, des U2, des Imagine Dragons, des Ibrahim Maalouf… parce qu’avec l’avènement de la « culture de masse », de l’électro-rappeu de boîte nuit complètement écervelé, la musique est en grande déperdition, tout comme la façon de penser de notre génération, sans cesse influencée par le fric tout-puissant et le plaisir immédiat.
      Ce genre de barjos, comme Gaga (qui, depuis qu’elle s’est fait teindre les cheveux et qu’elle a commencé à se dévêtir pour n’importe quelle occasion, est brutalement devenue une « artiste » de renom), Guetta (qui n’a jamais su oublier son vieux jouet de gamin et qui ne comprend pas la vraie musique) ou encore Flo Rida (un gros boeuf des cités qui croit, comme beaucoup, que parler avec des mots de cités sortis de je-ne-sais-quelle langue c’est faire un texte) monopolisent les moyens et deviennent tellement populaires qu’on les écoutent non plus par goût, mais souvent pour être la mode ou parce qu’on est lobotomisés par les boucles musicales de Fun, NRJ ou Skyrock.
      Où sont donc les Tears for Fears, les Toto, les Genesis, les The Police, les Téléphone, les ’74-’75, les Natalie Imbruglia, les Texas, les Dire Straits, les Goldman (le vrai, pas Génération), les Depech Mode, ou, plus récemment, les Kyo, les Moby, les bons vieux de Coldplay et j’en oublie tellement…
      Tant qu’il restera une trace de tout ce petit monde, la diversité musicale, et surtout culturelle, existera encore, avec un sens réel, un partage réel, des émotions réelles.

      Tous les artistes cherchent à gagner leur vie de leur métier, je le comprends parfaitement et cela est normal, mais autant le faire avec de vraies valeurs, pas celles des cités en zones rouges ou des « chanteuses » plus strip teaseuses et avides de leur image qu’autre chose…

      Merci d’accorder du temps à mon commentaire, et je suis de tout coeur avec ceux qui ont compris, comme moi, la déchéance de notre musique et de notre société. Charlène, il est très étrange que toi qui cite JJG, tu puisses ne serait-ce que supporte ces calamités comme Guetta.

      Super blog !

      1. je suis bluffée … si tu as vraiment 17 ans je te félicite . sérieusement j’ai 20 ans et j’ai exactement le même point de vue que toi depuis longtemps !!!

        je n’ai jamais été  » a la mode  » et j’ai toujours été en décalage avec notre  » superbe  » génération -_- … Surtout au niveau musical , cinématographique et littéraire .

        mon exploration musicale a été longue : j’ai essayé beaucoup de genre différents :

        _ ça a commencé avec le Rock nouveau né des années 50 : Chuck Berry , Elvis , Jerry Lewis , Little Richard , fat domino etc…

        _ j’ai continué avec le Rock Punk des Ramones , Sex Pistols , Clash , buzzcocks , etc… Mais aussi avec le grunge nihiliste et dépressif de nirvana .

        _ Ensuite j’ai eu un coup de coeur pour la musique classique : Tchaïkovski , Beethoven , camille saint saens , Strauss ( le beau Danube bleu ^^ j’adore )

        _ la musique des années 60 a joué un grand rôle dans mes goûts aussi : The velvet underground and nico , janis joplin et son blues , les doors , the mamas and the papas , iron butterfly , the Grateful Dead , the byrds .

        _ finalement aujourd’hui j’en suis au Dire Straits , genesis , pink floys , the who , the beatles , cream , the kinks , the small faces ( Ogdens’nut gone flake ^^ un régal !) the rolling stones , oasis , the moody blues , etc… vive la musique bien rétro !!!

        1. Salut Lisa Simpson,

          Ton commentaire m’a fait bien plaisir, je repassais sur ce site un petit coup et j’ai vu que tu avais placé ta réponse en-dessous de la mienne 🙂

          Oui, j’avais bien 17 ans quand j’ai écrit ce commentaire ^^, est-ce si étonnant ? Maintenant j’en ai 18, mais mon point de vue reste sensiblement le même.

          Je pense que je me suis un peu plus ouvert l’esprit depuis, grâce au travail archarné de ma copine X)

          Tu cites d’excellentes références (en particulier celles des années 80-90, que je connais mieux que les autres). Je suis un peu perdu pour certaines, mais je fais mes petites recherches 😉

          Très heureux de voir que quelqu’un dans ce monde partage quelques unes de mes idées.

          Il faut souvent montrer son désaccord si on veut percer dans la vie.

          Bien à toi :*

          1. si jamais tu veux savoir , il y a deux albums qui m’ont pris aux tripes :

            1 . The Velvet Underground and Nico ( des velvet underground ) : je pense que si je devais donner la définition du mot  » musique  » je choisirais celui là sans aucune hésitation .
            ( Sérieusement la voix mélancolique de Nico , les textes poétiques et en même temps réalistes de Lou Reed , le jeu de batterie de Maureen Moe Tucker , etc …enfin pour moi c’est le seul et l’unique !!!)

            2 . Ogdens’Nut Gone Flake ( des small faces ) : Il Représente tout ce qu’il y a de meilleur dans la musique de la British Invasion , mais avec un ton plus décalé , osé , et moderne , des  » beatles  » plus adultes en sommes … avec une inspiration puisée dans les vieux standards de music-hall britanniques . L’avantage c’est qu’on pourrait le faire écouter a n’importe qui et lui faire croire que c’est sorti la semaine derniére tellement ça part dans tous les sens 🙂

            Sinon la musique classique reste une référence dans ma playlist , surtout ces morceaux :
            . le beau danube bleu ( Strauss )
            . Le Matin ( Grieg )
            . The Liberty Bell ( john Philip Sousa )
            . La 9éme symphonie ( Beethoven )
            . le roi des aulnes ( Schubert )
            . la valse numéro 2 ( Chostakovitch )

            bonne exploration là dedans !!!

          2. … en albums qui représentent le mieux la vie dans les sixties et l’ambiance globale de l’époque :

            1 . the velvet underground and nico ( des velvet underground ) pour les USA

            2. the who sell out ( des who ) pour l’Angleterre

            3. Initials BB ( de serge gainsbourg ) pour la france

            🙂

          3. … après au niveau anglais les Kinks déchirent aussi !!! the village green preservation society , arthur ( or the decline and fall of the british empire . )
            et le Sf.Sorrow des pretty things , pas mal non plus . J’arrête ici , promis ^^

        2. Excellent, excellent ! 😀
          Je m’aperçois que je connais certains de ces titres mais que je n’ai jamais retenu leur nom !

          C’est super sympa à toi de me montrer tout ça, je t’en remercie bien 🙂

          Et comme tu dis, vive la musique bien rétro !

          1. Si tu veux du rock pur et a haute portée littéraire dans ses textes a la fois iconoclastes et profonds : Les Velvet Underground , en priorité l’album a la banane(le premier) mais n’hésite pas a te plonger dans les albums suivants qui sont tout aussi géniaux mais moins connus  » White light – White Heat  » et
             » Loaded  » par exemple … ils en valent LARGEMENT la peine !!! Les textes sont dignes des grands auteurs de la beat generation comme Jack Kerouac ,Charles Bukowski ou William Burroughs : c’est poétique et noir en même temps …

            Si tu veux du rock dans le style Pop , léger , nostalgique et sentimental , donc plutôt avec des paroles en douceur et parfois un peu d’humour : Les Kinks
            ( les paroles sont naïves et sensibles MAIS sans jamais tomber dans la niaiserie
            en priorité leur chef d’oeuvre  » The Village green preservation society  » je sais que ça n’est pas leur premier mais il vaut mieux commencer par celui là c’est celui qui représente le mieux le genre du groupe . Ensuite il y a leur
            concept-album  » Arthur or the decline and fall of the british empire  »
            et leurs albums les plus pop de leurs débuts  » Face to Face  » et
             » Something Else by the Kinks  » ils ont un coté assez vieillot du style anglais BCBG victoriens mais ça ajoute un peu au charme je trouve . là on se retrouve plutôt avec avec des textes proches d’auteurs comme Charles Dickens , Oscar Wilde , ou par moment Virginia woolf et Jane austen donc assez victoriennes et tranquilles ^^)

            Après il y a les valeurs sures :
            pour le rock anglais :
            _ l’album  » Aftermath  » des Rolling stones
            _l’album  » Sergent Pepper’s lonely hearts club band  » des Beatles
            _l’album  » The Who sell out  » des Who
            _ l’album  » Sf . Sorrow  » des pretty things
            _ l’album  » Over under sideways down  » des yardbirds
            et  » Ogden’s nut gone flake  » des small faces ( un peu plus barré mais pas mauvais ^^ )

            pour le rock des USA :
            _ l’album  » cheap thrills  » de big brother and the holding company
            _ l’album  » pet sounds  » des beach boys
            _ l’album  » electric ladyland  » de the jimi hendrix experience
            _ l’album  » if you can believe your eyes dans ears  » des mamas and the papas
            _ l’album  » surrealistic pillow  » des jefferson airplane
            _ l’album  » fifth dimension  » des byrds
            _ l’album  » in a gadda da vida  » des iron butterfly
            et  » Live/dead  » des grateful dead

            pour la France : il y a Gainsbourg et Brassens qui étaient des paroliers
            hors-pairs ( on a tendance a sourire en pensant a la musique française et on passe a coté de très bonnes chansons l’air de rien … )

            Enfin voilà , si quelque albums de cette liste peuvent t’avoir plu ça me fait plaisir ^^

          2. personnellement les deux que je préfère sont  » the velvet underground and nico  » et  » the kinks are the village green preservation society  » … : )

          3. De rien , c’est un plaisir : mes deux albums préférés sont  » The Velvet Underground and Nico  » et  » The Kinks are the Village green Preservation Society  »
            : )

          4. … Enfin par contre je citais Brassens dans un de mes commentaires comme bon parolier mais c’est juste par rapport a sa réputation : Moi je ne lui ai jamais rien trouvé de si spécial … Je ne l’ai jamais apprécié .
            je trouve qu’il est beaucoup trop surestimé depuis que je me suis penché sur ses chansons .

  22. Je suis complètement d’accords avec cet article !
    La musique au sens propre perd de sa culture au fil du temps laissant place à la facilité de composition et à ce que cela engendre: l’argent.
    Néanmoins je pense que tout le monde a le choix d’écouter la musique qu’il veut écouter (j’écoute bien du blues et du rock’n’roll alors que je n’est que 15 ans) même si, comme le disais l’article, les médias nous empêchent d’élargir nos horizons musicaux.

  23. Bonjour, merci pour cet article intéressant ! 🙂 Je suis d’accord à propos de David Guetta c’est une machine marketing en puissance, MAIS ou mon point de vue est différent c’est à propos de Lady Gaga. Lady Gaga est une artiste. Pour preuve, c’est références sont variées ! (Bowie, The Queen,Björk, Madonna…etc) ce qui la influencée dans sa musique et Gaga est faite pour la musique et le montre ! Ses chansons sont de l’art. oubliez « Just Dance » « Poker Face » « Love Game » qui étaient conçues pour qu’elle se fassent connaître ! Mais pensez à « Born This Way » d’autres vont dire « c’est du copié-collé Madonna !! « (encore un autre sujet) … « Marry The Night » Ou « The Edge Of Glory ». Born This Way est un hymne pour les fans: « soyez qui vous-êtes, restez vous-mêmes et vous êtes nés comme ça » une autre facette de Lady Gaga : c’est une ARTiste engagée, avec la création d’une fondation la « Born This Way Foundation » Gaga a montrée que c’est une activiste, une femme connectée avec les réalités difficiles de ses fans oprimmés et c’est aussi ça qui fait d’elle une artiste, une personne politiquement et socialement impliquée. Lady Gaga reviendra avec un nouvel album et montrera encore une fois que c’est une ARTISTE.

  24. Article très intéressant !

    J’aimerais pointer du doigt un autre aspect. Comme l’a dit un des commentateurs de l’article : la musique marketing ne pose pas de problème puisqu’elle contribue à la diversité musicale. Et la métaphore entre la qualité et la complexité de la nourriture et de la musique dans la vie quotidienne est bien trouvée.

    Mais il y a un problème de fond : lorsque cette musique est considérée comme la « norme musicale » ou carrément la « seule vraie musique de qualité » par certaines jeunes générations, c’est là qu’on crie avec la tête entre les coudes.
    Dans notre société moderne, l’enfant et l’adolescent passe plus de temps à écouter et regarder ce qu’on lui propose, que d’écouter les conseils de ses proches et amis ou découvrir soi-même une nouvelle musique.
    Une fois habitué et dogmatisé par la musique marketing, il est difficile d’apprécier les musiques riches et complexes. C’est un peu tiré par les ch’veux, mais c’est un peu comme si on demandait à un fumeur de remplacer ses cigarettes par des sucettes et des chewing-gums…

    Dernière remarque : Pourquoi des musiques créés pour les boîtes de nuit ou autre fêtes sont-elles diffusées en pleine journée à la radio ? Et pourquoi sont-elles écoutées sans problème ? Personnellement, la musique de boîte de nuit, qui ne laisse pas se reposer l’oreille, me fatigue rapidement. Mais certains l’écoutent le jour comme la nuit.
    Ma théorie est que les personnes qui écoutent la musique de nightclub le jour, se « remémorent » la dernière soirée ou « se préparent » à la prochaine soirée. La musique leur permet de créer des flashback ou des visions, ce qui procure du plaisir durant la journée.

  25. Bonjour,
    Je suis assez d’accord avec cet article, mais je pense qu’il faut éclaircir un point: le marketing musical existe depuis les années 60.

    Le premier groupe a avoir été pris dans ce jeu sont les Beatles. EMI a investi un budget énorme dans le mixage de l’album et surtout dans le marketing du groupe qui est aujourd’hui considéré comme un « classique ».

    Certains albums (notamment les dernier) étaient tellement retravaillés que les beatles n’étaient pas capable de les jouer en live. Pire encore, certains enregistrement ont été fait par d’autres guitaristes (Eric Clapton notamment).

    SI on part de ce postulat, la musique est morte depuis longtemps.

    En dehors de ça, il est vrai que Lady Gaga a beaucoup plus de mérite que David Guetta, notamment par sa formation artistique plus poussée (elle sait chanter, par rapport à beaucoup d’artistes aujourd’hui).

    Un dernier petit mot, ce n’est pas parce qu’une musique est répétitive qu’elle ne peut pas évoluer. La répétition permet à l’être humain d’atteindre un état de trance (on aime ou on aime pas, c’est aussi une question subjective). Mais la musique répétitve évolue aussi dans d’autres registres que celui de l’harmonie: vitesse, forme de la répétition, type de répétition…)

    Pour finir, ne soyons pas trop pressés, la musique finira par évoluer, on est dans un monde qui veut tout, tout de suite, mais il faut toujours bien 10-20 ans entre chaque évolution. À voir vers ou nous irons…

    1. L’un d’es meilleurs commentaires que j’ai lu, pondéré et objectif et surtout pas condescendant, je suis tout à fait d’accord sur tout les points 🙂

  26. Wow!!! Passionnant!
    Je n’ai malheureusement pas le temps de lire TOUS les commentaires qui ont l’air très intéressants aussi, mais je voulais réagir par rapport à votre article! Tout d’abord, merci de soulever le problème, parce que… personne ne semble vraiment s’y intéresser ou penser que c’est important.
    Je ne suis pas compositeur, ne sais pas déchiffrer une partition, mais suis passionné de musique, et chanteur depuis ma petite enfance…
    Il m’a fallu des années pour analyser et comprendre enfin ce qui séparait ce que je considérais comme de la « musique », et ce que je considérais comme de la … MERDE… En fait, la réponse est « simple »: la musique que j’aime et respecte possède UNE ÂME. Voilà le mot-clé… Alors, c’est assez dur de prouver cela scientifiquement bien sûr, mais je peux tenter de l’expliquer: je pense qu’une musique possédant une âme a été enregistrée avec une certaine INTENTION. Il s’agit d’énergies. SI les énergies de la personne (des personnes) qui joue(nt) sont pures/bonnes/positives et qu’il y a un respect pour la musique interprétée, que les personnes AIMENT profondément LA musique en tant que concept, qu’énergie, que cadeau divin, etc… alors ça se ressentira forcément, même si le morceau n’est pas fantastique, il sera plaisant à entendre. Dans le cas inverse, quand une pauvre pétasse vient miauler trois paroles genre « baby, I miss you, etc… » sur un rythme électronique inhumain et répétitif, avec dans la tête le seul but de se faire du fric grâce à sa prestation, ça se ressent aussi…

    Voilà, ça c’était la première partie.
    Maintenant j’aimerais dire que je pense que la musique est un signe des temps… Entendons-nous: c’est un très vaste sujet qui pourrait constituer un mémoire d’une centaine de pages, si l’on se met à étudier le concept de musique « commerciale » ou de vraie musique, de musique vernaculaire ou de musique savante, ou élitiste, à travers les âges et les civilisations, c’est pourquoi il faut absolument limiter le sujet: je vais seulement parler de la musique occidentale à partir de l’existence de la radio (premier médium de diffusion de masse…).
    Il se trouve que la musique commerciale a toujours plus ou moins existé. Mais effectivement, ce n’était peut-être pas à un point aussi grave que ce que vous appelez la « musique marketing » (ce que j’appellerais la musique « super-commerciale » lol). Par exemple, dans les années 60, Joan Baez considérait que Peter Paul and Mary faisaient de la musique « commerciale ». On hallucine aujourd’hui, parce que c’était quand même sacrément bien: des harmonies vocales parfaites entre deux hommes et une femme, deux guitariste folk hors-pair sur des chansons traditionnelles avec des TEXTES et des compos sympa… Et puis, dans les années 60, bien sûr il y avait les Yéyés (mon Dieu!…) mais quand même, de manière générale, et un peu partout dans le monde occidental, il y avait une sorte d’inspiration divine qui a créé des choses fantastiques, bourrées d’âme, pour le coup, et qui étaient tout aussi écoutées et tout aussi diffusées que des choses plus commerciales!!! Et c’est là mon propos final:

    Je crois profondément que la diffusion est à la base de TOUT. Le fait que les radios et les télés diffusent de la musique sans âme et hyper répétitive n’est pas juste un moyen de gagner un « max de thunes », mais aussi un moyen plus pervers d’ ABRUTISSEMENT DES MASSES!! La diffusion de bonne musique EST possible, mais c’est tout simplement une décision politique avant tout!! Je me rappelle une fois avoir entendu de la super musique non-commerciale, peu voire pas du tout connue, des morceaux pointus, recherchés (même d’artistes connus comme Stevie Wonder par ex.) en pleine après-midi sur FRANCE INTER!!! lol Oui, ils étaient en grève ce jour-là…. On ne voit pas forcément le rapport direct,mais bon, le fait est là…

    Enfin, des instruments de propagande que je qualifierais de « pervers » se chargent très bien de distiller ces merdes à longueur de journée (Justin Bieber, Nicky Minaj, Sexion D’assaut, Pink, etc..) pour nous rendre un peu plus débiles chaque jour, comme Trace Urban tv ou NRJ tv (diffusées dans la plupart des salles de sport). Sans parler bien sûr des innommables radios NRJ, Fun Radio, Skyrock, etc…

    Le constat est bien triste… Il existe ACTUELLEMENT des tonnes d’artistes au talent extraordinaire qui ne connaîtront jamais le succès ou ne seront jamais bien diffusés, et ça devient presque élitiste d’aller les chercher et de préférer les écouter… Nous vivons une époque VRAIMENT merdique, de progrès technologique agressif et trop rapide, rimant avec obsolescence programmée, de pauvreté culturelle absolue, de vide de sens, de valeurs, enfin, bon, j’arrête, il est 4h du mat… lol

    Comme vous le voyez, il suffisait de cet article pour me déclencher… Merci de l’avoir écrit! Et presque sans aucune faute d’orthographe, ce qui, de nos jours, est presque ahurissant, et démontre un vrai respect de vos lecteurs! Bien à vous!…
    D.

    1. j’ai une question ?
      Si quelqu’un ressent une ame dans une musique qui semble commerciale, est-ce qu’elle est malade, folle, perverse, manipulé, faible, stupide ? Le nombre de musique dites « commerciales » sur laquelle j’ai été en transe est hallucinante.

  27. Très bon article qui nous apprend quelques trucs (le fait qu’ils n’avaient pas de talents ça était connu :p)

    J’ai une connaissance « fan » de Lady Gaga, qui m’en parle à chaque fois, en la mettant sur un piédestal, pourtant, avant il aimait la musique…

    Il m’a fait un petit topo de ses début (vrai ou pas ?).

    Qu’à ses début… Elle aurai du jouer nue pour attirer l’œil sur elle (et non sur sa musique du coup) et une fois connue, a continuer.

    Mais alors pourquoi une fois connue, elle n’a pas arrêtée toutes ses conneries qui n’ont rien à voir avec la musique ? Et simplement faire de la musique ?

    Si elle a vraiment du talents elle resterai connue, mais engendrerai beaucoup moins d’argent. A condition de vouloir faire de la musique et non du commerce…

    En plus ses déguisement sont horrible, souvent à moitié à poil, ça ressemble à rien (et elle même ne ressemble plus à rien, avant elle était jolie)

  28. hello.
    les quatre accords magique…. ahhhhhhhh enfin. un la fa do sol en puissance 😉
    je suis content que l’on en parle enfin et d’une manière objective.
    le seule chose que je regrette dans ton article, c’est que tu sois un peu trop souple dans ton jugement, car eux ne se gênent absolument pas pour faire honte à la musique.
    (je tiens à préciser que j’ai 10 ans de conservatoire jazz et classique confondu.)

    seulement, je pense qu’ils ne sont pas tous à mettre dans le même sac.
    aillant moi même des enfants de tout âge, je ne peux cautionner les élucubrations lubriques de lady gaga, néanmoins, je dois reconnaitre que le personnage est assez interressant et doté d’une voix pour le moins travaillée. en bref elle a de l’audace, et ca j’aime et je respecte même si la morale n’y est pas du tout. (souvenez vous l’excentricité d’elton jones).

    le tout est de comprendre pourquoi ces « artistes » marchent à CE moment précis du moment.
    la chance doit probablement y jouer car ils ont trouvé la parade… et c’est une chance pour eux…
    maintenant il y a le revers de la médaille et la grande question…. est ce que cela va durer???????

    Lucas

  29. Salut Alex !
    Merci pour cet article, tu as sû exprimer avec des idées sensées ce que je pense de ce genre d' »artistes » et que j’étais incapable d’expliquer clairement. Maintenant quand un de mes amis, ne comprenant pas mon intérêt pour la musique de Charlie Winston, s’obstinera à essayer de me faire croire que celle de Lady Gaga est « the best music EVER », je lui ferai lire ton article !
    Sinon, même si ça n’a rien à voir avec cet article en particulier : je viens tout juste découvrir ce que tu fais, et autant dire que ça va beaucoup m’aider ! Moi qui ai une bonne dizaine de mélodies griffonnées sur un bout de papier pour lesquelles j’ai plein d’idées d’accompagnements que je suis incapable de retranscrire dans la réalité et non dans ma tête, j’ai enfin trouvé comment composer !
    Continue ce que tu fais, ça en dépannera plus d’un !
    Bonne journée 🙂

  30. « Mais dites-moi, que peut bien raconter une musique ne portant aucun message ? Quel aspect culturel peut bien revendiquer une musique qui n’a pas d’autre raison d’être que celle de créer de l’argent ? Créer de la musique pré-formatée, n’exprimant rien, et n’ayant aucun but propre, participe donc à priver la musique de sa dimension sociale et culturelle. »

    Et si c’était ça la culture aujourd’hui? Créer de l’argent? Vivant dans un monde qui repose sur le système bancaire et de l’économie marchande, il semble logique que si la musique doit le refléter, elle soit telle qu’elle est. Ce qui est foutrement dramatique c’est certain, mais ça signifierait que c’est la culture mondiale actuelle qui est à blâmer…

    Mais dans tous les cas, ce système musicale actuelle redonne tout de même une grande légitimité à l’indie. Ce qui est finalement une petite victoire et on se retrouve entre gens qui aimons la musique et son univers. Peut être que ce ne sont pas les plus légitimes qui sont en tête des charts mais peut être que c’est mieux, au fond, peut être que c’est mieux.

  31. Ma foi, si la musique est comme tu le dis l’image d’une société ou d’une évolution historique; je crois que celle-ci rentre parfaitement dans le schéma: elle est uniquement financière, creuse et déclinante. Seul le jour où elle s’écroulera sur elle même (la musique hein =D) permettra quelque chose de nouveau.
    Allez, je m’arrête là, avant qu’on me dise que mon discours eschatologique est celui d’un malade mental.

  32. Le problème est à la fois plus complexe et plus simple je pense. La réalité c’est que nous vivons dans une société d’abrutisation de l’individu. Chanter dans les chorales et étudier l’harmonie est devenu quelque chose de rare et souvent fait de manière tout à fait conformiste par des gens trop souvent inintéressants et inintéressés. Il y a deux siècle de ça les airs populaires étaient bien plus élaborés que ce que l’on peu écouter aujourd’hui et les classes moyennes et aisés savaient lire la musique parce que ça faisait partie intégrante de la formation générale. Les jeunes filles de bonne famille jouait du piano comme un passe temps bien mieux qu’une bonne moitier des élèves entrant dans les conservatoire, par définition intéressé par la musique.
    Ce n’est enfait qu’une question d’éducation, ou de manipulation de masse. On essaye comme pour tout, de pousser les gens à ne pas réfléchir, pour mieux les manipuler. Faites écouter du Free Jazz à un enfant pendant des années, ça deviendra sa référence. Une expérience à été menée sur des jeunes enfants : Au lieu de leur apprendre la musique de manière traditionnelle (tonale disons), leur apprentissage à été fait sur le shéma dodécaphonique, et ça a fonctionné. En gros, une seule expression peut qualifier « l’art » aujourd’hui : fainéantise de l’esprit.
    Enfin, je pense aussi que le problème est surtout qu’une bonne partie de la musique commerciale n’est plus destinée à être réellement écoutée, elle sert à bouger les masses, combler le silence et percer les tympans. C’est effectivement un business comme un autre.

  33. Excellent billet, Apres il faut aussi dire que éclectisme musical en France est parmi les plus mauvais qui soit en Europe, voir au monde. suffit d’écouter certaine radio généraliste dans d’autre pays, Essayer des radio scandinave…

    Sinon suffit de voir le Japon, pays du WTF permanent, croisé du Heavy metal a des idoles toute mignonne… aucun occidentaux aurait tenté la chose a mon avis.

    Étant grand fan de métal. Je peux très bien écouter un toccata and fugue en d mineur de Bach ou autre grand classique. Après de la a dire que le Métal est la musique la plus rechercher qui soit, je le ferais pas même si ma conscience de fan ne me tracassera pas la dessus.

    Après je pense pas que la volonté de faire de l’argent soit la premiere chose au quel pense les groupes que j’écoute (hors Metallica et grosse machine du genre je l’admets)
    mais écouter un groupe français comme T.A.N.K , la compo de leur album est très bonne et si il aurait voulu faire de l’argent et devenir super célèbre gomme d’vide Gaytha, il aurait pas fait du métal plutôt extreme.

    Sinon suffit d’écouter des truc bizarre comme Strobo Pop des allemands de Die Atzen, oui des l’éléctro bizarre que j’apprécie beaucoup étrangement, la musique du groupe n’a jamais percé au delà du Rhin. Car le simple fait de s’engager a chanter dans la langue de Goethe est un frein et un léger exemple de pas vouloir faire un max de fric.

    Bref je donnerai cher pour entendre autre chose que les gros étron radiophonique en boucle, comme rihanna et ses tubes ou le refrain est composé de 15 fois le même sample et de OOOOOOOOOOHHHHHHHH OOOOOOOOOOOHHHHHH YEAAAAAA OOHHHHHHH.

  34. Salut,

    j’ai trouvé ton billet assez bien foutu. Je suis franchement d’accord avec les arguments que tu avances. Je ne vais pas revenir sur les aspects « techniques » de ces compositions n’étant pas moi-même musicien et moins encore compositeur.

    Cependant, je trouve que certains commentaires ouvrent une polémique à laquelle je trouve important de répondre. Cela commence par « Certes, il est DJ pour se faire de l’argent mais un peu comme tout les artistes non ? ». La réponse est NON et c’est un « non » retentissant, je m’explique : ce genre d’amalgames revient à assimiler le salaire au profit parce que les deux se matérialisent en « argent » (monnaie), c’es d’un simplisme aberrant. La différence qui existe entre salaire et profit est que le premier vient par la vente de la force de travail et le second par l’exploitation de la force de travail d’autrui (comme cela a été bien expliqué dans le cas de David Guetta).

    Quant à la suite, dire qu’il existe d’autres « artistes » du même genre qui ne « réussissent » pas aussi bien pour démontrer la génialité de ces faussaires me paraît tout autant douteux… Même dans la médiocrité, il existe toujours plus merdique…

    La musique, comme la peinture comme pratiquement tout (y compris les choses qui ne relèvent pas vraiment du domaine artistique) fonctionnent dans leur public justement parce que ce même public a été formé à apprécier ce genre de choses. L’oreille, comme le reste de nos perceptions, s’éduque et pour autant dire que « ce n’est pas de leur faute si la plupart de leur musique sont appréciées par beaucoup de gens de la planète » revient à faire l’éloge de la médiocrité. Mais non seulement de la médiocrité, mais en plus d’une culture de l’argent qui brise tout sur son passage. Evidemment, je ne nie pas que partager des « choses » (musique ou autre soit « mauvais » en soi), ce que je dénonce, c’est la manière dont s’organise ce « partage » et là dessus, je partage pleinement le raisonnement de l’auteur.

    « Mais dites-moi, que peut bien raconter une musique ne portant aucun message ? Quel aspect culturel peut bien revendiquer une musique qui n’a pas d’autre raison d’être que celle de créer de l’argent ? Créer de la musique pré-formatée, n’exprimant rien, et n’ayant aucun but propre, participe donc à priver la musique de sa dimension sociale et culturelle. » Ici, j’ai pris la liberté de vous citer entièrement parce que je trouve que vous soulevez une question extrêmement intéressante. Cependant, pour être tout-à-fait franc, je trouve que vous n’allez pas au bout de votre raisonnement. Vous faites la comparaison avec le blues ou le rap, voire le jazz et ce qu’ont ces genres musicaux en commun, c’est justement qu’ils sont l’oeuvre de groupes subalternes dans la société et donc ils parlent tout autant de sociologie que de musique.

    A cela, on pourra rétorquer que la musique « classique » (ou docte pour être plus précis) n’est pas l’oeuvre de groupes subalternes dans la société et que ce n’est pas pour autant qu’elle tombe dans la même médiocrité et on aura tout-à-fait raison. Je pense donc que pour comprendre le phénomène dans un sens plus global, c’est à l’Histoire qu’il faut avoir recours. A l’époque de la « grande époque » de cette musique « docte », le « monde occidental » est en plein essor (et on pourra en penser ce que l’on veut) et cet essor provoque une série d’innovations tant sur les plans scientifiques, techniques que culturels. Ce que l’on dénomme la « modernité ». Aujourd’hui, cette modernité dans un sens exclusivement « européen » est en retrait (non pas que les paradygmes de capital, d’exploitation de la force de travail le soient, bien au contraire).

    La modernité européenne en retrait ? Comment ? A première vue, cela semble paradoxal… la modernité et le capitalisme sont aujourd’hui mondiaux et ils sont tous deux deux fruits de processus européens. Il est ici nécessaire de différencier les concepts d' »infrastructure » et de « superstructure ». L’infrastructure est ce qu’on pourrait qualifier de « simple » machine de production, c’est-à-dire la production de marchandises destinées au marché et les relations sociales de production qui l’accompagnent. Quant à la superstructure, il s’agit du champ des représentations et des justifications aux relations de dominations de l’infrastructure.

    Contrairement à ce que l’on pourrait croire, dans le cadre de la représentation de ces relations de dominations, les limiter à la « simple » relation capital/travail serait se limiter à un aspect réel, mais insuffisant pour l’explication de la construction du modèle de société qui est le nôtre. A la relation capital/travail, il faut ajouter la « légitimité » de l’homme blanc sur le reste : pour démontrer cela, il « suffit » d’expliquer que durant très longtemps, les seuls à « mériter » un salaire pour leur travail étaient les prolétaires blancs, quand les amérindiens ou les africains n’en recevaient pas. On pourrait également se pencher sur le fait que l’industrialisation a été un phénomène exclusivement occidental, on ne construisait pas d’industrie en Amérique Latine ou en Afrique. La construction de cette « légitimité » couplée à la féroce compétition que se livraient les puissances occidentales rendaient la superstructure dynamique (y-compris en termes culturels).

    L’avènement de la « globalisation » ou troisième phase de la mondialisation (ces 20-30 dernières années) a bouleversé cette « harmonie » qui existait entre repères culturels européens et « innovation » (peut-être faudrait-il revenir encore un peu plus tôt). Enfermant ces élites dans le souvenir de leur « grandeur » passée et pour autant dans une forme de décadence intellectuelle et culturelle. A cela, il faut également ajouter que l’un des éléments qui caractérise cette nouvelle phase de la mondialisation, c’est le néolibéralisme qui tend à faire rentrer dans la sphère productive un ensemble de « services » qui y échappaient dans le passé (comme l’éducation de manière générale ou la culture). Quant à l’apparition des nouveaux genres (comme le blues, le rap ou le jazz), ils démontrent l’appropriation d’une partie de ces codes culturels européens par ces minorités ou groupes subalternes.

    Une remarque supplémentaire pour la discussion, il ne faut pas confondre mécénat et musique-marketing. Dans les deux cas, l’artiste est payé (et oui, le pauvre homme/femme doit lui aussi manger…), la différence est dans la finalité du produit. D’un côté, il y a une commande payée par un mécène (mais qui répond à des impératifs culturels) et d’un autre (comme l’a très bien expliqué l’auteur de l’article), on a un produit qui est destiné à être vendu (et le plus possible). Ce qui évidemment induit une posture complètement différente de la part de leur auteur.

    En conclusion, je dirais donc qu’accepter et écouter ces « artistes » relève de l’acceptation du modèle de société qui est le nôtre, qu’évidemment dans ces couches culturelles, certains sont plus médiocres encore que d’autres (elle est pour toi celle-là David). Mais que ce phénomène durera probablement moins que ce que l’on pourrait croire (et non espérer ^^) car l’Histoire et la culture sont dynamiques et que les groupes sociaux subalternes doivent se réinventer de manière permanente. La lutte pour l’émancipation passe évidemment aussi par des canaux culturels, donc Médiocres en tous genres, ne vous en faites pas vous passerez à l’oubli de l’Histoire.

  35. sympa avant on etait chanteur et on devenais star
    Aujourd’hui on n’est star et on fini chanteur.
    on peut dire que la tv réalité de style a la recherche de la nouvelle pop star academy n’a pas arrangé les choses

  36. Bonjour,

    Je suis d’accord avec toi dans l’ensemble, néanmoins je pense (et j’espère) que ce type de musique n’est pas une fin en soit et qu’elle fait partie de l’evolution de la musique. L’industrie de la musique tourne depuis longtemps à deux vitesses, avec la musique grand publique « pop » et la musique plus « indé » (Comme quand Elton John était au top des Charts et que au même moment, dans le même pays, le mouvement punk faisait sont bout de chemin).

    Je pense qu’il est important aussi de souligner le fait que la grosse difference entre la musique « electro » (au sens large du terme) et la musique acoustique, c’est que l’electro coute beaucoup moins cher à produire ! Pas de musicien à payer ou très peu, pas d’heure de studio pour enregistrer (un homestudio suffit) pas d’ingé son à payer, peut être une petite étape de mixage et de mastering mais rien d’autre. Bref un max de pognon à moindre frais c’est ce que explique aussi le succès de la « musique » à la mode.

    Troisième chose, je tenais juste à rappeler que les quartes « accords magiques » ne s’arrêtent pas à la musique marketing actuelle mais sont bien présent depuis très longtemps et sont à l’origine de bien des tubes (let it be, no woman no cry…) je vous invite à regarder la vidéo « four chord song » sur youtube

  37. Merci pour ce résumé simple et clair, je te contredirais sur un point : la musique d’aujourd’hui a une dimension sociale, elle est le reflet du déclin de l’Occident.

  38. Concernant les constructions musicales basées sur les mêmes accords, un « bémol » tout de même, ce n’est pas un critère général de médiocrité à mon sens. Si l’on s’intéresse de près à la musique on se rend compte que très souvent et même chez des artistes de grande qualité, les mélodies fonctionnent sur les mêmes combinaisons et cela à cause de règles harmoniques. Je pense notamment à François de Roubaix dans les année 60′ et 70′ qui utilise souvent la même construction et qui pourtant était un grand musicien très innovant et créatif. Ceci étant dit il est vrai que la variété actuelle ne brille pas par sa virtuosité, il faut boycotter ces vendeurs de salades.

  39. bonjour,
    je suis bien d’accord avec l’ensemble de votre note. Cependant, personne n’aime cette musique une fois les 18 ans passés. En discothèque on danse pour occuper la place mais on peut pas dire que ce soit l’euphorie comme il y a quelques années, et race sont ceux qui achètent la compil de la nuit.
    La musique de guetta ou autre est destinée à un public adolescent qui aime une musique dynamique et facile à retenir. C’est aussi la tranche d’age qui achète le plus de CD ou qui va en concert.
    Donc tout ce travail marketing est destiné à un public bien délimité.
    A coté de ca, il y a des artistes indépendants qui gagnent bien leur vie, mais qu’on entend pas sur les médias, et d’ailleurs c’est bien la dernière chose qu’ils voudraient, tant ils seraient automatiquement sacralisés musique marketing pour autant…. ET oui ca aussi c’est dommage hein ^^…. mais c’est un autre débat.
    David guetta est le mari d’une femme au fort caractère qui a su se faire un carnet d’adresse doté de toute la jet set parisienne. Elle, organisatrice, lui dj, ils ont su évoluer dans le milieu de la nuit grace à leur savoir faire et leur diplomatie. Ce n’est pas chose facile. On leur doit au moins ce respect.
    Mais ce n’est pas grace au public que David a pu devenir meilleur dj au monde, mais grace au realtionnel, qui a fait en sorte que Guetta soit la seule alternative au final…. il faut savoir que dans ce métier, un artiste qui pointe au même moment qu’une brèle qui a plein de copains, ben c’est la brèle qui va etre aidé… Et l’artiste pourra même signer avec une prod juste pour se faire lincher et jeter dans les oubliettes…. Y a pas souvent la place pour 2 🙂
    Comprenez aussi que dans la vie, on peut faire toutes les etudes qu’on veut, etre le plus talentueux possible, sans relations, on arrive à rien.
    Tout ca pour dire que tout le monde sait que Guetta n’est ni dj ni musicien mais juste le mari de sa femme et si il arrive à vivre avec ca, et bien faut croire que l’argent permet vraiment de douter de rien.
    Mais bien sur , il sera riche, et c’est ce qu’il expliquera à ses enfants plus tard…

    1. Ce qui est triste, c’est que vous avez tort lorsque vous dites que ce sont les moins de 18 ans qui écoutent cette musique… je dirais plutôt que ce sont les moins de 30 ans, et encore, je suis gentille…

  40. Cet article est une belle démonstration des mécanismes de nivellement par la base des productions musicales. Bravo.
    Il est aussi un facteur venant servir d’alibi à la logique marchande qui m’avais laissé songeur lorsque j’en avais eu connaissance en tant que responsable des programmes dans les radios locales publiques et privées:
    Nous savons tous que le marketing use et abuse des « panels d’opinion » et c’est évidemment le cas en matière de production/diffusion musicale. J’avais été témoin de séances dans les locaux (avenue d’Iena, Paris) d’une FM nationale où l’on soumettait à de braves gens des chansons afin de sélectionner celles qui les caressaient le plus dans le sens du poil… Bien déprimant.
    Bien plus tard lors d’un training, un formateur issu du gratin d’une major française avait expliqué que les dés sont totalement pipés lors de ce genre de « panel d’écoute » dès lors que la psychologie humaine telle qu’elle a été scientifiquement étudiée révèle un comportement prédominant en matière de goût, c’est notre aversion naturelle pour ce que nous ne connaissons pas! (y’a longtemps quand on était chasseur/cueilleurs ca pouvait être utile)
    Concrètement les oreilles du panel auront tendance à écarter inconsciemment tout ce qui ne « sonne » pas familier! au niveau du média diffuseur un rouleau de plus dans la chaine de laminage si bien décrite dans ce sujet.
    Et comme il y est bien démontré, nous avons bien effectivement deux manières d’inventer (et de diffuser) la musique: avec ou sans RISQUE artistique.

  41. Merci pour cet article, je me sens beaucoup moins seul bizarrement.
    J’en ai marre de voir constamment les mêmes artistes passer en boucle, toujours centrés sur le même modèle du culte de la luxure à l’américaine, dans lesquels les femmes sont réduites à des objets sexuels, amenant de plus en plus d’adolescente à croire que ce qui se cache derrière ce mouvement est du féminisme. Désolé mes pauvres petites connes, mais montrer son cul à la télé en disant « les hommes ont le droit, pourquoi pas nous », c’est permettre à plus de machos de vous dégrader (De plus, je n’ai jamais vu un homme, à part Philippe Katerine, le faire). Comment voulez vous qu’on vous respecte, si vous ne vous respectez pas vous mêmes???

    Pour les sceptiques qui estime que le rock est mort, que la musique française n’a pas d’avenir, écoutez la nouvelle génération de la musique française par exemple. Pas celle de Virgin 17 ou NRJ 12, la vraie.
    Des exemples?
    Saez, Kaolin, Manau (ils existent encore et sont devenu bien meilleurs), Archimède, Merzhin, Eiffel, Saule, -M-, Monsieur Roux, Tiken Jah Fakoli, Tryo… et j’en passe plus que vous ne pourrez jamais l’imaginer
    Ceux là ont un message à faire passer, une entité musicale propre, un réel sens artistique qui exprime autre chose que « Je montre mes pecs sur le dancefloor et dansez pauvres chattes avant de rentrer dans mon manoir que je puisse vous… vous avez saisit l’idée ».

  42. Si je peux me permettre, il n’y a pas comme une contradiction à dénoncer la structure et les harmonie standardisé des morceaux mainstream et en même temps vouloir fournir une « méthode » standard pour composer?
    Tout ça est un non sens complet, d’autant que ces réflexion s’appliquent à toutes les formes de musique.

    Critiquer la musique « populaire » c’est un peu une attitude d’ado snobe qui veut se convaincre de sa supériorité, comme quelqu’un au dessus, moi aussi j’ai 10 ans de conservatoire, je ne connais pas les compositeurs de Lady Gaga mais ces personnes sont loin d’être des nuls.
    Si c’est dire que c’est nul juste pour dire que c’est nul, pourquoi pas, mais à coté on peut faire une analyse harmonique, étudier les changements de tonalité, les arrangements, juste faire ça permet d’entendre le boulot et de le respecter humblement.
    On ne peut pas reprocher le « Fa, Sol, Lam et Do » des compositions pop et de l’autre coté se satisfaire du I-IV-V blues. C’est ridicule.

    1. « On ne peut pas reprocher le “Fa, Sol, Lam et Do” des compositions pop et de l’autre coté se satisfaire du I-IV-V blues. C’est ridicule. »

      Je suis désolé, mais si. Dans le blues il y a malgré tout une grosse partie improvisation qui est très intéressante. En revanche, le « Fa, Sol, Lam, Do » tourne sans aucune surprise, aucune originalité.

  43. Juste…. MERCI, tout a fait d’accord avec ce billet, et je vais diffuser pour tenter d’ouvrir des yeux…belle approche critique 😉

  44. Wouaw ! Article bluffant reprenant tous les points importants et critiques !! Rien n’est laissé au hasard ! Enfin quelqu’un qui a dis ce que je pensais du monde de la musique !
    On en veut encore plein des articles comme ça qui nous font prendre du recul sur ce qui reste fondamental dans un monde en pleine régression !

  45. Très intéressant. J’appelle cela la marchandisation de la musique, et de la culture en soi. Tu fais écho à l’illusion du choix : La théorie d’Adorno et d’Horkheimer devrait te plaire. Vivement le prochain article !

  46. Un article intéressant avec lequel je partage le point de vu dans l’ensemble. Cela dit toute l’industrie du disque utilise le marketing (pour ne pas dire tout le monde), terme souvent employé à tout va sans en connaitre vraiment le sens.
    Les majors utilisent le marketing qu’on nomme « marketing de la demande » en adaptant leurs produits aux attentes des consommateurs ce qui leve effectivement un problème éthique en ce qui concerne l’art. Les groupes indépendants eux, utilisent le « marketing de l’offre », en proposant des produits en fonction de leurs aspirations et de leurs stratégies en « éduquant » le consommateur. Le marketing est donc une science (molle comme on la qualifie) utilisée par tous les acteurs de l’industrie musicale des Velvet à Lady Gaga et même par celui qui nous propose ce site. Lorsque ce dernier propose des méthodes basics pour apprendre la musique ou des articles accessibles à tous, ils cherchent bien à « vendre » son site (qui utilise tous les outils du marketing d’ailleurs) à un maximum de personnes. Le marketing n’est pas un outils diabolique qui a le pouvoir de manipuler tous le monde mais simplement un ensemble de procédures qui ont pour but de créer de la valeur. Les gens ont tous le choix d’écouter la musique qu’ils souhaitent, elle est aujourd’hui accessible à tous grâce à internet et aux radios, ceux qui font le choix d’écouter Lady Gaga ont eux aussi la chance de pouvoir écouter Pink Floyd…à condition qu’ils en aient envie…

  47. Autant pour David Guetta je veux bien car une fois qu’il sort un album, il ne se foule pas des masses pour ses apparitions en live (d’après ce que j’ai entendu, je ne l’ai jamais vu) que pour Lady Gaga, oui elle fait un très bon job pour ce qui est de faire parler d’elle (pour le moment elle fait son nouvel album on en entends plus tellement parler btw).
    Mais aussi bien au niveau musical, esthétique et en terme de mode à la sortie de ses albums et lors de ses tournés elle fournit un vrai travail artistique. (Du moins c’est mon avis)

    Il serait à mon avis beaucoup plus judicieux de parler de Rihanna qui enchaîne les albums sans varier beaucoup et n’est pas toujours au top lors de ses prestations live.
    Un simple calcul Lady Gaga depuis 2008 a sorti 2.5 albums (Il y eu complément au premier comme beaucoup de star actuel le font) (ce qui fait un album tout les 2-3 ans)
    Rihanna depuis 2005 a sorti 7 album ce qui fait presque un album tout les ans.

    Pour information je ne suis pas un fanatique de Lady Gaga, j’écoute tous ce qui se fait en langue anglaise et en général assez peu de musique commercial (qui passe à la radio), mes dernière découverte musical sont Dope D.O.D., Lana Del Rey (récemment en live), Deez Nuts.
    J’écoute majoritaire du métal hardcore et du rap-hip-hop qui dérange par ses opinions.

    Même si Lady Gaga n’a rien avoir avec mon univers musical, il m’arrive d’en écouté et je suis curieux lorsqu’elle sort des nouveautés, je pense que l’engouement autour d’elle est aussi bien dû à la qualité de son équipe marketing, qu’à l’univers qu’elle arrive à créer à chaque album.

    Je trouve qu’il est un peu triste de faire des amalgames tous les artistes qui vendent des millions d’album ne le font pas uniquement pour l’argent, selon mes critères un artiste prouve son talent en grande partie sur scène, et même si je déplore le fait que les grosses stars ne passent plus dans les salles qui ne font pas quasiment 20.000 places. En temps que belge j’observe qu’il ne passe parfois même plus en Belgique.
    D’un point de vue organisationnel c’est tout à fait logique au plus on a de fans au plus il faut en satisfaire par date de concert.

  48. Quand U2 dans les années 90, les Stones et les Beatles dans les 60 ou Elvis et Chuck Berry dans les 50 sortaient des disques et remplissaient les salles de concert ou les stades, ce n’était pas de la musique-marketing alors ?
    La musique est un art, certes. Mais c’est aussi un business….

  49. Même une fois lu en entier, je suis d’accord avec presque rien sur l’article. Si je fait ça point par point :

    – « Pour que ça plaise à tout le monde, ça doit être basique ». Donc les Beatles, Pink Floyd, Bohemian Rapsody (que des trucs qui ont vendu un nombre astronomique de disques) c’est basique ? Ça ne tient pas. La condition nécessaire pour que quelque chose devienne grand public c’est une diffusion massive, quelle que soit sa forme. Or ça c’est moins le problème des artistes que des intermédiaires de l’industrie musicale… Quand on lit l’article on a l’impression que ces deux artistes existent par eux-même, qu’ils font tout le taf eux même, prennent les décisions eux. Evidemment, pas du tout.

    – « 4 accords pour une chanson » ou l’argument technique (« je vais vous montrer que c’est une musique pauvre ») : ça ne tient pas. Si on regarde comment marchent les chansons des Beatles, si on regarde comment marche le blues ou les chansons de U2, on va pas trouver non plus une richesse ou une variété harmonique de ouf, des prises de risque dans les structures incroyables, etc. En tout cas, tellement peu qu’on peut dire du point de vue technique (ou de la richesse du langage musical) qu’on peut définitment ranger les Beatles et Lady Gaga dans le même sac, quand on les compare à Stravinsky ou Miles Davis. L’argument de la technique et de la richesse du langage harmonique n’est pas un bon argument pour comprendre l’intérêt des musiques dites « populaires ». Pas plus pour Gaga que pour les autres.

    – « Des artistes qui ne composent pas leur musique » : là non plus, rien de neuf sous le soleil ! On dit bien que Cesaria Evora fait de la bonne musique. Est ce qu’elle est vraiment responsable de l’existence de ses musiques ? Non, pas vraiment… des « interprètes » célèbres et respectés par les musiciens, qui ne composent pas ou peu, y’en a plein.
    Ensuite, Producteur = pas forcément « celui qui met l’argent », ça peut être aussi le directeur artistique ou « réalisateur ». Dans la musique électronique et plus largement dans un monde musical ou c’est avant tout la version enregistrée qui fait l’oeuvre (et, pas comme dans le classique, la version écrite sur la partition ou, comme dans le jazz, la version jouée live), le versant « production » (au sens réalisation artistique de l’enregistrement) est aussi important que la composition. C’est un des argument qui permet de dire que c’est pas si grave que le langage harmonique de la musique populaire soit pauvre : c’est ailleurs qu’il faut chercher son intérêt. Sans déconner, en terme de prod, David Guetta, y’a pas des trucs super ?

    – Le fait que seuls quelques artistes accaparent toute la visibilité : c’est là ou à la limite je suis le plus d’accord, même si dans la forme de ton article, je trouve ça un peu nul (notamment « ça prend la place des artistes qui méritent vraiment de figurer au top 10 » : au nom de quoi finalement ou saurait qui mérite ou qui ne mérite pas ? C’est de l’art, pas une compétition sportive. On ne pourra jamais juger qui mérite vraiment quoique ce soit.)

    – L’unofirmité musicale, l’appauvrissement de la culture…. Là encore, je trouve que ça va pas : en quoi peut on dire que la musique de Guetta ou Gaga est « fixe au cours du temps » et ne renouvelle rien ? Est ce qu’on peut pas dire qu’en mélangeant la musique pop / black américaine et l’électro, Guetta a fait quelque chose de neuf, a participé à l’évolution de plusieurs formes musicales ? Est ce qu’on peut vraiment dire que des groupes comme M83, par exemple, participent plus à un renouvellement de la musique que Gaga ?
    Et le jazz au départ, comme le rock, étaient des musique consommées pour danser, qui ne portaient aucun autre message pour ses auditeurs que « bouge tes fesses et fait la fête ». Pas bien différent de Guetta et Gaga finalement…

  50. J’ai beaucoup aimé ton article et partage ton opinion à 200%.
    Tu dis « Mais dites-moi, que peut bien raconter une musique ne portant aucun message ? Quel aspect culturel peut bien revendiquer une musique qui n’a pas d’autre raison d’être que celle de créer de l’argent ? » et bien c’est ce que j’appelle la culture du néant. La pauvreté de l’offre musicale représente la pauvreté de notre société occidentale d’aujourd’hui où l’on glorifie des gens qui ne servent à rien. J’entends parler de Rihanna pour ses fesses, ses amours et ses clash sur Twitter mais jamais pour sa musique, au point d’en oublier qu’à la base, c’est une chanteuse !
    Cette pauvreté musicale engendre la mort de la musique parce qu’aujourd’hui les labels ne signent presque plus les vrais artistes, pas assez « bankable ». J’exagère un peu mais bientôt il faudra aller dans le métro pour trouver de bons musiciens, et non plus dans les salles de concert…
    Les enseignes culturelles disparaissent peu à peu (voir le scandale autour de Virgin) et parmi les nombreuses causes on peut y ajouter le formatage musical, qui a fait perdre aux magasins leur côté « spécialiste ». En devenant des supermarchés de la culture ils ont creusé leur propre tombe… j’extrapole mais on n’est pas si loin de la réalité. A bientôt, je note ton site dans mes favoris 😉

  51. Je trouve que c’est une excellente idée de parler de la musique. Le fait est que c’est une réalité… la société va vers une uniformisation. Mais je ne serais pas aussi pessimiste que certains ! Le monde est beaucoup trop grand, et nous sommes beaucoup trop nombreux pour TOUS faire les moutons.L’Humain est un être extraordinaire, qui bien qu’il soit faible, lâche, et avec une conscience qu’il utilise plus ou moins, il sait se rebeller quand il le veut. Tant qu’il y a encore des personnes pour écrire ce type d’articles, pour répondre à cet article, pour le commenter, alors rien n’est perdu!

  52. Un article très intéressant.
    Je suis en partie d’accord puisque je n’écoute plus la radio et je regarde peu la télé à cause de ce formatage.

    Pour la musique je recherche et j’écoute durant de longues heures des morceaux sur Youtube.

    je procède généralement en traduisant dans n’importe quelle langue un mot et j’y rajoute clip ou musique et je tombe sur des trucs polonais…russe..etc que l’on entend pas sur nos radio.

    Je fais de très bonne découverte grâce à ce procédé.

    Par contre sur la fin de votre article je suis en désaccord, et je pense qu’il n’y a pas de question à ce poser sur l’évolution de la musique puisque…inévitablement tout évolue, et de très beau mélange entre les genres musicaux se forment avec ou sans la musique marketing: rap/electro…metal/rap/electro.. etc.. j’en suis d’ailleurs particulièrement friand!!! 🙂

  53. Post sans intérêt. Depuis que la musique se diffuse elle rime avec le fric. Et donc le marketing. Mozart est un précurseur en la matière. Un tantinet bobo en mal d’indie comme reflexion. Rock is dead man.

  54. Ping : Anonyme
  55. Bonjour tout le monde!
    Bonjour Alex!

    C’est un très bon article que voila! J’ai cette conversation avec mon voisin qui est DJ à chaque fois qu’on se met à tchatcher musique.

    Tu a cerné pas mal de problème, je crois, avec ton argumentation et j’aimerais apporté ma petite contribution à ta démonstration.

    Ce sera court mais je pense (j’espère) intelligent et intelligible.

    J’aimerais souligner un problème que tu a abordé Alex et que d’autre ont déjà mentionné dans des com précédents mais de façon trop « sage » à mon gout et pas assez « existentiel »
    Ce problème est, pour reprendre l’expression en vogue grâce à cette chère Mme Boutin, celui de « la pensé unique ».

    Je m’explique.

    David Guetta et Lady Gaga tue la musique? Bon à vrai dire (même si ça fais mal) pas du tout.
    Il ne tue rien puisque les gens continue de faire de la musique et d’en écouter et que comme tout art la musique est un laboratoire et qu’on ne sait jamais ce qu’il va sortir des expérimentation.

    Le vrai drame de l’avènement des « grosses machines à tubes » (avènement pas vraiment nouveaux car depuis l’invention du disque la musique est un produit de consommation ordinaire) est qu’il ne laisse aucune place au autres d’un point de vue de la diffusion (ça tu le dit très bien Alex). Et quelle est la conséquence de ceci….et ben c’est que la grande majorité des musiciens crève la dalle ou, pour paraphraser Gabin, « se prostituent dans des boulots d’esclaves ».

    Je ne parle pas de moi en particulier (même si je l’ai mauvaise de toujours autant galérer à vivre, même chichement, de mon travail car oui être musicien est aussi un travail) mais de nombreux groupe talentueux et qui remplissent même des salles. Prenez « Duchess Says » par exemple, un groupe canadien, une musique hyper catchy (dans son genre mais catchy quand même). Ils font des tournées en Europe, en Amérique du nord et du sud et la nana qui chante, Qui est une front-woman exceptionnelle vis grâce au télé-marketing.

    Neurosis qui fait salle comble à chaque apparition, qui a de nombreux très bons albums derrière eux et aussi en perspective sont manard à l’usine de se que j’en sais.

    Et il y a de nombreux autres exemple.

    C’est surtout ça le problème dans le coté marketing de masse…
    Ce n’est pas bien grave que la « musique marketing » soit pauvre ou inintéressante. Si les gens kiffe une zik elle ne peut être foncièrement mauvaise. Elle ne nous plait pas, c’est tout.
    Ce qui est vraiment dramatique c’est que, comme pour tout notre société moderne, il y a le modèle dominant qui génère de l’argent, de la croissance, de l’emploi et gnagnagna et les autres qui bouffe des caillous car le dominant devient omniscient (David Guetto il est a la fois sur fun sur sky sur europe 2 putain partout en fait! Mais comment il fait? c’est Dieu le mec?)

    Un modèle alternatif ne peut que survivre aujourd’hui et non vivre et c’est ce qui est je trouve bien triste.

    Sinon si vous aimez la musique qui vie aller faire un tour du coté des bars de votre ville. On y trouve parfois de véritables perles les soir de concerts et pour moins de 5 balles souvent (rien à voir avec les 50€ d’une place pour Lady Gaga). Et en plus ça nous rappelle que non la musique ne mourra pas!

    Bon ce fut plus long que ce à quoi je m’attendais, j’espère avoir pas trop dit dla merd…
    Jvais encore passer pour une sorte de communiste à tout les coup!

    Bien à vous. Merci pour l’article Alex.

    P. Rocambonux

  56. Franchement je vois le nouveau Daft Punk qui a un succès ENORME et qui est d’excellente facture, et là je me dis
    1) qu’on est à une période passionnante, charnière et où l’électro a encore tout à dire
    2) que la frontière entre commercial et art n’existe plus dans le domaine de la musique
    3) que juger de la qualité d’une musique, c’est quand même à 99% subjectif.

    1. Si le nouveau Daft Punk sortait sous le nom de Blitz Freak ou Owdrum ou n’importe quel autre nom, il aurait jamais eu un succès ENORME.

  57. Cet article est pleins de bonnes choses mais vous ne trouverais aucun auditeur de ce genre de musique pour venir débattre avec vous car ils sont tellement lobotomisés et surtout pensent que la musique ne sert que à bouger son corps et draguer alors qu’il existe une dimension plus spirituelle. Mais le problème c’est que même les artistes qui nous on fait rêver se mettent aussi a aller a la simplicité: Black Eyed Peas qui faisait quand même de la musique au début avec une sorte de fusion puis Muse avec son dernier album qui se veut dans l’aire du temps.

    La musique ne va jamais mourir c’est comme une maladie ce genre de phase dans notre époque mais la musique a encore plein d’anticorps pour la défendre. Comme le disco a failli tuer la musique il a était dégagé ou la dance des années 90. les producteur qui trouvent un filon pour se faire de l’argent yen a et yen aura toujours mais temps que des vrais artistes continueront de produire de la bonne musique ça contrebalancera. C’est peut être égoïste de dire ça mais je préféré qu’il existe des David Guetta et des Lady Gaga pour ne pas voir débarquer au concert de Metallica une bande de connards qui se trémoussent sur les dance flor et qui regardent les anges de la tv realité. Continuons a écouter de la bonne zik et laissons les moutons dans la matrice ou ils sont depuis leur naissance .

  58. Je voudrais juste repondre à Patrix en ce qui concerne la « dictature de la pensé unique ».
    L’erreur que tu commets (et que commet l’auteur de l’article) c’est de résumer l’actualité musicale à sa diffusion dans les médias type radiot/télé.
    De fait la conclusion est hors propos. Il n’y aucune dictature de la pensé, simplement celui qui decouvre la musique à la télé/radio attend que la musique entre dans son salon mais la place d’un musicien n’est pas dans un talkshow ou dans une emission de radio. La place d’un musicien est dans un studio, sur une scene.
    Si on recherche la musique on peut decouvrir beaucoup de choses differente et même si on reste chez soit, il reste une diversité importante y compris chez les artistes bankable.

    Le fond de l’article, comme je le comprend, c’est juste une jalousie mal placé pour des artistes qui font et ont fait des tonnes de concert, qui on vecu la musique comme peu peuvent pretendre le vivre un jour.

    Encore une fois si on ecoute les harmonies et les arrangement de ces artistes, la plupart du temp il n’y a rien a dire, c’est juste maitrisé à la perfection.
    Je pense à Toxic de Britney Spears, Speechless de Lady Gaga (une leçon d’interpretation).

    J’ai aussi lu que ces musiques étaient « pauvres ». Il va falloir definir le sens de « pauvre ». Est-ce que la musique minimaliste de Sathie est pauvre? Est-ce qu’AC-DC est une musique moins pauvre que Lady Gaga?

    En faite, l’autre fond de l’article c’est juste le reve adolescent de s’élever au dessus des masses, de devenir unique ce qui pousse à un excé: celui de critiquer les succés quitte à être en contradiction avec soit même : critiquer la musique pop qui tournerait sur 4 accords et éléver le blues comme representant de la finesse musicale alors que ça fait 100 ans que se tape de I-IV-V en Mi.

    1. Je pense que le vrai fond de l’article, c’est que ces deux artistes, ainsi que trop d’autres, ne sortent pas ou très peu des accords C-G-Am-F, la série magique appliquée à la gamme de Do.
      C’est ça l’info. Tout le reste n’est que décor.
      On peut en discuter, c’est sûr. On peut super bien travailler autour de ces 4 accords, mais ne pas en choisir d’autres, c’est quand même un peu limiter le potentiel de la musique, non ?

    2. Hola Skyslurp,

      Merci pour ta réaction. Je pense m’être mal fait comprendre en parlant de pensée unique,…
      c’est que c’est pas évident en quelques paragraphes.

      Je n’écoute pas la radio, n’ai pas la télé et découvre les groupes par soundcloud, reverb nation, Utube (my space?)concerts ou par bouche à oreille.

      Je passe une grande partie de mon temps libre à écouter de la musique comme on regarde un film, c’est a dire sans rien faire d’autre qu’écouter (c’est une activité en soit, si si)
      Je ne pense pas avoir une pensée étriqué et j’aime certains titre mainstream (toxic ou même womanizer sont de vrai tubes de qualité même si je doute que Britney ai fait le tour des troquets d’Alabama avant d’être célèbre) autant que je ne cours pas forcément après le dernier titre underground d’un groupe de trashzouk hollandais.
      Ce que je voulais dire c’est que pour énormément de personne (pour qui la musique n’est pas « importante ») les artistes sont forcement des « STARS » (voir didier super et son « moi je veux devenir une star » bien débile mais tellement représentatif d’une énorme part de la population « consommatrice »). Je parle d’une surexposition médiatique absurde de certain et de l’inexistance dans les médias d’une musique (et ça fonctionne je pense pour l’art en général) à échelle humaine ou tout simplement différente.
      Je ne dis pas que je n’aimerai pas faire des concert dans des stades (ça doit être incroyable) je dit juste que le système de promotion et de diffusion fait qu’une minorité se partage 90% du gateau quand les autres galèrent à se faire programmer dans une salle qui peut accueillir 200personnes ou avoir une diff sur une radio, même obscure.
      La musique est un milieu ou il est fortement question de reseau, de relationnel, de connaissance, de temps; pas toujours de talent et encore moins souvent d’originalité

      Ceci est peut être du au pognon que ça peut brasser et surement au fait malheureux mais vrai qui est que la plupart des gens n’en ont rien à cirer de la musique (d’ou la frilosité des programmateur de salles de proposer des choses « différentes) et que c’est d’avantage les rêves d’opulence et de jaccuzi qui fait marcher les foules que l’émotion ou le propos. Suffit de voir la part d’audience d’une émission comme capital le dimanche soir, le nombre de gens qui regarde comment les « riches » « tunent » leurs yacht de 20 mètres avant d’aller taffer pour le smic le lendemain.
      Les stars font rêver et c’est ça que l’on vends à outrance, les rêves d’opulence, de sexe et de notoriété.

      Les gens écoutent la musique qui leur permet de fantasmer comme on fantasme sur le fait de gagner au loto.

      Mal ou bien j’en sais rien, en tout cas ce n’est pas l’idée que je me fais de ce que peut apporter la musique ou toutes autres forme d’art.

      Il existe bien entendu de nombreux label indé et c’est tant mieux mais ce n’est qu’une petite part de ce qui est médiatisé (en tout cas en France).

      J’aimerais pouvoir rebrancher ma télé et réécouter la radio-fm mais c’est juste pas possible car redondant ennuyeux et parfois/souvent vraiment mauvais.

      Pour ce qui est de la télévision, je ne parle même pas des reality-show et ses star en carton pate digne de la « trauma » mais simplement de ces émissions ou des artistes font leur promo….même les émission de télé sont de loooooooongues publicité ou l’on vante les mérite de Cali et Beyoncé entre deux pages de….euh…pub pour Cali, Cajoline, monique ranou et…bah Beyoncé….
      Pourquoi faire de la pub pour un truc déjà connu et qui a fait ses preuves? C’est bon tout le monde sait qu’ils ont sorti un album, on l’a vu pendant la pub avant l’émission…on écoutera le single sur deezer et si il nous plait on le téléchargera (ou si on a 20 balles on les refilera à sony à la fnac la plus proche ou pire….argh le sheitan…carrefour)

      Enfin bon je me perd encore et je serais encore mal compris. Je ne pense pas être jaloux, je ne suis pas à plaindre, c’est juste que je ne comprends pas certains phénomènes…ça me dépasse franchement. Et je ne pense pas être le seul à trouver le tintamarre que l’on fait autour de certaines productions absurde.

      Même si ça peut en avoir l’air je n’affirme rien, je questionne juste (bien que par l’affirmative).

      Enfin voila

      @+

  59. très intéressant. le plus triste c’est que « leur musique est tellement diffusée, que les gens finissent par l’accepter, et surtout, finissent par accepter qu’une musique aussi pauvre puisse devenir la norme musicale » Wait, ce qui est encore plus triste, c’est encore que si la musique ne porte plus la culture du moment, n’est-ce pas que la culture du moment est creuse? Les gens préfèrent lady gaga à un artiste talentueux comme « Maori » et tant d’autres jeunes français talentueux qui peinent à percer parce qu’ils sont paresseux, ils sont « comfortably numb » cf. pink floyd. Tout comme les politiques, les « intellectuels », les journalistes, leur analyse et leur travail est plutôt creux du fait de leur grande paresse intellectuelle, et là, il n’y a pas 4 notes qui plaisent aux masses, il n’y en a que deux: gauche-droite……

  60. Merci pour cet excellent article.
    J’aimerais rajouter, qu’en partant du postulat que la musique est un art (et qu’elle doit se suffire à elle-même), qu’un art est fait pour s’exprimer, ou pour véhiculer un message qui nous est propre (hors les travaux de commandes religieuses ayant pour but de véhiculer un message propre à une entité bien distincte, ce qui rapprochait l’art d’autrefois des arts appliqués d’aujourd’hui), une musique, une oeuvre, faite pour plaire « à tout le monde », ou du moins aux masses, se veut forcément, dans son processus de création, impersonnelle. Nous sommes, dans ce cas de figure, face à une oeuvre qui n’est pas personnelle, et donc, qui ne rentre pas dans le cadre de l’expression d’une émotion qui nous est propre. Si je voulais exagérer, je parlerais d’une sorte de corruption. Mais est-ce exagérer quand il y a de l’argent à la clé ?

  61. Alex, j’ai vraiment trouvé ton article plus qu’intéressant et très bien construit et écrit!
    Tu nous donnes envie de le lire jusqu’au bout!
    Bravo pour ta performance et ton sens de l’analyse.

  62. Article intéressant.
    Concernant la première partie « L’avènement d’une musique-marketing », est-ce que « musique-marketing » et « musique commerciale » proviennent d’un registre de la littérature de la recherche sur les sujets que vous évoquez ou est-ce un concept propre à vous, l’auteur.
    Si c’est le premier cas, ils seraient intéressant d’avoir des références.

    Je demande ça car je me demande si c’est la traduction de votre analyse ou si c’est un concept clairement décrit par ces termes.

  63. Est-ce que c’est le nombre d’accords qui détermine la valeur d’une musique ou d’un genre musical ??? Alors exit le blues, le rock, le reggae… Il faudrait aussi scratcher le rap, le pauvre, qui fonctionne sans aucun accord ? Est-ce qu’il faut qu’un artiste compose lui-même sa musique pour être reconnu valable par l’auteur de l’article ? Alors Didier Barbelivien a toutes ses chances auprès de lui… Les « simples » interprètes n’auraient aucune valeur ? Alors exit Elvis Presley… et tous les orchestres symphoniques qui ne font que ressasser ce que Mozart a composé il y a presque 3 siècles ! Un peu simplette, l’analyse !!!

  64. Quelle connerie cette histoire de pauvreté musicale et de nombre d’accords… et le rap, le métal, la techno, le reggae, tout ça est à foutre à la poubelle sous prétexte que les rythmes et mélodies sont simples ? Et en peinture, on devrait cracher sur l’art minimaliste également ? Pourtant c’est très complexe de trouver la simplicité…
    Quant à cette histoire de régression culturelle, là encore c’est complètement bidon. Avec Internet on peut replonger dans un siècle de musique et des dizaines (centaines ?) de styles musicaux différents. A chaque année il suffit d’écouter les hits et les nouvelles tendances pour apprendre un peu de l’histoire de l’époque. Avez-vous oublié qu’il n’y a pas si longtemps, tout ce qu’on avait pour se titiller les tympas, c’est 4 ou 5 stations de radio plus ou moins musicales avec un choix de titres beaucoup plus restreints ? Et le film « Good morning England », vous l’avez vu ?
    J’écoute de tout et j’aime tous les styles, y compris certains titres de Ghetta ou Gaga. La diversité c’est la meilleure chose qui puisse arriver à la musique. Et oui, il y aura toujours de la musique de masse, mais les gens n’écoutent pas que ça ! Je suis allé voir « Bienvenue chez les chtis » au ciné, ça ne veut pas dire que je suis un pauvre inculte du cinéma…

  65. Tu cherchais de la musique qui soit caractéristique notre époque ? Et bien tu l as trouvée tout seul , la musique est devenue minimaliste et la création est complètement phagocytée par le besoin de gagner de l argent . C est finalement cohérent avec notre époque non ?

    1. Marrant, je pensais à dire ça, justement.

      et ajouter que l’uniformisation culturelle est peut-être inévitable aujourd’hui, alors qu’internet permet à tout un chacun de piocher n’importe quoi n’importe où (rien de péjoratif dans ce « n’importe quoi », juste pour dire qu’on a acces à tout et que ca a forcément des conséquences.). Cela dit, je ne doute pas non plus du fait que des synthèses intelligentes seront faites de ces influences, et permettront à de la musique interressante d’émerger (comme c’est déja le cas.)

  66. Quel superbe article, je suis entièrement d’accord avec l’auteur qui a l’intelligence de très bien placer ses arguments, et dieu sait qu’ils sont bons.

    Ne nous énervons pas sur le nom de l’article du nombre d’accord, en tant que musiciens ou musicophile, je pense que nous somme ici capables de faire la différence entre de la musique qui porte un message et l’autre qui ne porte qu’une volonté de production monétaire. Il y a une différence flagrante entre simplicité et pauvreté (Mr. Ravassard je prend la défense de l’auteur parce que je suis convaincu qu’il partage les mêmes convictions musicales que vous).

  67. J’ai lu l’article en entier et la plupart des commentaires.

    Tout d’abord je tiens à remercier « Alex » pour m’avoir presque ému avec cet article.
    Si je ne suis pas d’accord avec 100% des propos, je trouve quand même que c’est le genre d’article qui pourrait peut-être (mais peut-être) faire ouvrir les yeux aux tristes aveuglés de la musique des années 2000.

    J’ai pu lire plusieurs fois dans les commentaires que la musique commence a être détruite dès les années 60 avec les beatles par exemple, ou encore le coup de « GAGA FAIT 4 ACCORD MAIS LE BLUES EN FAIT QUE 3 ». Je suis d’accord pour dire que les Beatle pourraient être considérés comme euh, david guetta de l’époque, cela dit, même si (personnellement) je ne trouve pas les beatles extrêmement recherchés, c’est quand même bien plus travaillé que gaga et co, autant au niveau recherche (même si au final c’est pas eux qui composent) qu’à un niveau instrumental. Certes les types qui arrangent les trucs de Gaga et guetta font ça à la perfection, mais alors ça devient trop parfait, on perd de l’humanisation, tout est robotisé, plus aucun charme, plus de musiciens, plus rien. Aussi, la différence entre les 4 accords « magiques » utilisés vulgairement et les 3 accords de base du blues, c’est qu’il y a de l’improvisation sur le blues, et ça ça change tout (donc non, ce n’est pas le nombre d’accords qui compte Michel RAVASSARD)
    J’ai pu lire des choses très drôles aussi dans les commentaires, mais je ne vais pas relever ce n’est pas le but.

    Je finirai par te remercier encore une fois Alex et te féliciter aussi pour tenter de faire ouvrir les yeux, moi j’ai abandonné, rien n’y fait.

    BON COURAGE

  68. Je suis un vieux musicien, un soir, il y a longtemps, j’animais avec un orchestre de bal un mariage.
    Dans la salle, par hasard, il y avait le batteur de Johnny, un des convive nous le signale, bien entendu il est sollicité pour monter sur scène et chante et joue un classique du rock.
    En coulisse nous avons discuté.
    Il m’a dit jouer de moins en moins mais composer à l’ordinateur des morceaux spéciaux pour boites de nuit, exercice bien plus lucratif et beaucoup moins contraignant que de se battre pour rester au « niveau ».
    Pour se faire, sa boite de production organisait des soirées dans des boites Parisiennes, glissaient quelques gimmicks, riffs ou autres jingles (bien préparés) pendant la soirée et à la sortie interrogeaient tous les « clients » sur ce qu’il avaient retenus (quels morceaux, quel jingle, etc…)
    A partir de cette enquête ils constituaient un cadre marketing et composaient des morceaux avec pour seule inspiration le cahier des charges défini par des calculs et ratios.

    Voila, je ne commenterai pas mes propos, je laisse à chacun le soin de tirer ses propres conclusions mais le mercantilisme a toujours été l’ennemi de la création et de l’élévation de l’être humain.

    Laissons le temps régler tous ces problèmes, rien n’est éternel.

  69. Bonjour à tous et merci pour cet angle de vue.
    Je suis d’accord pour beaucoup de choses évoquées dans ton ticket. Je soumets à ta distinction du commercial et marketing un autre point de vue : pour moi il n’existe que la musique commerciale et la musique underground et ça n’a jamais bien changé, le commerce de la musique lui, a beaucoup évolué! Pour moi, le marketing et le commercial ne font qu’un. Par contre, la polpularité d’un artiste (d’imulsion commerciale ou pas…) ne signifie pas justement que sa musique est commerciale par intention!! L’évolution des moeurs est une donnée importante. Le groupe Slayer (trash metal à l’époque…) est célèbre mais je ne pense pas qu’il souhaitaient à leur début d’être aussi populaire qu’aujourd’hui!!
    Par contre, ce que je constate c’est une monopilsation médiatique massive pour la fabrication de nos stars/people actuelles! Le commercial dans ce domaine c’est si bien adapté qu’ils arrivent à jouer sur l’aspect social, les appartenances sociales etc….Et oui, ils ont réléchis bien avant nous!!! ça n’est pas David GETTA qui est célèbre pour son talent de DJ c’est parcequ’on ne voit que lui dans les medias. Et un autre facteur est que, si les gens ne s’interressent pas autre chose que GUETTA et Lady GAGA, nous vivrons toujours à leur rythme (lol)!! A bientôt!! Berni

  70. J’ai trouvé ton article très intéressant et je suis totalement d’accord avec toi. Les gens écoutent de la musique sans sentiments, c’est pire que de la musique d’ascenseur ! Mais ce qui est vraiment grave, c’est qu’ils n’écoutent que ça.
    Moi au contraire, j’écoute un peu de tout, mais particulièrement du metal. Après, peut-être qu’eux aussi utilisent les fameux accords dans leurs musiques, mais en tout cas, ils y mettent plus de coeur !
    Je préfère écouter des musiques qui me font ressentir plein d’émotions et me « taper la honte » parce que j’écoute des trucs peu connus ou peu aimés que d’aller écouter de la musique de boîte de conserve !
    Surtout que la musique classique, le métal ou encore le rock véhiculent en général des valeurs beaucoup plus importantes que les musiques passant à la radio, qui comme tu le dis, ne véhiculent rien du tout.
    Je pense que tu as tout à fait raison sur le fait que ce sont les médias les plus à blâmer. En effet, ce sont eux qui ne nous laissent pas un grand choix d’écoute (vive le mp3 !), mais c’est normal puisque ça rapporte ! Et à mon avis, ça ne va qu’empirer même si on voit des tas de radios proposant d’autres choses fleurir sur internet…
    Bref, autant retourner à nos CD et laisser les autres s’abîmer les oreilles (oui parce qu’en plus la musique actuelle est compressée la plupart du temps, ce qui bousille bien les oreilles des gens) !
    Pour finir sur un point un peu moins négatif, je dirais qu’il y a pas mal de gens dans mon lycée qui sont quand même sur la bonne voie, ayant un minimum de recul et de critique sur la musique, et écoutant diverses choses.
    Voilà, bonne soirée

  71. Je vais peut être encore passé pour le fan déganté, ou autre terme représentant une « groupie », mais je ne suis pas d’accord au sujet de Lady Gaga, bien que vous affirmez clairement ne pas la viser directement. Oui, ces tubes ce sont vendu des millions de fois, oui elle parait faire ça avant tout pour l’argent, mais là est l’erreur ! Pour être aller la voir en concert, et pour la suivre depuis plusieurs années, je peux vous dire, et vous affirmer, que vous vous trompez. Je peux vous assurer qu’elle ne joue pas 4 accords dans ces titres, qu’elle ne joue pas sans les mains, elle doit bien être la seul chanteuse actuelle, qui est aussi professionnelle vocalement mais musicalement, ne pensé pas que ces tubes sont a 80% des effets synthétiques, je vous assure qu’il y a bien un batteur, des guitaristes, des bassistes, des pianistes qui l’accompagne. Elle joue elle même de la guitare et du piano ( cela vous semble banal, mais au jour d’aujourd’hui, c’est de plus en plus rare). Ainsi je pense que Lady Gaga n’est pas a mettre dans ce lot d’artiste que je qualifierais de  » moutons » tant ils suivent tous le même mouvement. Vous pouvez être d’accord avec moi, ou non, cela ne dérange en rien, on aime, ou on aime pas. je pense avoir dis ce que j’avais a dire, les plus grands ne serons jamais remplacés par des « artistes » electro, oui, mais Gaga n’est pas aussi banal, prenez le temps de l’écouté en live ou bien dans des musiques bien plus « lunch », et vous apprécierez bien plus sa voix et son côté fou 😉

    ( je m’excuse, sincèrement, des fautes d’orthographes)

  72. Ce qui est assez drôle, c’est qu’on retrouve cette même critique à l’endroit de la musique populaire de nombreuses fois dans le 19ème et le 20ème siècle. Au XIXème, c’était l’opérette et une bonne part des musiques de salon qui étaient décriées; début 20ème, c’était le jazz (voir la critique d’Adorno); dans les années 60, les tenants de la musique jazz (cf jazz hot ou jazz magazine) crachaient littéralement sur le rock. A chaque fois les arguments étaient les mêmes (simplicité, répétitivité, manque de qualité artistique, voire déclinisme culturel). Quand on ne peste pas sur « le profit » qui empêche les « bons artistes » d’émerger, on a une critique plus aristocratique (plus romantique) qui veut que le bon goût soit inaccessible à la masse. Et pourtant, à chaque fois, la musique s’institutionnalise et finit par faire partie de la tradition, et certains groupes/musiciens deviennent cultes après avoir été considéré comme la lie musicale de leur temps.
    Bref, je ne partage pas ton avis.
    Ton argument sur la simplicité et la répétitivité ne tient pas, puisque tu admets dans les commentaires qu’ils peuvent donner des oeuvres de qualité (de Ligeti aux Clash, de Steve Reich à Jeff Mills, de Chuck Berry à Arvö Part, on a de beaux exemples). Ton argument sur la formule des 4 accords non plus, puisque, comme il a été cité dans les commentaires, on pourrait appliquer cette critique à la plupart des styles musicaux: le rock en est truffé, la plupart des chansons folk (Dylan par exemple) sont basés sur les mêmes accords, le jazz compte lui aussi ses stéréotypes harmoniques utilisés à tout va (l’anatole, le chistopher, la grille blues), et si on remonte un peu, on ne compte plus les morceaux de Mozart basés sur 2 degrés seulement (dominante-tonique), la modulation de rigueur portant le total à 4 accords.
    Sur l’argument « uniformisation », je ne vois pas trop où elle se trouve, étant donné la facilité d’accès à énormément de styles de musique qu’on a actuellement (world, métal, électro, rock, reggae, variété, classique, traditionnel, avant-garde et leurs sous-ramifications). Personnellement je te trouve pessimiste, je ne pense pas qu’il y ait eu une époque aussi riche et où les différents pans de la culture aient été si aisément accessibles dans l’histoire. Dans la même demi-heure, je peux écouter de la dark ambient, puis passer sur du Parmeggiani pour finir sur le dernier Metronomy, c’est assez énorme. Alors tu me diras qu’il y a le matraquage médiatique, je suis d’accord. Cependant, est-ce le signe d’un déclinisme ou d’une uniformisation? Tu sembles toi-même apprécier des musiques qui ont soit survécu, soit participé de ce matraquage (je pense au rock des années 60, décennie qui a vu la naissance du matraquage culturel).
    Sur l’argument « elle vend plus son image que sa musique », là aussi je te renvoie aux Rolling Stones et leur image de bad boys (pendant qu’ils investissaient leur fric comme de vrais hommes d’affaire), au faux anonymat des Daft Punk, à Bowie (d’ailleurs je constate que tu fais une différence avec Lady Gaga uniquement sur le fait que subjectivement tu trouves son univers intéressant artistiquement). Ton argument ne tient pas si tu l’appliques à certains et pas à d’autres.
    Sur l’argument « les chansons ne disent rien », je ne comprends pas bien ton raisonnement. Elles ne disent rien d’intéressant, c’est ça? Je suis assez d’accord sur ce point, mais à nouveau, c’est complètement subjectif. Je trouve la moitié des chansons des Beatles complètement inintéressante sur le plan du message délivré, pour autant je ne leur refuse pas le statut d’art, et je ne pense pas que leur musique ait participé au déclin de la culture occidentale. Ensuite, comme le montre l’un des commentaires, ces musiques sont des musiques de club, qui sont faites pour danser (tiens donc, comme le rythm’n blues, le funk, une bonne partie du jazz, la techno, le rock à ses débuts…). L’écoute n’est donc pas la même que l’écoute individuelle posée, et le message véhiculé (en générale apolitique) a directement trait à cette culture de la nuit (non politisée et faite pour se défouler). Que tu ne sois pas réceptif à celui-ci ne veut pas dire qu’il n’a pas de sens. Entre la charge sémantique d’une bluette un peu mièvre du rock des années 60, de « Pokerface » de Lady Gaga, ou de nombre de textes insipides des Mélodies de Gabriel Fauré, mon coeur balance encore honnêtement, et pourtant, toutes participent de la diversité culturelle de notre société (à nouveau je rejoins un commentaire écrit plus haut par Manou je crois).
    Pour conclure, je trouve que ton argumentation est bancale, parce que tu n’appliques pas les mêmes critères de valeur aux musiques que tu aimes et à celles que tu n’aimes pas. Malgré tes efforts pour être objectif, tu en reviens toujours à un jugement subjectif qui n’est pas étayé par des jugements stables et cohérents. Pour autant, moi-même je n’aime pas ces deux artistes dont l’univers ne me parle pas, mais je trouve que les accuser de tuer la musique, et les montrer comme stéréotypes d’une uniformisation supposée de la musique, c’est aller un peu vite en besogne.
    BTW, mon précédent commentaire n’est plus visible aujourd’hui, si tu peux le remettre en ligne c’est cool 😉

    1. Si les différents genres de musiques qui ont apparu au cours du 19-20e ont fait polémique, la plupart avait malgré tout des points non négligeables. Je veux dire par là qu’ils nécessitaient des qualités en tant qu’instrumentiste pour jouer convenablement. Pour ne citer que les genres tu as cité, les impros de jazz ou les bon solos de rock ne sont pas à la porté de n’importe quel musicien.
      Si par exemple lady gaga sait faire du piano et chanter en même temps, ce qui est très rare parmi ce que nous démontrent les « artistes » les plus connus du grand public, ce qu’elle fait est très loin d’être irréalisable par n’importe quel type qu’on trouve en école de musique. Je ne dis pas qu’il FAUT qu’une musique soit complexe pour être bien, mais y a un moment ou y a jamais de complexité en fait et ça ne mérite pas une telle notoriété, car si c’est connu, c’est simplement grâce aux média.
      Je ne dis pas que ça ne fait que commencer, mais ce qui est sûr c’est que ça ne s’arrange pas, et je dirais même que ça s’empire.
      Certes il y a énormément de styles de musiques qui naissent sans arrêt, mais personne n’est là pour cracher dessus(et heureusement). Parmi eux, la plupart est peu connue, car non médiatisée. Je prends comme exemple Xera et son premier album Lliendes : personne ne connait, pourtant c’est limite un truc qu’on pourrait passer en boîte (ptetre un peu trop kitch), et je suis certain que ça plairait à beaucoup de gens. Voilà donc le problème de l’uniformisation se forme malgré tout, car un grand nombre de personnes (la majorité) ne va pas chercher la musique, et ne prend que ce qu’on leur offre, ou plutôt ce que les média offrent. C’est hélas la triste vérité.

      1. 1/ Tu ne prends que les exemples qui t’arrangent: s’il est très dur de s’embarquer dans un solo hard bop, n’importe qui ou presque peut jouer du punk ou du grunge. D’ailleurs si tu me citais les « points non négligeables » des musiques que tu cites, je pourrai mieux te répondre. Je prenais l’exemple de musiques populaires qui ont toutes souffert de la MEME critique.
        2/ Tu ne prends que les valeurs « technique intrumentale » et « complexité » pour juger la musique: par exemple « savoir jouer et chanter en même temps », « savoir shredder sur une guitare », or on sait tous les deux que la musique populaire ne se résume pas à ça: émotion, présence scénique, création d’univers, son (orchestration, production), composition… Les solos de Miles Davis sont moins virtuoses que ceux d’un Gillespie, mais l’émotion qu’il met dedans ajoute plus que toute la technique du monde. Pour la complexité, tu peux relire mon dernier commentaire où je parle de Steve Reich ou d’Arvö Part, l’extrême simplicité peut valoir mieux que toute la complexité du monde en musique.
        Au passage, je note que tu ne sembles pas avoir une quelconque idée du travail des musiques électroniques, très différent de l’instrumentiste, et des qualités requises pour gérer un set de club.
        3/ J’aimerais que tu me donnes des exemples de ce qui « mérite » la notoriété, et que tu m’expliques pourquoi ça la mérite (valeurs etc.). Je te parie qu’on te trouvera plein de contradicteurs. C’était un peu l’objet de mon commentaire précédent d’ailleurs: d’une part l’article critique le succès « non mérité » de ces artistes au nom de valeurs, qu’il n’applique pas à d’autres groupes que l’auteur aime; d’autre part ces valeurs mêmes ne sont pas partagées au sein des lecteurs. En bref la valeur d’un artiste n’est pas décidée seulement par toi et ceux qui pensent comme toi, c’est un consensus de l’ensemble de la société (dont des non-musiciens, des gens qui écoutent seulement pour se divertir, pour clubber, etc.).
        4/ Tu prends l’exemple d’un groupe pas connu mais qui pourrait l’être… Ok, j’en connais des tas des comme ça, le problème reste l’accès aux canaux de diffusion, on est d’accord. Mais je vois pas le problème… Il y a énormément de groupes, tous ne peuvent pas être connus, il leur manque peut-être un brin d’originalité, ils sont pas arrivés au bon moment, etc.
        5/ Je trouve qu’il y a un certain mépris au final pour « les gens » dans ton commentaire. Ils ne prennent que ce qu »on leur donne, ils ne vont pas chercher. Deux choses: premièrement, il m’est arrivé de discuter musique avec « ces gens », et ils ne voient pas le problème, la musique est là comme divertissement, certains ne sont pas forcément mélomanes, et la musique médiatique est juste ce qu’il leur faut (ils peuvent être par exemple plus sensibles à la littérature, où à l’art cinétique…). Ce qui m’amène au deuxièmement: on est tous le « gens » de quelqu’un. Tu es sûrement le « gens » d’un amateur d’art numérique, d’un cinéphile, ou même d’un musicien plus cultivé que toi, qui s’il pense comme toi, doit bien se demander (c’est une hypothèse, je ne connais pas tes goûts musicaux) pourquoi tu n’écoutes pas Zanesi, Antheil, et pourquoi tu restes sur ces immondices simplistes que sont les musiques rock ou autres.

  73. Mr. Freysh, quel rapport entre le nombre d’accord et l’improvisation? Ça reste un I-IV-V, qu’il y ai de l’improvisation ou pas et ces accords constituent 90% de ce que l’on peut ecouter.
    Allons plus loins dans reflection : So What de Miles Davis : un accord, la musique de Mozart peut se definir en UNE formule : V-I.
    Est-ce que ça definit leurs richesse? Non il y a 1000 façon d’orchestrer, d’arranger de rythmé une séquence musicale.
    Ensuite il faut etre tres clair sur le contenu de l’article qui, pour moi, releve plus du terrorisme intellectuel que de l’information.
    L’auteur parle de 4 accords qu’il designe : Fa Sol Lam Do, donc : IV-V-VI-I en Do.
    Tres franchement, et sans vouloir faire la leçon, il faut etre sourd ou ne pas connaitre la musique pour croire que 90% de la prod’ mainstream est en Do. En 4 clips que j’ai écouter j’ai entendu 3 tonalité differente dont une en mineur.
    Et encore une fois, parler de l’impro dans le blues qui ferait que 3 accords ( et pour le coup ce n’est pas loins de la verité, le blues étant surtout jouer en MI) avec de l’impro aurait plus d’interet que 4 sans, comment justifier la qualité de la musique de Mozart ou de Beethoven qui ne tourne que sur la cadance parfaite (V-I)sans entrer en contradiction?
    En verité ce ne sont pas les structures, les arrangement, la qualité des compositions qui sont en cause ici; c’est le style et quoi de mieux pour denigrer un style que definir la qualité, mieux : la quantifier. C’est du terrorisme intellectuel couple à de l’elitisme.
    Il est en effet un stade ou on peut dire qu’une musique est mal composer : quand les transitions ne sont pas fluides, quand l’arrangement manque de coherence, quand les changements de tonalité manquent de fluidité mais en verité c’est defaut la vous ne les trouverez pas chez Lady Gaga, David Guetta, Katy Perry ou je ne sais qui.
    Les compositeurs qui ecrivent leurs morceaux on une experience, mieux, une science de la composition qui est juste excellente.
    J’ai lu que c’était être « trop parfait, trop lisse » mais il faut bien comprendre que l’on parle d’un style musical (la variet) extremement rigoureux, et on pourrait dire la meme de la musique classique qui, elle aussi est tres rigoureuse est ne laisse aucune place aux imperfections et à l’improvisation.
    Encore une fois c’est une critique d’ordre stylistique.
    Qu’on aime ou pas c’est une chose, est-ce que pour il faut creer et s’enfermer dans des jugements qui, peut importe la qualiter, va definir le niveau de noblesse ou d’interet de la musique?
    A titre personnel je ne suis pas forcement fan de ce genre de musique, mais je suis regulierement impressionné de l’ingeniosité des melodies, des rythmes et des sonorités que peuvent sortir les producteurs Americains et en effet, je le dis, l’immense majorité de ces morceaux sont bien composé, une bonne partie sont trés bien composé et certains sont justes fantastique (Toxic de Britney Spears par exemple)

    1. skyslurp, pour répondre simplement à ta question, je te dirai ce que tu as dis toi même.

      « Est-ce que [le nombre d’accord] ça definit leurs richesse? Non il y a 1000 façon d’orchestrer, d’arranger de rythmé une séquence musicale. »

      C’est pas le nombre d’accords qui compte (bien que parfois quand y en a un peu plus ça fait pas de mal hein) mais ce qu’on va en faire. En jazz par exemple, y a de l’impro . En classique, il y a toute une harmonie, une (véritable) mélodie, une orchestration, derrière ces accords ; à ce propos tu m’as cité Mozart, mais je qualifierai Mozart (encore une fois) du David Guetta de l’époque, parce qu’en effet Mozart est certainement le plus connu parmi les musiciens de « classique », mais certainement pas le plus intéressant à écouter/analyser/reproduire, ces compositions ne sont pas des plus poussées (comparé à de nombreux autres musiciens de « classique » bien sûr). Cela dit, il est évident qu’en terme de « qualité » Mozart est bien plus avancé que guetta et gaga (pour ne citer qu’eux).
      Voilà donc où j’en reviens, d’accord Mile Davis et Mozart ont des compositions d’un seul accord, mais il en font quelque chose de cet accord. Pas comme ces « artistes » d’aujourd’hui.

      Donc euh voilà après, 3 accord et de l’impro c’est mieux que 4 et du vide, et 2 accords complétés de mélodies/harmonies/rythmes travaillés c’est mieux que 4 et du vide aussi.

      Ensuite, lorsque je parle de “trop parfait, trop lisse”, c’est que c’est justement trop parfait et trop lisse. A la différence du classique où il y a une véritable interprétation du musicien (sans tomber dans l’imperfection, il y a des ralentissements, crescendos, des variations qui donnent de la « vie »), les musiques par exemple de guetta ne sont pas jouées par des musiciens et il y a peu de techniques musicales, tout est programmé au poil de fesse, et certainement aucun débordement ou imprévision au niveau du tempo ou du rythme n’est accepté. C’est plat, sans rebondissement et (presque) prévisible. Mais je suis curieux, et t’invite à me dévoiler en quoi les compositions « jouées » par guetta, gaga, et co sont excellentes car en effet, je ne saisis pas (et une musique composée par quelqu’un qui a de l’expérience n’est pas bonne simplement parce qu’elle a été composée par quelqu’un qui a de l’expérience). Je suis d’accord pour dire que certains morceaux peuvent être euh… »sympathiques », mais de là à parler de fantastiques…

      Je ne suis pas fan de ce genre de musique parce que je trouve ça inintéressant (Et ce n’est pas « je trouve ça inintéressant parce que je n’aime pas »). Mais j’invite quiconque à me dire ce qu’il y trouve d’intéressant dans les musiques de Guetta (ou autre dans le lot), parce que personnellement je ne trouve pas.

      Je pourrais rajouter que si ce n’est pas eux qui composent leurs musiques, mais qu’en plus ces musiques sont d’une facilité incroyable à reproduire(parce que excusez moi, mais il n’y pas aucune réelle difficulté technique, pas besoin de 3 ans d’instrument [voire d’informatique vu qu’il n’y a pas toujours des instruments] pour reproduire 90% de ces morceaux), il n’y a aucune raison pour que ces types soient connus pour la musique qu’ils produisent.

      Bref, pour terminer je reprendrai le début de ce commentaire disant « répondre simplement à ta question » et rirai un coup avant de dire au revoir !
      Et bonne musique ! (malgré tout :p)

      1. J’y connait rien mais je pense que permettre l’asymétrie permet plus de liberté.
        C’est vrai que c’est dommage que ce soit trop calibré aujourd’hui, après les artistes qui font du symétrique sont pas forcément sans âmes.

  74. Bel article, argumentation méthodique et pertinente. Mais la plupart des lecteurs seront je pense ceux qui sont déjà convaincus. Les autres liront-ils ? Jusqu’au bout ? Et s’ils n’ont pas compris avant de lire, pourquoi comprendraient-ils après ?? Bon, restons optimiste, et donnons à cet article sa place en tête de gondole 😉

    1. On peut toujours espérer que ceux qui sont un peu ouverts d’esprit et pas trop fans seront aptes à revoir les références plutôt que se braquer 😉
      Mais j’ai compris quelque chose il y a un peu, et qui ne concerne pas que ce problème-ci, mais… tous, je crois bien 🙂 (tous les réels problèmes, du moins)
      Je vais bientôt poster un autre commentaire pour en dire un peu plus long.

  75. Enfin un avis argumenté sur la critique de ce « genre », c’est bien écrit je trouve, et assez enrichissant, très vrai bien sûr. Par contre faudrait corriger les quelques fautes de grammaire qui altèrent un peu la crédibilité de l’article avec une forme imparfaite.

  76. Au début je ne voulais écrire que « et la liberté individuelle alors ?!? » mais bon les personnes en présence ont fait l’effort de la prose ; longue certes mais bien développée quand même.

    Alors je me lance :

    – La liberté individuelle :

    Malgré un marketing dont vous ne pensez pas pouvoir vous substituer, je pense que vous êtes à même de vouloir et de pouvoir écouter ce que vous souhaitez  » Vous ne pouvez pas choisir votre musique qui passe sur les ondes puisque c’est toujours la même » … exemple du supermarché .. tout ca tout ca … comme s’il n’y avait que 2 radios : fun radio et NRJ je n’ai malheureusement pas entendu notre cher David Guetta national sur Nostagie mais je reste à l’écoute et si ca enflamme le dancefloor des maisons de retraite je vous fait signe
    Cet argument de l’autre choix impossible … avec les médias auxquels nous avons accès … à l’heure actuelle. Bon allez passons c’était pour se chauffer et ca créé le débat. +1

    – La qualité musicale :

    Niveau qualité … je reconnais que l’on a vu mieux mais on a aussi vu pire. Ca a au moins le mérite de ne pas accrocher l’oreille comme d’autres « stars » de la variété française actuelle (bip autre débat).
    Chaque situation a sa musique voire son style musical finalement non ? C’est le style de musique qui passe en boîte de nuit ; moment où l’exigence qualité musicale n’est pas forcément au maximum et comme l’article le décrit si bien : « c’est passe-partout ». Du coup ca permet de mélanger tout le monde (population, culture et style différents) Ne serait-ce pas le but recherché par la musique ? Rassembler ? Créer un échange grâce à la musique (peu importe laquelle finalement hein ?!?)

    Alors la je commence les comparaisons douteuses !

    Ce genre de style existe dans toutes les formes d' »arts » : la littérature par exemple.
    prenez des auteurs comme Marc Lévy ou Guillaume Musso ; ce sont les livres parfaits à lire à la plage avec un verre de rosé. Des lectures sans prise de tête et c’est facile à lire. Pourtant ce sont des best-sellers et tout le monde en parle (tout le monde adorerait paraît-il). On ne les met pourtant pas au pilori en disant qu’ils tuent la littérature. Tu veux un livre frais, facile à lire et accessible à tout le monde : achète Marc Levy pour le reste il y a MasterCard et les bibliothèques …

    La musique d’apprécie, s’analyse et se débat mais parfois aussi juste se laisse écouter.

    On peut, dans la même lignée, évoquer l’univers cinématographique. C’est toujours un plaisir de visionner un chef d’oeuvre du 7e art mais parfois des films comme Transformers 2 …. c’est quand même marrant et pourtant on n’en écrit pas un panflet sur la dégradation de la qualité des films actuellement.
    Ce que j’essaie de dire par ces exemples plus que triviaux, c’est que finalement si vous souhaitez de la qualité : c’est pas non plus impossible d’écouter autre chose que David Guetta, Lady Gaga, Pitbull, Kanye West, …
    L’excuse de « 75% des chansons que l’on vous propose aux hits parades possèdent la même structure » est soit une blague soit une insulte à la culture musicale que le monsieur défend avec autant de vergne.
    Ca fait 25% qui reste … la côte est bonne ! Allez je paye !

    Comme si ca empêchait les gens de trouver des musiques de qualité.
    J’imagine que ceux qui ne se donnent pas la peine de chercher d’autres styles musicaux ne sont pas forcément le public espéré par les groupes de « qualité » que vous défendez.

    C’est mignon … on dirait quelqu’un qui se plaint ouvertement de ne manger que des légumes OGM et des carottes aux pesticides parce que ce sont les seuls produits présents au supermarché. Si cela vous gêne tant, qu’est-ce qui vous empêche réellement d’aller acheter autre chose ? ou même de faire pousser vos propres tomates ? et si vous révez des solutions : profite de l’audimat de votre blog pour dire aux gens où en trouver plutôt que de se lamenter sur leur médiocre qualité.
    Vous avez bien compris que je parlais de musique hein ?!?

    – L’industrie du disque

    Il est vrai que beaucoup s’en mette dans les poches de manière gargantuesque. Que ce n’est créé seulement dans le but d’engranger le plus de profit possible …
    Mais avez-vous pensé aux emplois que cela génère ? A cette argent amassée par les producteurs et qui permet de « prendre des risques » en produisant des artistes qui créent de la musique ?
    Vous avez très bien résumer en disant que ce sont devenus des business man.

    Pour en revenir à David Guetta, vous avez justement ajouté que la majorité de ses chansons était créé par Joachim Garaud. Etant un fan de Joachim Garaud et space invaders devant l’éternel, je ne le vois pas à Ibiza faire des sets au Pacha toutes les semaines et devoir fournir une image qui ne correspond pas du tout au personnage Joachim Garaud, c’est lui qui délègue finalement.
    Chacun son boulot et la façon dont on veut la faire. L’un créé l’autre vend.

    Pour conclure finalement parce que ca pourrait durer des heures, j’allais résumer par un « espèce de rageux » mais je pense que l’adjectif que j’utiliserais est nostalgique.
    Le monde évolue et parfois pas dans le sens où on e souhaiterais.

    PS : alors ce PS-la, il va faire grincer des dents …
    J’aime bien aussi celui qui critique les 4 accords qui reviennent tout le temps mais bon … les accords de blues que l’on retrouve dans toutes les chansons de ACDC on dit quoi ?? Manque d’originalité ?!?

    1. Bonjour Jim,

      Pour ton contre argument du supermarché je te donnerais le mien.

      Nous sommes à une époque de liberté et de possibilité. Cependant la population en général critiquera les légumes OGM, mais la majorité iront quand même au supermarché faire ses achats. Pourquoi ? Facilité, suivre le mouvement, ne pas passer pour un marginal, vouloir rentrer dans le lot pour se faire bien voir, ne pas perdre de temps. En effet, aujourd’hui tout ou presque est une question d’apparence et d’artifice.

      Et comme nous sommes dans le siècle de la consommation et du marketing. Les gens ne veulent pas d’OGM et bien on leur donne du BIO si bien que le BIO est devenu la nouvelle mode et que l’on vend des produits médiocres en faisant croire que BIO est synonyme de label de qualité.

      Enfin assez parler de légumes même si cet exemple est selon moi la même chose pour tout. Tu dis toi même que les gens préfère la littérature facile. C’est pareil pour la musique. C’est pareil pour la télévision, on va préféré regarder de la télé réalité à un documentaire sur arte… Et pourtant je suis convaincu que ça touche de façon nocive notre culture. Comme quoi une même information peut être annalysée de mille et une façons…

      Et si je dis ça c’est parce que je regarde autour de moi… J’ai 21ans et pourtant j’ai tendance à préférer la conversation avec des personnes ayant le double de mon âge. Pourquoi ? Parce que les jeunes d’aujourd’hui sont enfermés dans leur monde virtuel. Et même s’ils ont la possibilité de ne pas voir ou de voir autre chose, peu d’entre eux le feront de peur de se créér une bulle de solitude et d’avoir des problèmes de sociabilisation et d’intégration (j’en ai particulièrement souffert lors de mes années collèges). Et c’est triste et ça parraitra peut être hautain comme réflexion mais le niveau régresse de jours en jours…

      1. … non . Ta réflexion n’est absolument pas hautaine .

        j’ai 20 ans et je partage ton point de vue , mais la seule différence c’est que moi personnellement ma  » bulle de solitude  » après en avoir souffert des années aujourd’hui j’en suis fière et heureuse de ne la partager avec personne . Est ce que tu as lu l’élégance du hérisson ? Il y a une citation de Paloma (l’héroïne) qui exprime bien ma vision des choses :
         » je pense que les belles choses devraient appartenir aux belles gens .  »

        en clair : si l’auditeur lambda n’est pas capable d’être curieux et de rechercher de la musique qui lui fasse ressentir quelque chose , il n’a qu’a se contenter du dernier tube de lady gaga a la radio et qu’il se débrouille !!!

        De toute façon même avec tous les moyens d’accès a la culture dont on dispose aujourd’hui les gens n’évoluent pas et NE VEULENT PAS évoluer .

        je préférerais encore que la culture ne soit pas accessible a tout le monde parce que ça donne parfois lieu a des situations ridicules : une fille que je connaissais se vantait au lycée d’adorer les Doors , les beatles et janis joplin .
        Donc des artistes qui véhiculaient des messages profonds et très beaux dans leurs chansons :
        _ jim morrisson était un grand amateur de littérature ( jack kerouac , tom wolfe , Ts Eliott , Allen Ginsberg et j’en passe ! ) et de philosophie ( surtout de Nietzsche ) et ses textes étaient chargés de messages subversifs et poétiques .
        _ les beatles tentaient souvent de passer des messages de tolérance et d’entraide dans leurs chansons ( ils étaient très intéressés par la spiritualité et la philosophie orientale , l’influence est flagrante dans la chanson within you without you . )
        _ janis joplin se servait de son art pour surmonter et oublier son mal être ( en effet , elle était insultée et rejetée au collège puis ses camarades de classes avaient trouvé drôle de l’élire : garçons le plus laid du lycée , quelque années plus tard … )

        Et pourtant cette fille qui les écoutait , ne se gênait pas pour se moquer et insulter les autres : gros , maigres , petits , grands , avec boutons , avec appareil dentaire , roux , etc encore aujourd’hui d’ancien élèves que je croise se souviennent y être passé . Elle était la peste de la classe et fière de l’être .

        … Est ce que tu penses vraiment que cette idiote comprend quoi que ce soit a ce qu’elle écoute ? non , mais depuis qu’on trouve des t-shirts a l’effigie des Beatles ou des agenda avec l’inscription peace and love sur la couverture c’est tellement cool d’être rétro allô quoi !!! ( j’exagère un chouia mais l’idée est là . )

        Quand j’y pense ça me donne un sentiment de gâchis . de voir un délicieux pot de confiture offert aux cochons …

        maintenant je pense que tu comprends mieux ou je veux en venir : les belles choses et les œuvres d’art ( ici je parle d’un magnifique tableau de Van Gogh comme d’un roman de Proust ou d’un album des Beatles . ) doivent être accessibles a ceux qui les comprennent et ressentent les émotions que l’artiste a voulu faire passer .
        Et pour les autres il reste Marc Lévy , Lady Gaga et les albums de titeuf , c’est bien suffisant !!!
        Aujourd’hui avec les réseaux sociaux et internet n’importe quel imbécile peut afficher une citation de Platon sur son profil ou aller écouter une symphonie de Mozart sur YouTube et se prendre pour un philosophe et mélomane averti sans y comprendre ou sans ressentir quoi que ce soit . C’est ça le vrai problème …et c’est dramatique !!!

        Et a propos de la musique , je pense qu’il n’y a plus rien a espérer : si la musique d’avant était aussi originale c’est parce qu’elle reflétait un mode de pensée nouveau comme
        les zazous avec le swing , les blousons noirs avec le rock ‘n’ roll , les beatniks et les hippies avec la musique psychédélique , les mods avec le jazz , les revendications des esclaves noirs arrivés en Amérique avec le blues négro spiritual , les chants folkloriques des immigrés irlandais , espagnols , et italiens ont donnés une fois mélangés la country , le hard rock était a l’origine attaché au mouvement des bikers etc … aujourd’hui rien que le mot PENSER fait peur au grand public . Dés l’instant ou est né le terme d’INDUSTRIE de la musique ( le mot industriel renvoie au fait de produire et vendre quelque chose en série . ) c’était le début de la fin . Qui dit destiné aux masses dit fade et stupide . La musique d’aujourd’hui est destinée aux masses . CQFD .

        Il n’y a qu’a voir le nombre de petites midinettes qui se promènent avec des fringues arborant des logos de groupes comme les les sex pistols ou nirvana : j’adorerais savoir combien d’entre elles comprennent ou voulait en venir Kurt Cobain ou Johnny Rotten dans leur art et leur façon de voir les choses … et qui n’écoutent PAS cette musique pour jouer les rebelles . La musique est devenue une image offerte a tout le monde grâce a internet et au marketing , ce n’est plus quelque chose de personnel et de profond . C’est plutôt du : je vais passer pour quoi si j’écoute ça ? si je porte ça ? si je me comporte comme ça ?… et voilà . ( n’oublie pas la pseudo-hippie dont je parlait qui se foutait du physique de ses camarades , mais qui au fond d’elle doit se trouver trop cool et ouverte parce qu’elle écoute les Beatles : / )

        la société de consommation et de pensée de masse a tabassé la culture et l’a mise a terre . Ensuite internet s’est chargé de ramasser les morceaux et les distribue aux premiers venus en leur faisant croire qu’ils sont intacts .

        j’arrête mon roman . Mais rassure toi : tu n’est pas hautaine tu est juste lucide .

      2. Je tenais à revenir sur mes propos… Voilà ce que j’en pense aujourd’hui :

        Avoir le goût d’apprendre, de se cultiver, se créer un appétit pour le savoir ( ça marche pour la musique mais aussi d’autres domaines ) est indispensable.
        Cela peut nous permettre de nous construire en tant qu’individu , de nous forger notre culture et nos compétences personnelles…
        Cela nous empêche de devenir une proie pour les manipulateurs de tout poil qui se servent de l’ignorance des uns et des autres pour servir leurs intérêts .
        Mais avant toute chose cela peut s’avérer un vrai plaisir .

        En lisant l’ouvrage « Une société sans école » de Ivan Illich publié en 1971 , je me rends compte à quel point son approche était novatrice et à quel point l’arrivée d’internet et de toutes ces voies d’accès à la culture dont nous pouvons bénéficier actuellement ne rendaient que plus pertinentes ses pistes pour une société où le savoir serait disponible pour tous.

        Ce livre m’a fait voir les choses sous un nouvel angle et maintenant je suis partisane du libre échange culturel.

        Je conseille sa lecture à tous le monde.

  77. Alex, passe à la Trance 🙂

    Tu as de bien meilleurs DJ et Producteurs que Guetta !!!!

    Ex : Paul Van Dyk, Armin Van Buuren, Giuseppe Ottaviani, Max Graham, W&W, Above And Beyond

    Un bon site de web radio (pour l’électro) http://www.di.fm
    Pour les autres styles (non electro) : http://www.sky.fm

    Merci pour l’article !

    1. On me dira que j’aurais pu chercher moi-même (réaction normale pour quiconque n’aura pas pris le temps de se demander « Il aurait pu, mais pourquoi il n’a pas pu ? »).
      Quoi qu’il en soit, il m’arrive bien de faire des recherches, mais c’est souvent la sérendipité qui m’apporte les plus belles perles.
      J’ai suivi ton second lien et j’ai testé quelques secondes la radio pour le jazz… Ça m’a fait un bien fou, comme si ça ramenait un peu de paix dans mon cœur… Merci beaucoup !

      « Celui qui donne devrait ne jamais se souvenir, celui qui reçoit devrait ne jamais oublier. » (Le Talmud)
      J’oublierai peut-être ton nom/pseudo, mais je n’oublierai pas que c’était ici…
      Merci encore 😉

  78. Blah blah, c’était mieux avant, etc. etc. Si même les jeunes deviennent réac maintenant !

    PS : Lady Gaga est une bonne musicienne à la base. Après l’image de marque et tout ça, c’est vrai que c’est bof, mais bon. C’est presque une obligation pour le genre de musique qu’elle fait.

  79. Pas entièrement d’accord avec cet article. Quatre accords pour une musique, et alors ? La musique ne devrait pas être « compliquée » juste pour paraître plus intelligente. C’est comme si on commençait à dire que les poèmes devraient toujours être en alexandrins, sinon ce ne sont pas de vrais poèmes !
    Je connais une musique avec seulement DEUX accords et pourtant… Jugez par vous-mêmes : https://composer-sa-musique.fr

  80. Je suis tout à fait d’accord avec ce qui est dit ci-dessus dans cet article très bien developpé.

    Ma question : Où son les nouveaux Freddy Mercury ?

    J’ai toujours considéré le groupe Queen comme un des joyaux de la musique. Il y a encore des artistes qui sorte du lot mais la majorité ne le sont pas… Je suis fatiguée d’entendre des chansons vides autant dans les paroles que musicalement parlant. Des chansons dénuées de sens, de caractère, de style et d’âme.

    Ce qui est navrant également c’est l’image de la femme qui est donné dans toute cette musique de bas étage. J’ai vu un clip de snoop dog, on pouvait tout à fait l’apparenter à un film pornographique… En plus d’offrir une musique plate on offre des femmes objets. Heureusement que des grandes femmes se sont battues pour l’intégrité et l’égalité de la femme car en trois minutes ce genre de clip baffoue notre image et nous relègue à des poupée gonflables.

    Je pense qu’il faut lutter pour ne pas perdre notre culture et notre richesse spirituelle. Car sans culture on n’a plus d’histoire. Sans histoire on n’a plus de passé. Et sans passé il n’y a plus d’erreurs graves commises par nos aïeules, donc plus de leçon à en tirer…

    Ce genre d’article est pour moi important, on a commence à construire Rome avec une pierre alors on peut très bien sauver notre culture par la communication.

    J’aimerais pouvoir être une artiste capable de faire partager sa phylosophie et un courant musical nouveau mais je ne suis qu’une musicienne en quête d’une mentalité commune plus saine et plus libre.

  81. Tres bon article.
    Pourtant j’ai l’impression que l’on compare deux choses qui n’ont pas le meme but. Il y a la musique elaboree et harmonieuse que l’on ecoute dans son salon ou sur son lecteur MP3 seul dans les transports en commun. Il y a la musique de concert, elaboree et pechue.
    Puis il y a la musique de masse, qui sert a danser. Toutes les valses ne se ressemblent-elles pas d’ailleurs? Et les beats repetitfs sous les meme quatres accords en boucle rappellent les percussions hypnotisantes des fetes tribales. Rien de tel pour se mettre en « transe » sur le dancefloor 😉

    On essaie ici de comparer un pantalon de jogging avec un pantalon de costume.

    Bref j’ecoute du Mozard chez moi, je vais voir M en concert et je danse sur Ghetta en soiree. Elle est pas belle la vie?

    1. « Puis il y a la musique de masse, qui sert a danser »

      Hein? On peut savoir comment vous en arrivez à cette affirmation péremptoire on ne peut plus discutable?

      Si Nine inch Nails fait de la « musique de masse », alors moi je suis le Pape. Or la plupart de la musique de Reznor est faite pour danser.

      Et que dire de la Salsa, superbe musique sophistiquée et souvent superbement composée et arrangée, qui est pourtant l’une des musiques les plus dansantes au monde?

      Le caractère dansant ou non d’une musique n’a pas grand chose à voir avec sa popularité, son caractère commercial ou « de masse » d’ailleurs un bon tiers de la production commerciale n’est PAS spécialement dansante.

      Vous essayez de faire de votre cas particulier et d’une observation superficielle, une généralisation.

      Moi j’écoute de tout chez moi (baroque, rock, pop, funk, latino, electro…), je vais voir de tout en concert (baroque, rock, pop, funk, latino electro…) et danse sur de tout sur une piste (enfin heu rarement du baroque quand même, rires), et mes clients c’est pareil, j’en sais quelque chose puisque c’est moi qui les fais danser! Nous sommes peut-être des extra-terrestres puisque nous ne rentrons pas dans votre équation?

      Dj Wizz (celui de Belgique, pas celui du Canada)

  82. Chouette article, j’adhère à la plupart des vues.

    Je voulais simplement préciser que le phénomène est loin d’être nouveau, et que contrairement à ce que vous avancez, l’appellation « musique commerciale » correspondait exactement à ce que vous nommez « musique-marketing ». C’est-à-dire une musique faite dans le seul et unique but de faire de l’argent. Vous inventez une définition de « musique commerciale » qui n’engage que vous.

    D’ailleurs on parle depuis le milieu des années 70 de « l’industrie de la musique ». Ca veut bien dire ce que ça veut dire…. hélas.

    Une très grande proportion de la disco des années 70 et 80 répondait déjà à un engineering purement lucratif. Des dizaines de chansons « préfabriquées » sortaient chaque mois, dont la plupart finissaient dans les bacs à soldes. Quelques-unes finissaient par marcher et rapporter. Aucune de ces chansons ne répondait à un souci artistique, ni même ludique. C’étaient des produits, ni plus ni moins. Depuis, rien n’a changé, c’est juste encore plus flagrant.

    Je partage votre observation que le phénomène est en pleine accélération. Cela touche d’ailleurs tous les produits culturels, pas uniquement la musique.

    Je suis d’accord avec le commentaire que ce n’est certainement pas le nombre d’accords qui fait la bonne musique. Cette focalisation sur la composition pure (suites d’accord et mélodie) est à mon sens réductrice. Sinon, « You are always on my mind » interprétée par les Pet Shop Boys, est une meilleure chanson que « The Passenger » d’Iggy Pop? Pas d’accord! (tiens j’ai fait un jeu de mot sans le vouloir…). J’en ai des dizaines d’exemples comme ça, et ce ne sont pas des « exceptions qui confirment la règle », c’est bien au contraire une constante artistique que ce n’est pas la complexité du contenu qui fait la qualité du résultat.

    Oui, Bach est un génie authentique et « l’Art de la fugue » est une merveille cosmique, mais est-ce réellement sa complexité qui fait sa beauté? Ne peut-on pas ressentir autant d’émotion et d’élévation de l’âme en écoutant du chant grégorien, qui est on ne peut plus simple et ne contient d’ailleurs aucun accord du tout?

    Mon point de vue est que la musique est un art, et c’est la justesse, l’originalité ou la profondeur de la vision de l’artiste, et son implication émotionnelle ou intellectuelle dans l’oeuvre, qui font la qualité du résultat. L' »artiste » peut être un compositeur, un arrangeur, un parolier, un chanteur, un instrumentiste, un ingénieur du son, un producteur artistique….

    D’où une très nette supériorité évidemment, à mon sens, des discographies de Kate Bush ou de Peter Gabriel sur celle de Lady Gaga certes, mais également de celle de Lady Gaga sur celle de David Guetta, que je ne mets pas dans le même sac.

    Quant aux résonnance sociétales, morales et éthiques d’un produit musical, si on commence on n’a pas fini, et à ce niveau le « produit » Rihanna bat tout le monde à plate couture (pas dans le bon sens). – rires

    DJ Wizz (celui de Belgique, pas celui du Canada)

  83. J’ai trouvé cet article très juste, en plus d’être relativement complet. J’aimerais cependant ajouter un élément qui a échappé à l’auteur de l’article, peut-être parce qu’il n’a pas eu la possibilité d’expérimenter cette musique dans son environnement naturel: une boîte de nuit (quelle idée de passer ses nuits dans une boîte!)

    C’est lié au fait que la musique est calculée. Elle n’est pas seulement calculée pour faire au plus simple et donc plaire au plus grand nombre. Elle est calculée pour toucher la masse. La musique est donc physique. C’est à ça que servent les « BOUM BOUM », les grosses basses, les gros amplis et les effets des DJ pour réduire les fréquences basses puis hautes et inversement, pas seulement à être entendu à travers toute la salle et à faire une variation dans le morceau.

    Le truc c’est de faire vibrer. Physiquement. Quand t’es en boîte, tu sens la basse résonner dans ta cage thoracique, et les changements de fréquence te donnent tout autant de frissons. C’est excitant, c’est animal. C’est comme ça que ça marche, c’est pour ça que ça marche et c’est très juste de dire que ce n’est pas musical. Quand l’auteur de cet article dit que ce qui le fait vibrer c’est la « bonne musique qui n’est pas vide comme une coquille », il parle certainement plus de ses oreilles et de son esprit que de son corps. Mais on s’en fout de l’esprit, c’est le corps qui compte, c’est le corps qui aime, c’est le corps qui demande, c’est donc au corps qu’on donne et c’est nous qu’on y gagne.

    Wala. Maintenant que j’ai montré à quel point j’étais d’accord avec toussa, j’aimerais cependant réagir sur la critique du minimalisme. C’est vrai, l’industrie musicale est basique. C’est vrai, elle est simpliste. C’est vrai, elle est pleine de basse et vide de sens, tant mélodique que lyrique (dans les paroles quoi). Mais le minimalisme c’est pas ça, et il y a tellement de bons artistes de musique minimaliste qui sont tellement indépendants que même si je citais les noms ça ne vous dirait rien pour la plupart, sauf peut-être Sigur Rós ou The xx, et qui sont de la musique! C’est pas animal, Sigur Rós c’est mon aspirine spirituelle (quand j’ai mal à l’esprit). Même certains courants de musique classique ou néoclassique sont minimalistes, comme la dark wave d’Elend (des Français, pour une fois que ce pays donne quelque chose de bien!)

    Il en va de même avec la critique des quatre mêmes accords pour la composition. Certains genres qui sont plus axés sur le message des paroles que sur le développement de la musique, comme le Punk et le Rap (bien que certaines instru dans les deux genres sont quand-même parfois bien recherchées) utilisent souvent les mêmes accords, mais c’est pas important! Un magazine punk dans les années 70 disait « voilà trois accords, maintenant faites un groupe! » Quand au guitariste des Offspring, il a dit une fois dans une interview qu’il admirait les groupes qui arrivaient à faire une chanson avec trois accords, alors qu’eux n’arrivaient pas à faire avec moins de quatre.

    Je finirai sur une note d’espoir en La Majeur avec la supposition que ce phénomène musical n’est qu’un effet de mode qui passera, comme tout le reste. Et pour tous ceux qui perdent espoir à un moment ou à un autre, écoutez Within Temptation: « there’s always a sparkle of hope if you just believe » (« Deceiver of Fools » in Mother Earth, 2001)

  84. Wala. Maintenant que j’ai montré à quel point j’étais d’accord avec toussa, j’aimerais cependant réagir sur la critique du minimalisme. C’est vrai, l’industrie musicale est basique. C’est vrai, elle est simpliste. C’est vrai, elle est pleine de basse et vide de sens, tant mélodique que lyrique (dans les paroles quoi). Mais le minimalisme c’est pas ça, et il y a tellement de bons artistes de musique minimaliste qui sont tellement indépendants que même si je citais les noms ça ne vous dirait rien pour la plupart, sauf peut-être Sigur Rós ou The xx, et qui sont de la musique! C’est pas animal, Sigur Rós c’est mon aspirine spirituelle (quand j’ai mal à l’esprit j’écoute « ( ) »)
    Il en va de même avec la critique des quatre mêmes accords pour la composition. Certains genres qui sont plus axés sur le message des paroles que sur le développement de la musique, comme le Punk et le Rap (bien que certaines instru dans les deux genres sont quand-même parfois bien recherchées) utilisent souvent les mêmes accords, mais c’est pas important! Un magazine punk dans les années 70 disait « voilà trois accords, maintenant faites un groupe! » Quand au guitariste des Offspring, il a dit une fois dans une interview qu’il admirait les groupes qui arrivaient à faire une chanson avec trois accords, alors qu’eux n’arrivaient pas à faire avec moins de quatre.
    Je finirai sur une note d’espoir en La Majeur avec la supposition que ce phénomène musical n’est qu’un effet de mode qui passera, comme tout le reste. Et pour tous ceux qui perdent espoir à un moment ou à un autre, écoutez Within Temptation: « there’s always a sparkle of hope if you just believe » (« Deceiver of Fools » in Mother Earth, 2001)

  85. Oooohhhh !! Comment ça fait super plaisir de lire un article comme ça !!! Je pensais qu’on était seulement une poignée avec des amis à se plaindre de ce fléau LoL.

    Je serais super intéressé de voir un article avec les plagiats les plus flagrants… et y’en a !!!

  86. je pense comprendre le fond de l’article, mais je ne me retrouve pas dans la manière dont sont amenés les arguments. Combien d’interprètes sont aussi compositeurs ? Sont-il pour autant des artistes « marketing » ? Pourquoi ne pas reconnaître à Lady Gaga une capacité à créer un univers, elle qui par ailleurs est capable de qualité artistiques indéniables ?

    Bref, je pense que ce phénomène est et a toujours été. Le jazz de qualité s’écoutait dans les caves quand le tout venant n’avait qu’un choix restreint d’écoute. Le rap de qualité se cherche loin mais il est très simple d’accéder à une musique mainstream aux qualités moins évidente.

    Le problème ne se situe-t-il pas dans une incapacité des auditeurs à aller chercher une alternative ? La musique plate n’existe que parce qu’elle est écoutée, et ce serait avoir une bien piètre opinion de nous même que de penser que nous ne faisons que subir le choix des producteurs.

    Aujourd’hui encore plus qu’hier, les moyens de diffusion se sont diversifiés, multipliés et l’accès à une musique variée est devenu très simple. Celui qui veut découvrir de nouvelles choses le peux, et l’ouverture vers des formats classique se fait de plus en plus via les nouveaux supports.
    Et donc, paradoxalement, ces Guetta ou ces Lady Gaga n’ont jamais vu en face d’eux plus de nouveauté créative et originale.
    Bref, je pense qu’il y a trop de raccourcis, et que les conclusions ne sont pas tout à fait les bonnes. Il n’est pas aisé de faire la différence entre le marketing musical et la musique marketing, et le résultat, cet aplanissement supposé du paysage culturel, n’est qu’un des reflet donné par les grands médias de diffusion, sans jamais que çà ne tue toute la scène alternative.

  87. Après avoir lu près de la totalité des commentaires, c’est finalement mon tour :p

    Je tiens tout d’abord à féliciter Alex pour cet article superbement écrit (juste quelques petites fautes, que j’ai envie de pardonner en comparant à la qualité orthographique générale, ou de blâmer en comparant à l’orthographe que nous pourrions tous avoir 😉 (sauf handicap tel que la dysorthographie (et encore, il y a forcément moyen de régler ça (sans compter que j’ai eu une prof de français ayant ce handicap. Enfin bref ! :p )))).

    Mon commentaire ne va ressembler à aucun de ceux postés précédemment parce que je ne vais pas me cantonner au thème traité ici. Permettez-moi juste une introduction (éteignez les lumières et passez une musique de David Guetta LostWinds 🙂 (https://composer-sa-musique.fr )) :

    On entend souvent que nous ne sommes plus des animaux, parce que nous sommes doués de raison. En effet. Mais pour pouvoir vraiment ne plus se considérer comme étant un animal, il ne faut être doué que de raison. Or, nous sommes doués de quelque chose d’autres : les pulsions. Elles sont nécessaires lors de l’absence de raison, mais couplées avec cette dernière, on obtient des vices.
    Comme j’aime bien le dire : « Il faut régler la cause, non pas la conséquence ». Autrement, on engage un combat sans fin (une conséquence réglée, une nouvelle naît).
    J’ai l’impression d’arriver à la conclusion bien plus vite que si j’avais tout écrit hier (et l’intro n’a plus trop une tête d’intro. Si je me rend compte avoir oublié quelque chose d’important, je vous en ferai part), mais donc la voici :
    Ce qu’il faudrait régler sont donc ces pulsions qui nous font rester dans un statut de « semi-animal ». Ce qui est évoqué dans cet article est très similaire à d’autres actions telles que le braconnage ou le trafic de drogue (qui sont, eux, punis). Elles sont faites dans le même but : gagner un maximum d’argent (certains citeront aussi l’obsolescence programmée. Oui et non. Non, c’est nécessaire pour que ceux qui vivent de ça, mais oui également parce qu’il y a une forte tendance de la part des entreprises à en abuser). Ce problème touche, il semblerait (je ne me suis rendu compte de tout ça que depuis 5 jours), tous les problèmes auxquels on fait ou peut faire face : l’oppression, les discriminations, le système monétaire (qui est une cause et une conséquence indirecte à la fois)… et même le réchauffement climatique ! (de façon indirecte également).
    Bon, bien sûr, ça ne devrait pas être si facile. Mais à partir du moment où on est au courant, peut-être que ça peut faire bouger quelque chose ?

    PS : Si vous me prenez pour un fou, alors considérez que c’est une raison de plus pour me croire. Ce ne sont à peu près que des fous qui ont changé la face du monde 😀 (surtout Galilée, il ne l’a pas fait qu’au figuré, lui ^^ )

    PPS : Si vous avez la moindre question, n’hésitez pas. Ça me fera peut-être me souvenir d’éléments oubliés, voire me permettre de me rendre compte de choses supplémentaires 🙂

    Bonne journée à tous ! 🙂

    EDIT : Finalement, mon message aura été plutôt long. En même temps, qui a déjà vu un message court de ma part ? :p Toi, dis-tu ? Pfff, balivernes !

  88. Mec…. c’est tellement vrai…
    Vive le Metaaal la au moins y’a pas juste 4 accord, de plus, si tu regarde, aujourd’hui dans la musique, y’a même plus de solo de guitare, synthé ou même autre…

  89. L’auteur du billet participe de ce courant de bashing de la culture populaire en insérant des références notoirement acceptées comme étant de bonne facture afin de se donner une caution intellectuelle tout en négligeant volontairement tout un pan d’histoire.
    Exemple d’amnésie particulièrement bien employée pour appuyer le propos:
    «Ce que je trouve dommage, c’est que son cas prouve qu’il est parfaitement possible qu’un musicien accède aujourd’hui à une notoriété durable par l’intermédiaire d’autre chose que de sa musique. Certains parleront de génie artistique et de création d’univers, moi je parle plutôt d’artifices et de provocations incessantes dans le but de masquer des compositions creuses. Je ne remets pas en cause le fait de créer un univers : David Bowie, Kiss, Klaus Nomi l’ont d’ailleurs fait à merveille. Mais eux au moins, ils avaient aussi la musique. Et surtout, ils n’étaient pas obligés d’aller dans la surenchère pour pouvoir exister au fil du temps.»

    Parlons de la surenchère de provocation d’un Gainsbourg? Qui lui pompait allègrement des œuvres classiques (Dvorak par exemple) ou pillait tout un morceau sans créditer son auteur (percussionniste)… (Voir cet article: https://composer-sa-musique.fr

    Je vais faire mon troll mais une étude similaire peut être faite sur la diversité des accords dans les titres pop-rock… Ou les accords blues…
    Et comme dit dans un précédent commentaire, le Jazz ou le Blues n’étaient pas dans cette logique de marketing mais c’est simplement car cette logique n’existait pas encore.
    Berry Gordy a inventé le marketing musical chez Motown mais ça ne m’empêche pas d’adorer (et je suis sûr que l’auteur du billet aussi..) les Jackson 5 ou les Supremes.

    Bien connaître son passé permet de comprendre le présent et cette «abominable» musique actuelle ne suit que le cycle de ce qui s’est passé auparavant. À une époque, ce fut la Disco qui a essuyé les même critiques et utilisé les mêmes procédés, à une autre ce fut la musique des Yeye… Et ça n’a pas empéché d’autres styles musicaux d’éclore! Au contraire, de la lassitude peut naître l’explosion créatrice, la révolution en réaction à l’uniformisation. Les commerciaux de la musique répondent à une attente et fournissent en conséquence. Si on suit le raisonnement de l’auteur, une loi économique classique voudrait que la demande se tarisse et qu’il en soit alors de même pour l’offre.

    C’est pour ça que je pointe l’amnésie bien utile de l’auteur et cette fatigante rengaine du «C’était mieux avant».
    Je suis sûr que l’auteur fait partie de ceux qui adoreraient accrocher une œuvre de Warhol a leur mur mais qui vomissent sur la simplicité abêtissante de la culture populaire…

    1. Je n’ai pas perçu dans votre post la réponse à la question d’Alex
      La question est : Avons-nous le choix de ce que nous écoutons ?
      Vous oui, moi aussi. Maintenant j’interroge les élèves de terminale du lycée à 2 rues de chez moi, et je leur demande : vous préférez Dvorak ou Lady Gaga ?… – Allo ? Allo quoi ??!

      J’aurais posé la même question il y a 50 ans j’aurais eu des réponses similaires. Bref, ce sont toujours les mêmes qui ont le choix ! LE CHOIX ! Quel luxe, quel PRIVILEGE ! de pouvoir, de savoir choisir !
      En conclusion sur l’aspect « market » du sujet :
      Comme disait ma grand-mère :
       » la m… est bonne pour qui l’aime »
      L’avantage de la m… c’est qu’elle ne coute pas cher à produire…
      Après ma grand mère, je cite Berlioz, en butte durant quasiment toute sa carrière au dénigrement de ces messieurs, théoriciens du conservatoire (la pensée unique, … déjà) :
      –  » Si l’on pouvait vivre un siècle et demi, on finirait par avoir raison de ces gredins de crétins »
      De là à dire que David Guetta vaut Berlioz …

      Allez, bon appétit …

  90. Très bon article, pertinent et très bien argumenté (oui je suis d’accord avec quasi tout ce qui est dit).
    Les commentaires ont lancé des débats très intéressants aussi, même si je n’ai pu tout lire…

    De mon côté, la question de fond qui m’intéresse et qui découle de tout ça, et m’a fait tomber sur cet article (bonne surprise!!), c’est d’affirmer que les personnes qui se « contente » d’écouter ce style de musique marketing, ne portent finalement pas d’intérêt à la musique. Et ce pour les raisons déjà listés dans l’article et appuyés de nombreux commentaires.
    Pour ma part, on ne peux donc pas prétendre aimer la musique et écouter uniquement ces formats radio-commerciaux-marketing.
    Je pense que bon nombre ici sont de cet avis également, mais je me dois de présenter cette affirmation pour en débattre…

    Pour faire un rapide parallèle, c’est comme regarder la TV parce qu’elle est là et qu’on doit donc l’allumer, sans chercher à aller plus loin dans ce qui est proposé, ou se dire que l’éteindre serait finalement la meilleure des solutions contre l’abrutissement, mais pardon je m’égare là…

    1. « les personnes qui se “contente” d’écouter ce style de musique marketing, ne portent finalement pas d’intérêt à la musique. […] on ne peux donc pas prétendre aimer la musique et écouter uniquement ces formats radio-commerciaux-marketing. »

      Je ne suis pas d’accord. La différence qu’il y a dans l’appréciation de la musique entre un véritable audiophile et un « moins audiophile » (je ne crois pas connaître de terme les caractérisant, si au moins il en existe un), c’est exactement la même que celle qu’il y a pour la nourriture entre un gourmand (le « moins audiophile ») et un gourmet (l’audiophile). Pour être bref, le gourmand aime manger, et le gourmet aime savourer. C’est pour ça que la plupart des gourmands mangent (ou ont envie de manger, s’ils ont pour but de se limiter) beaucoup d’aliments sucrés (comme le chocolat (exemple cependant un peu ambigu, puisque le chocolat n’est pas « juste du chocolat », pour un gourmet) ou les bonbons) et/ou gras (comme les frites). C’est bien plus facile à apprécier.
      En gros, un gourmet aime manger des aliments dont les saveurs sont multiples et complexes. Mais ça ne signifie pas qu’il ne saura ni ne pourra apprécier un aliment aux saveurs simples.

      En tout cas, au fur et à mesure de la rédaction de mon message, je me suis de plus en plus rendu compte que ces deux « mondes » sont vraiment très similaires ! Ne peut-on pas dire, d’ailleurs, qu’écouter de la musique, c’est nourrir son âme ? :p

  91. Tu ne peux pas savoir à quel point je suis d’accord avec toi. Cela fait des années que je suis avec un œil de plus en plus désespéré la musique qu’on nous ressort en boucle: La musique que nous ‘ devrions ‘ écouter pour avoir l’air normal. Tout ça n’est encore qu’une question de conformisme.
    Ces musiques passent sans arrêts, tous le monde les écoutent, du coup, on se met aussi à les écouter pour se sentir accepté. C’est encore la même parade de l’être humain qui consiste à ressembler totalement à son voisin pour éviter l’isolement.
    Je n’ai jamais aimé ce genre de musique et ai toujours essayé de n’écouter que des groupes qui vendaient leurs propres musiques, et donc non manipulés par d’autres personnes pour faire le plus d’argent possible. C’est désespérant de voir certains chanteurs peu connus alors qu’ils ont mille fois plus de talents que certaines grandes ‘ stars ‘.
    Cela fait du bien de savoir que quelqu’un d’autre pense comme vous.

  92. Bienvenue dans le monde capitaliste libéral,du profit maximal,rapide et sans scrupules . Je parle
    comme une vermine cosmopolite et gauchiste . La musique,comme,tout le reste est devenu une
    industrie .Avec toutes les dérives imaginables . N’oublions pas que nous avons le choix . Les artistes et les styles sont très nombreux
    N’hésitez pas à chercher dans les médiathèques,sur Internet,dans les bars,sur les places publiques….Si ce style de musique commerciale continue,c’est que nous sommes devenus des
    fainéants gobant ce qui passe dans les grands médias . La connerie vient de la paresse intellectuelle . Et les publicitaires et les industriels,eux,ont compris ça . On ne tuera pas la musique,autant essayer de stopper le vent . Elle prendra d’autres chemins et profitera de tous les espaces de liberté . Et nous serons à l’écouter et à nous réjouir .

  93. Si cette musique peut évoluer.

    Les lois de l’acoustique sont exponentielles et nous avons affaire à une musique qui comprend 2^2 accords. Elle peut parfaitement passer à 2^1 accords, c’est-à-dire de 4 à 2.

    Maintenant il peut être intéressant de tester 3 accords, et juger si c’est commercial à la raison que – qui ne tente rien n’a rien -.

    Modération, dans les années 60, le rock à 4 accords était courant il me semble.

  94. Originaire d’un pays du tier monde où la musique était le dernier des soucis au quotidien. Quand je suis arrivé en France, je n’avais pas de culture musicale, a vrai dire je n’ai pas souvenir d’avoir entendu de la musique avant mon entrée au collège et le passage par la flute… Vous imaginez le choc (positif)… Bref tout ca pour dire, que je suis arrivé sans aucun formatage, je ne savais pas qui était Mozart ni Hendrix, je ne savais pas ce qu’étais le rock, la pop, le rap, je connaissais pas le nom des instruments etc… Mais ce premier contact m’a marqué car, depuis je n’ai jamais cessé d’écouter tout et n’importe quoi sans à priori. Bref j’ai fait mon apprentissage et mon oreille tout seul.

    Je suis peut être mal placé par rapport aux véritables musiciens pour affirmer tel ou tel chose. mais de manière général je rejoins tout à fait ce qui est dis dans l’article. Même si j’ai toujours plaisir à découvrir de la nouvelle musique, force et de constater que je ne ressens rien quand j’écoute les groupes préférés de mes enfants, que je trouve vraiment trop simpliste et sans âme. Je suis un peu triste car je vois que ça ne les choquent pas d’avoir de la merde comme idole et ca me chagrine en même temps que la musique ne les as jamais autant « touché » que moi. Bref j’espere que l’avenir nous rendra la beautée de la musique au lieu de la standardiser … Pas sur que si j’avais entendu Ladygaga ou Justin Bieber j’aurai developpé cet fibre pour la musique

  95. Alors, pour la radio je vous propose radio france pour mes camarade musiciens classique, ou encore oui FM pour les rockeurs (dsl pour la pub mais l’article citant fun radio ont est plus a sa pret).

    Sinon cela entraine aussi la mort de certaine professions liée à la musique, aujourd’hui les jeunes veulent faire du synthé et de la musique sans solfége pour sortir un son digne d’un david ghetta, pendant ce temp le pauvre luthier et le pauvre professeur de solfége galére à survivre.
    Concernant les luthiers il y à aussi l’augmentation des instrument made in china qui joue fortement je l’accorde 300€ le violon faut pas prendre les gens pour des cons, Sujet que j’aborde souvent avec mon luthier (je suis violonniste).

    Voila c’était mon demi coup-de-gueule 🙂

  96. Je partage la vision d’Alex à 100% , j’en reste cuivré , ceci me donne encore plus l’envie de faire de la plomberie sur scène …
    C’est simple , on entend de plus en plus de la soupe (Argot Musicien) , Radio , télé et autre support de transmission …
    Ceci reste éducatif pour la populace de base .
    Qu’une envie c’est d’envoyer la coulisse de mon trombone dans la tronche du Guetta ..

    A bon entendeur ……………………Bonne écoute ……………

    Continue , on t’encourage Alex … Amicalement ……

  97. Quelle prétention.

    Je supporte mal la musique trop commerciale et formatée qui n’existe que dans un but marketing pour exciter les filles de 13 ans, mais ce que j’aime encore moins c’est les pseudos-élites qui croient vivre dans une époque dégénérée, genre c’était mieux avant et il faudrait que ce soit plus culturel.

    La musique est culturelle par définition. Elle véhicule des sons, une époque, des technologies, une image. Le tri se fait- tout seul dans 10, dans 20 ans il y a ceux qu’on oublie et ceux qui restent. Si j’écoutais les gens comme à l’époque qui disaient que les beatles seraient un boys band degeneré, franchement qui fait regresser la culture ?

    Il existe de nos jours tous styles de musique et de compositions, du rock progressif à la pop, du jazz aux musiques de films, personne ne vous oblige à écouter fun radio y’a internet aussi.

    Y’a autant de gens qui cherchent à faire de la musique recherchée que de gens qui font simple. Y’a aussi des gens pour qui la simplicité est le summum de la recherche.

    Alors ce genre de billets me fait un peu de la peine, plutôt que de critiquer les gens qui font des sous avec des recettes toutes faites, composez des trucs que les gens aiment.

    Franchement qu’il y ait 4 accords ou que ce soit plus recherché, le résultat est le même si c’est bon les gens aiment sinon c’est que c’était pas si génial.

    J’ai beau aimer Mozart et Bethoveen et Bach, quoi qu’un peu indigeste, on a largement assezé de bons compositeurs et musiciens à notre époque qui deviendront tout aussi légéndaires.
    De plus on a une expérimentation sur les sons époustouflante depuis les années 60 qui fait que les sons sont en constante évolution et qu’on a eu en 40 ans plus de musiciens mythiques que dans les 2000 dernières années, l’aparition des sons électroniques, la fusion avec les musiques du monde font de notre époque une richesse culturelle jamais atteinte auparavant.

    Dans ce contexte quelle tristesse de lire ce billet hargneux et frustré.

    Quand a Lady Gaga désolé mais je ne qualifierait pas sa musique de formatée et simpliste, le premier album montrait pas mal de recherches sonores et une prod qui m’avait impressioné, et puis des mélodies aussi imparables il faut les écrire.

    Y’a des trucs de merde à la télé, à la radio, mais généralement ça ne reste pas dans les annales. Il suffit de regarder un peu en arrière pour voir que les choses de qualité passent l’épreuve du temps. Des gens comme toi ont critiqué le Jazz, puis le rock à leur débuts. Regarde plus recemment la musique de jeux vidéos dans les années 80 c’était pour les débiles maintenant on la joue dans les plus grands orchestres et on utilise les sons de gameboy pour les compos.

    Bref, c’est pas l’époque qui est nulle, ni ses musiciens, c’est toi qui te prend pour une éspèce d’élite et qui refuse ton époque alors que tu as la chance de vivre dans une époque incroyable ou musicalement tout est possible, chacun peut faire de la musique chez soi avec son ordi ou du materiel de home studio, on peut voyager partout pour trouver des influences.

    Bref, sors de chez toi y’a pas que fun radio et lady gaga.

    1. Je ne partage vraiment pas ton avis Soldanox, tu ne dois ni être un musicien ni un passionné de musique pure et vrai. Et puis c’est pas une question d’être une élite ou pas, pas besoin d’en être une pour s’opposer à ce phénomène et le comprendre. Crois tu vraiment que ce genre de musique puisse traverser les ages, non tout simplement parce que un jour les gens en auront marre d’être pris pour des cons, du moins je l’espère.

      C’est peut être pour toi une époque incroyable selon toi, mais faire des morceaux sans âme c’est le contraire même de la musique. Donc non, j’accepte pas, car j’aime la musique sous sa vraie nature.

  98. Ah si seulement on pouvait virer ce fléau musical ! En même temps c’est pas vraiment étonnant étant donné que beaucoup de gens ne sont pas capables de se forger leur propre opinion musical, c’est du prêt à manger, de la soupe, du superficiel, et ça ne vaut absolument rien à partir du moment où il n’y à pas d’émotion qui se dégage. Je ne conçois pas qu’on puisse désigner ça comme étant de la musique.
    Donc tout à fait d’accord avec ton article, bien rédigé et intéressant, mais cela devrait être évident pour tous le monde.
    On peut toujours espérer une révolution musicale! La musique est un art, et elle restera pure pour ceux qui sont prêt à l’entendre!

  99. Bonjour Alex
    Très fine ton analyse de cette menace d’uniformisation de la musique. J’assiste hélas à ce phénomène en Guyane où je vis depuis maintenant 34 ans. Lorsque j’y suis arrivé, il n’y avait qu’une seule chaine de télé et une seule radio, d’état bien sûr. Ce qui fait que les guyanais et aussi vraisemblablement les antillais, n’avaient pas été « infectés » par d’autres musique. Il y avait, dans les années 80, une grande variété de musiques caribéennes riches, chaudes, endiablées, rythmées, avec parfois des paroles avec un humour ravageur. Cette musique savait suivi sa logique évolutives en dehors des circuits commerciaux métropolitains et mondiaux. D’ailleurs, à l’époque, elle était totalement inconnue en France et pour moi ce fut une découverte extraordinaire. Je me suis d’ailleurs laissé acculturé par cette musique. Quelques années après, le groupe Kassav’ est apparu. Certes, ce groupe, en créant le « zouk » à permis à un aspect de cette musique de s’exporter et d’être connue mondialement, mais il a induit une simplification rythmique et harmonique de cette musique avec un tube fondé sur deux accords seulement. A mon avis, Kassav’ marque le début du déclin de la musique antillo-guyanaise. Cette musique est en train de perdre son âme. Les jeunes guyanais consomment à présent de la musique de boîte avec force basses et coups de grosse caisse répétitifs. Et dans les fêtes familiales et autres, les « DJ » mettent un point d’honneur à rendre sourds leur public à force de décibels. Je ne parle pas des boîtes de nuit ! Je ne sors plus sans mes bouchons auriculaires ! Les jeunes antillo-guyanais sont en train de perdre tout un pan de leur culture. C’est vraiment dommage que cette diversité musicale se perde au profit d’une uniformisation générée par la recherche du profit à tout prix.
    Georges FICHET, Cayenne

  100. Quand les poumons sont pleins, il faut expirer pour à nouveau pouvoir les remplir …

    On atteint peut être une limite à la création musicale.
    Cette musique appartient à cette génération qui veut tout, tout de suite avec un effort minimum (nous faisons également partie de cette génération).
    Télé-réalité, musique facile, paroles simplistes … Nous prenons conscience que la vie est courte est qu’il faut malheureusement prendre des raccourcis pour vivre nos rêves.

    Sans être critique (je vais acheter ton ebook 🙂 ), tu respectes en quelque sorte les mêmes schémas. Proposer un livre qui permet, à moindre coût/effort, d’écrire ses chansons (sans apprendre les fondements de la musique).

    Ni voit vraiment aucune critique destructrice, juste un constat global dont nous faisons partie.

    Je te remercie grandement d’avoir la générosité de faire un condensé de toutes tes connaissances car moi aussi je n’ai que très peu de temps à consacrer à la recherche sur ce sujet. Et j’aimerais, comme tous les visiteurs de ce site, avoir ton niveau à la fin de la lecture de ce livre 🙂

    Hors constat, je partage entièrement ton avis.
    Je pense qu’après expiration (et vidage de poumon 🙂 ) restera les vrais créatifs qui pourront s’exprimer pleinement.
    Peut être que ses créatifs seront ceux qui, grâce à ton livre, auront pris la peine d’expérimenter et pas simplement suivre une méthode.

    Encore Merci pour ton site, ton aide et ta générosité.
    Lionel

  101. Moi je suis fan de Lady Gaga….
    je préfère Lady Gaga qui vit pour son art… que Miley Cirus qui dégrade l’image de la femme et qui nous casses les oreilles…

  102. Merci pour cet édifiant article! j’avais
    un peu commencé à faire le constat.

    la question que je me poses c’est: est ce possible de s’en sortir si il y’a de plus en plus de gens qui font ce type de chose,

    Ne dois t’on pas faire comme eux (utiliser ces quatre accords) faire ce type de musique et faire des tubes(et de l’argent) OU tu penses qu’il faut être créatif, se donner à fond (et risquer de se faire piétiner ) -_- ???

  103. Je penses que vos propos vont trop loin. J’estime qu’il existe assez de types de musiques et de chanteurs différents dans ce monde pour que chacun puisse écouter ce qu’i veut librement. Mais malheureusement dans ce monde il existe aussi des gens comme vous qui sont présent sur terre seulement pour critiquer et remettre le travail des gens en cause ! Vous n’êtes pas content c’est la même chose car maintenant c’est fait et ce n’est pas vous qui vous prenez pour une élite dans ce monde qui aller y changer quelque chose ! Je vous salue avec tout le mépris que vous mériter !

  104. Je suis entièrement d’accord avec les propos tenus dans cet article.
    Les chansons diffusées régulièrement sur les radios, à la télévision ou sur d’autres supports audiovisuels sont d’une telle pauvreté musicale que c’est à en mourir d’ennui.
    Il y a bien quelques artistes qui tirent leur épingle du jeu (U2, Coldplay) , mais la grande majorité (et cela à 99%) est de très mauvaise qualité artistique.
    Ce sont souvent des musiques basées sur la répétition de thèmes musicaux et cela à outrance. Les belles mélodies sont pratiquement inexistantes et je pense que vous êtes tous d’accord avec moi, dans une chanson ce qui est bien le plus important à la première écoute c’est bien la mélodie.
    Qui n’a pas aimé les belles mélodies des Beatles, des Rolling Stones, David Bowie, Pink Floyd, Genesis et j’en passe.
    Ces gens là faisaient aussi du fric, mais en faisant de la bonne musique. De plus leurs chansons n’ont pas du tout vieilli (certaines ont plus de 40 ans) et je suis sûr que les chansons qui sont les tubes d’aujourd’hui ne seront plus écoutés dans 40 ans.
    Pourtant, actuellement, il y a toujours de grands artistes, il suffit d’aller sur des sites comme Reverbnation, Radio Airplay, Myspace, Musicxray ou Indabamusic pour écouter de la bonne zic et cela gratuitement.
    Mon seul désir, ce serait que tous ces artistes soient enfin reconnus et qu’ils foutent dehors tous les Guetta, les Lady gaga et autres semeurs d’ennuis.

  105. Pour les 4 accords c’est exactement pareil dans le Jazz, tu retrouves exactement les même cadences d’un morceau à l’autre (à savoir les degrés II, V, I)….

    C’est vrai qu’avec les enrichissements et les modulations ça se voit un peu moins mais des chansons qui ont les mêmes accords il y en a des tas et des tas et ce n’est pas forcément un signe de non qualité…

    Le blues c’est encore pire c’est toujours mêmes accords… Peut on dire que les bluesmen se foutent de notre gueule ?

    Il n’y a que 12 notes et 7 accords par gamme donc c’est un peu normal que l’on retrouve des mêmes cadences dans plusieurs morceaux… La créativité viendra plus de l’arrangement, du rythme et de l’interprétation que le choix des accords parce qu’au final c’est un choix on n’invente rien.

    Tu veux composer ? Prends un morceau que t’aimes bien qui retranscris l’atmosphère que tu veux rendre, analyse la suite d’accords, change la tonalité, enrichis un peu et après y a plus qu’à trouver l’arrangement qui te convient avec une mélodie.

    Tu vas gagner un temps précieux et au final le rendu sera le même. Même si tu trouves des suites d’accords par toi même tu feras forcément une suite qui existe déjà. Sans compter que tu peux t’inspirer d’un morceau, garder la même harmonie et faire quelque chose qui n’a rien à voir.

    Toutes les suites d’accords des musiques actuelles viennent à la base du classique.

  106. Connaissez vous cette radio qui a pour slogan « Le meilleurs de la musique »?

    Si ce n’est par là le comble de l’imposture pour des gens (ou peut-être sont-ce des robots) qui diffusent les mêmes programmes en boucle depuis des lustres. Lorsque j’entends ça, j’ai juste envie de finir ladite radio à grands coups de batte de base ball (voyez, même le sport trouve grâce à mes yeux par comparaison)… Mais bon, surtout pas de violence car, n’est-ce pas, il convient de rester calme en toutes circonstances (ou presque).

    Il est vrai que pour ceux qui cherchent constamment de nouvelles voies (voix), c’est un dur labeur (même en ligne, la pêche n’est pas toujours facile). Alors amis du concept album, écoutez (ou plutôt lisez) ceci. Je viens d’acheter une voiture avec lecteur audio cd et mp3.
    Fort de mon acquisition, je glisse dans le lecteur cd une de mes galettes préférées (du genre, sans interruption entre les morceaux) et bien sûr, arrivé au second titre qui normalement devrait s’enchaîner, vla ty pas que l’appareil en question me glisse un blanc de deux secondes entre les plages!!… Pareil pour les enregistrements publiques où là, ce sont les applaudissements qui sont coupés (un hérésie pour tout mélomane qui se respecte et qui respecte la musique et les artistes qui la crée).

    Evidemment, aucun paramétrage possible au regard de la notice fournie, aucune information en ligne, aucun forum de « pas contents », néant… Tout le monde s’en fout.

    Peut-être n’est-ce qu’un « détail », ou l’un des nombreux symptômes annonciateurs d’une mort imminente après la lente agonie des trente dernières années? (« Music has died » Frank Zappa)

    Ou bien, n’y a t’il plus place en ce (très) bas monde pour ce genre de musique, que l’on se doit d’adhérer au « Dance Floor RnB Rap The Voice » avec des titres formatés et jetables sous peine d’être considérés comme sénile. Les minorités (puisque c’est ce que nous sommes) n’ont pas droit de citer. gloire à la grande masse bêlante et sur consommatrice car c’est elle qui gonfle les ventes et ne se plaint jamais.

    Mais ne nous y trompons pas, il y a toujours et il y aura encore des artistes de qualité qu’il « NOUS » appartient de sortir de l’ombre où la grande dévoreuse les tient, occultant la part humaine de l’humain, lui préférant ses rouages (pas si bien huilés que ça) et ses directeurs marketing cravatés (ça c’est pour le cliché).

    Prenez le temps et cherchez, ça le vaut plus que bien.

    Si j’ai la haine? Face au foutage de gueule et au mercantilisme, certainement!!
    Ce que l’on choisi de consommer ou pas, c’est déjà un acte politique.

  107. Je voudrais rajouter une anecdote sur Lady Gaga qui n’améliore pas vraiment son image (de mon point de vue!) :
    à ses débuts, Lady Gaga chantait dans des bars avec son piano or personne ne l’écoutait … Et pour remédier à ce problème, elle s’est complètement déshabillée sur scène et a continué à chanter … Là, bien sûr le public écoutait!!

    Mais à mon avis, pour en arriver là, à se déshabiller pour avoir l’attention du publique; c’est ne pas avoir un grand talent.
    Imaginez tout simplement les Rolling Stones, eux-même très provocateurs, à leur tout début en 1962, se mettre tout nu pour qu’on les écoute!! C’est vraiment bizarre … On peut imaginer pareil pour les Beatles si vous voulez ^^ mais ces deux grands groupes mythiques se sont fait connaître grâce à leur seul talent. En jouant des petites scènes dans des bars, ils se sont fait connaître petit à petit, et ça se faisait par bouche à oreille : c’est-à-dire que le publique qui venait un soir en parlait autour d’eux, et c’est devenu par la suite un énorme phénomène.

    Enfin cet article était très intéressant et je vais pouvoir argumenter lorsque je vais critiquer Lady Gaga et David Guetta (et tous les autres, mais surtout Patrick Sébastien ;)! ).

  108. Salut à tous,

    Tout d’abord, merci à Alex d’avoir lancé le débat avec une argumentation très structurée et pertinente. Merci à tous d’avoir pu exprimer et enrichir le débat avec autant de points de vus permettant fondamentalement d’approfondir les différents aspects du problème.

    Je ne peux pas m’empêcher d’apporter ma pierre à l’édifice, car sauf erreur de ma part (j’espère ne pas avoir loupé un post) il y a pour mois un autre aspect fondamental du problème qui n’a pas été abordé.

    En effet, en dehors du Mass-Market et de l’appauvrissement des générations en matière de culture musicale, je prends le risque de dire que la « Création Artistique » est de notre responsabilité à tous, et particulièrement de la responsabilité des artistes eux même (y compris ceux qui vendent à David G…)

    Quand on parle d’art, on parle d’expression d’une idée, d’un sentiment, d’un message, l’artiste étant l’acteur de la matérialisation de ce message et utilisant au travers de sa maitrise la musique comme vecteur de la transmission de ce message.

    Le message peut être bien dit, mais dans le fond ne rien dire du tout. C’est pourquoi les artistes existent à la base, leur responsabilité étant de dire qq chose à la base.
    (Pour moi la musique sans fondement artistique est pas une aberration, et on peut pas appeler cela de la musique : je dirais plutôt sex toy pour tympans non avertis ?)

    L’industrie de la musique n’existe pour moi que parce que la responsabilité de maintenir une création artistique de qualité n’est pas assurée et est définitivement pervertie par un système vicieux et inadapté, mais tellement représentatif des politiques économiques en pratique au niveau mondial.

    Pour moi nous vivons une dictature en place, par notre faute.

    Si l’on devait faire une analogie, dans toute dictature, le dictateur ne peut exister que parceque le peuple est soumis et accepte l’autorité et le dictat en place.

    Dans l’industrie de la musique, du moins la majeure partie au service du profit et de la rentabilité, elle ne peut exister que grâce aux artistes.

    On imagine aisément que si le compositeur au service de David G. arrêtait du jour au lendemain de fournir ses créations, une fois le robinet fermé, David G. ne sortirait pas grand chose dans les bacs.

    Le malheureux constat est que le système est construit de telle manière qu’un autre viendrait prendre sa place pour continuer à fournir le DJ avec des nouveaux tubes.

    Pourquoi ? pour manger, faut créer, et les artistes vendent au plus offrant au détriment de la qualité, au point que la création artistique en devient pervertie et menacée . Les maisons de disques appauvrissent en choisissant la manière et le contenu, les artistes et compositeurs acceptants des contrats pour « survivre » au détriment de leur œuvre.

    Les fameuses agences de développement artistique, normalement au service de l’artiste et de sa création, font valoir leur savoir-faire et leur rayonnement pour surtout satisfaire les envies des producteurs. Je provoque volontairement, mais si on y réfléchit, dans bien des aspects, on retrouve des similitudes avec le proxénétisme….

    Je ne donne pas de solution, même si à mon sens, si les artistes refusaient de brader leur création ou prestation, ou pire d’en changer le contenu ou la manière pour assurer d’être retenus, le principe devrait s’inverser.

    Nous ne sommes pas aidés. En France par exemple, la création musicale n’est pas protégée, et pour cause :
    le statut d’intermittent, créé à l’origine pour préserver la création musicale, amalgame à mon sens tous les types de métiers tournants autour de la musique (techniciens son, monteur, etc.)
    Je ne dénigre pas les professions gravitant autour du métier de la musique, et je respecte tout ces métiers et travailleurs sans qui la concrétisation des projets scéniques ou de production ne pourraient pas avoir lieu. Nous avons tous un rôle et les métiers sont tous honorables.

    Mais si on parle d’art, on se doit de protéger les artistes « for the great of good ».
    Un chercheur, Un médecin et un infirmier sont complémentaires, mais on peut pas considérer les 3 de la même manière. Sinon on baisse la qualité des soins et des thérapies engendrées au détriment du portefeuille et de la santé du patient. (d’ailleurs l’industrie de la santé a aussi ses tares…)

    La qualité est donc affaire de tous, mais surtout à mon sens en majeure partie de la responsabilité de l’artiste, et j’ose, de ne pas se prostituer au service des maisons de prod afin de préserver le contenu artistique.

    J’espère n’avoir choqué personne, je n’ai pas vocation à manquer de respect à autrui.
    Je suis ouvert à toute critique constructive, mais pas d’attaque personnelle 😉

    Aucun animal n’a été blessé dans cette séquence :p

  109. bonjour,
    je découvre votre billet par hasard et je suis entièrement d’accord avec votre analyse.
    Dommage que quelques erreurs grammaticales (et autres) traînent ça et là tout au long de l’article!
    Cordialement

  110. vous croyez pt’ête que votre musique « fort médiocre,d’ailleur! » vous devriez vivre avec votre temps merde vos musiques son vraiment nulles a chier et j’y suis bien placé j’y ai fais 5 ans de solfège et compagnies alors arrêtez de critiquer la musique qui vous surpasse parce que vous êtes seulement jaloux!

  111. Comme je n’ai pas la radio et que je choisi soigneusement ce que je veux regarder à la télévision, j’ai donc échappé au « matraquage » médiatique, même si il est difficile d’y échapper: je connais Lady Gaga, mais je n’ai jamais entendu une « composition » de David Guetta. La musique est le reflet de ce qui l’entoure.
    99% de la musique « commercial » ou « populaire » est bâtie sur 4 accords, et il y en a de fort belles, parce que richement utilisés. Mais Lady Gaga m’intéresse surtout quand ce n’est pas elle qui chante:
    https://composer-sa-musique.fr

  112. De toute façon Guetta n’est en rien un musicien et c’est lui faire beaucoup d’honneur de le classer comme musicien ! Il enchaine des musiques des autres, c’est tout !

    Pour Lady Gaga, vraie musicienne, je trouve qu’elle apporte quand même quelque chose à la musique contemporaine. Et puis la musique peut être aussi un spectacle : n’y a-t-il pas les opéras … ? En tout cas, quand on voit nos opéras-rock contemporains minables, je préfère encore regarder une prestation de Lady Gaga !

  113. Je me permet de critiquer votre critique car, selon moi, vous ne regardez les choses que de votre angle d’artiste/musicien ayant une probable culture musicale mais vivant dans un monde assez du différend mien. Je suis musicien et je ‘fabrique’ de la musique pour les clubs. Le but d’un club n’est pas d’écouter de la musique mais de faire des rencontres. Pour rencontrer il est prouvé que la proximité est un facteur très efficace. La danse favorise donc la rencontre. Dans ce contexte la musique n’est qu’un outil de la danse et non le contraire. Lady gaga, david getta et la plupart des artistes ‘fun radio’ font de la musique pour les Dancefloors. Est-ce qu’il y a une démarche plus commerciale qu’artistique, oui parfois (souvent) mais pas plus que d’autres musiciens ayant parfois un bagage musicale plus important. Tout le monde veut vendre ! En d’autres termes, oui j’ai une culture musicale me permettant d’apprécier par exemple certaine dissonance du jazz, mais je n’essaie pas d’en mettre dans mes compositions DanceFloors ! Pourquoi ? Tout simplement parce que si vous allez au resto et que vous commandez une entrecôte avec des frites, vous n’aimeriez probablement pas que je vous remplace les frites par une minuscule émulsion de pomme de terre aux truffes ! Et si oui, tant mieux mais vous êtes une fraction de la population…
    Donc cette musique que vous critiquez n’est pas pauvre, elle est adaptée à un contexte qui ne correspond pas à vos envies, besoins ou autres… C’est votre choix ! Que ça vous saoul que ce soit justement cette musique que la masse aiment et qui soit logiquement la plus diffusée c’est bien entendu votre droit. Mais je ne partage pas votre avis même si dans le fond tout n’est pas faux dans votre critique. Désolé si il y a des fautes, je n’ai pas le temps de me relire et de faire du beau Français^^…

  114. La cause de problème est d’une part les maison de disque qui ne veulent pas prendre de risque en faisant de la musique formatée et d’une autre part des gens qui écoutent les morceaux qu’on leurs donnent sans se poser de questions.

    Je pense que Guetta comme Gaga prennent du plaisir à ce qu’ils font et qu’on leurs donnent trop de temps d’écoute et d’importance!

    De plus nous sommes dans un monde d’imposture on n’importe quelle personne ou l’apparence vaut bien mieux que les compétences.

  115. Très bon article pour cette triste réalité ! Même si je doute fort que cela puisse faire ouvrir les yeux au monde, ça fait toujours plaisir de voir qu’il y a des gens qui tentent de ne pas être aspirés par cette spirale !

  116. Bonsoir a tous
    j’adhere et il y en a bien d’autres, que c’est deux la, dans ce cas.
    C’est comme ces artistes, qui joue plus sur leurs plastiques que sur leurs talent.
    J’aimerai connaitre la moyenne d’age de leurs fans ????
    Mais, dans tout cela, nous sommes en train de revenir en arriere et d’aller chercher l’inspiration dans les bases, et ca, c’est bien.
    Il y a du tres bon aussi, et tant mieu pour nous.

  117. Article assez intéressant, je suis tombé dessus par hasard. Je ne suis pas d’accord sur tout. Par exemple, je ne vois pas comment on peut faire un amalgame entre un « imposteur » comme David Guetta et une musicienne comme Lady Gaga: même sans rentrer dans le détail de leurs oeuvres, ils sont sur deux planètes différentes. Je comprends bien que cet amalgame est là juste pour donner un sens à ta théorie (à peu près n’importe quel « faiseur de tubes » aurait fait l’affaire) mais bon, je n’arrive vraiment pas à mettre ces deux-là sur le même plan.
    De plus, j’ai vraiment l’impression d’entendre mes parents il y a une trentaine d’années (et ca dure toujours). Depuis que la musique existe (donc depuis toujours) chaque génération apporte son lot de nouveautés, parfois même révolutionnaires, et la génération précédente se lamente des « horreurs » qu’elle entend à la radio ou ailleurs. Des exemples? Les Beatles. Elvis Presley. Tout le jazz. Et à chaque nouveauté on entend le même refrain des prétendus puristes: « c’est quoi ce bruit? », « ce n’est que du boom-boom », « c’est toujours la même chose » (ma préférée! – comme si ce qu’on écoutait avant était très varié…). Et il n’y a même pas besoin d’être en âge avancé pour dire ça, la muze qui nous a bercés dans notre enfance, donc ce qu’écoutaient nos parents et leurs amis, peut suffir à influencer notre jugement. Heureusement en ce qui me concerne je me suis affranchi de cette façon de penser; encore mieux, elle n’a jamais été la mienne.
    Personne peut tuer la musique (sauf peut-être certaines réligions qui l’interdisent, et encore!), ily en a pour tous les goûts heureusement. Une fois j’ai discuté de musique avec un pote qui sait que je suis moi-même musicien. Quand il m’a dit qu’il était fan de hardcore il a ajouté en souriant: « tu va me dire que ce n’est pas de la musique! » et je lui ai répondu: » bien sûr que c’est de la musique, sauf que ce n’est pas la mienne! ». Et j’ajoute ici que « ma » musique comprends du classique, de la pop, de l’électro, et parfois je me laisse aussi contagier par un morceau particulièrement efficace qui ne rentre pas dans les catégories sus-cités. En bref, j’aime ce que j’aime, comme tout le monde, mais je ne critique pas ce que je n’aime pas tout simplement parce que il y a d’autres gens, parfois des centaines des millions, parfois une « élite » d’initiés, qui aiment ce que je n’aime pas.

  118. Bonjour, je tombe sur votre article par hasard et vous en remercie. Hier j’ai rouvert un ancien carnet de chant, auquel je n’avais pas touché depuis longtemps, et mon mari et moi avons joué et chanté toutes sortes de chansons populaires allant de « Il est libre Max » ou « J’entends siffler le train » à « Sounds of Silence », mais encore « Le Galérien », « Je t’en remets au vent »… Or d’un autre côté en tant que professeur de lycée je fréquente des jeunes, et c’est un constat indéniable: ils vivent dans un environnement culturel extrêmement pauvre comparé au nôtre – je veux dire que dans mon enfance (j’ai 40 ans) on entendait toutes sortes de chanteurs, des marrants, des créatifs, des révolutionnaires, des géniaux, des solistes, des groupes, des poètes, mais chacun dans son genre était un véritable artiste. Cet environnement n’existe plus, parce que, excusez-moi de le dire, mais les véritables artistes n’existent plus non plus (mais c’est vrai aussi au cinéma: où sont Moustaki, Reggiani, Brel? Mais aussi où sont Gabin, Belmondo, Vanel? Ne me dites pas que Romain Duris est au niveau…), pour moi c’est une question de vérité, mais je me trompe peut-être. Peut-être est-ce une question de marchandisation, ou d’étatisation.
    C’est la même chose en littérature (je suis prof de français), où les élèves ne font pas la différence entre Flaubert et Musso…
    On pense à un texte assez connu de St Ex où il contemple un petit bébé fils d’ouvriers dans les bras de sa mère et anticipe sur la sous-culture dans laquelle il sera élevée, et désespère de voir ce « petit Mozart » presque condamné d’avance aux soirées bas-de-gamme et à la mauvaise musique.
    Mais j’ai aussi une bonne nouvelle: personne n’est condamné 😉 et j’ai vu l’an passé des élèves de filière technologique, avec une toute petite culture, écouter les Blues Brothers et me demander ce que j’écoutais quand j’avais leur âge, ayant le désir de découvrir d’autres choses que les nullités qu’on leur propose. Vive la nature humaine.
    Pour moi peu importe que ça soit exactement génial ou simplement marrant, tant que c’est VRAI.

  119. J’ai apprécié l’article et suis d’accord avec le fond mais alors pourquoi nous proposer une méthode d’apprentissage de la musique « sans se casser la tête » (et je suis poli) ?
    Car il me semble quand même que cet apprentissage est tout sauf rapide (comme l’éclair) pour arriver à quelque chose de construit et d’abouti ! Non ?

  120. Hello, merci pour cet article qui relate une réflexion que j’entends souvent.

    Comme quelques-uns de mes compères des commentaires au-dessus, je ne suis pas entièrement d’accord avec l’article. Comme beaucoup de choses ont été dites, je me permets un petit élément que je n’ai pas précisément vu dans les commentaires 🙂

    1) Un peu de perspective. Mauro disait « […] la génération précédente se lamente des “horreurs” qu’elle entend à la radio ou ailleurs. » Pour rester dans le même esprit, si l’on compare des « musiques marketing » de décennies différentes, on notera une différence au niveau des sons utilisés (certainement pas au niveau de la composition, je suis d’accord) et cela suffira pour ‘entendre quelque chose de différent’.
    Ces sons auront certainement été apportés par des innovations ne rentrant pas dans les cases de la musique marketing, mais peu importe, ça crée un repère pour certains, c’est rassurant, ça suffit.

    2) Ce n’est pas la radio qui détermine l’identité musicale de l’auditeur. Même si c’est incontestable que l’arsenal de communication dont dispose les producteurs de « musique marketing » est énorme, je pense avec le temps que cela ne suffit pas à justifier une pauvreté d’éducation musicale.
    Pour l’avoir vu, le conservatoire ne garantit pas à 100% de former des élèves écoutant des musiques très variées, alors pourquoi attendre des radios qu’elles diffusent de la musique aux styles hétérogènes ?
    Les nouveaux styles ne seront pas étouffés par ces musiques marketing, mais je suis d’accord qu’il n’est pas aussi simple d’en entendre parler que du nouveau tube de Guetta 🙂 Internet devrait être un bon support pour ce genre de service.

    3) La popularité de la musique marketing n’entachera pas la popularité des futures bonnes compositions.
    Je reprends mon argument « d’éducation » : si demain on passait dans les radios principales, je ne pense pas que l’on verrait un transfert de tous les auditeurs de Lady gaga vers cette . Si l’on veut être moins seuls dans notre amour d’un style de musique, c’est les gens qui doivent changer, pas les procédés de communication.

    4) Discuter du lien entre qualité de la composition et bénéfices n’est pas si simple.
    Dans un classement des artistes les plus rentables publié par Forbes (je n’ai pas retrouvé l’année), on voit dans le top 10 de parfaits inconnus qui ne reposent pas sur la machine à tubes de Fun radio 🙂
    On voit que des artistes comme Bon Jovi persistent à engendrer un max de cash sans être diffusé en boucle à la radio.

    5) Je pense que l’aspect composition pure relève de l’intellect et le rendu sonore relève de l’appréciation purement physique. Une composition intelligente sans gros travail sur le son est-elle nécessairement plaisante à écouter ?
    Je pense que c’est, de façon générale, moins vrai que l’inverse. Un son bien produit trouvera « plus » de public qu’une composition bien réalisée.
    Enfin, les groupes qui ont de bonnes compos et un bon son mais qui galèrent à être connus devraient remettre en question leur com’ OU accepter d’en faire !

    Finalement, j’ai écrit un pavé. (César)

    A plus !

  121. un article sympa,cela dit :

    Je trouve que tu prends cela trop à coeur.
    Si le but de certains est de faire du fric et bien soit.On s’en tape dans le fond…

    Ce phenomène ,on le retrouve chez les amateurs aussi,des gars qui ont l’impression d’etre créatif alors qu’en fait il ne font qu’utiliser des banques de sons prefrabriquées…

    Mais la musique plus élaborée à sa place dans le marché (warp records,rephlex,planet mu,…et j’en passe un paquet).
    Mais faut pas ete frustré parce qu’on arrive pas à perçer…c’est comme ça…tant qu’on s’amuse et qu’on le fait avec ses tripes.

  122. Alors je reprend une question de ce post, « qu’y a-t-il de mal à commercialiser de la musique de merde pour se faire du fric ? »

    Je réponds: Ce qu’il y a de vraiment malsain là-dedans, c’est que juste enrichir leur vie si unique (il n’y en a que pour eux les autres ils s’en branlent), ils se permettent de détruire l’art de la musique en propageant leurs merdes, ce qui mène à médiatiser en masse de la musique médiocre dans la tête des gens, et ce tellement en grande fréquence, que ces gens qui consomment leurs musiques de merdes, se mettent à croire que la vraie musique, c’est ça.

    Et c’est malsain, car sa empiète sur la liberté des vrais musiciens, qui eux font du vrai boulot musicalement, recherchent et respectent les valeurs, le concept, et l’éthique de la vrai musique.

    Et juste pour sa petite gueule, nous n’avons pas le droit d’empiéter sur la vie d’autrui. La musique, on laisse ça au musicien. Ces Pseudo-artistes populaires, ne devraient pas être autorisés normalement, à faire de la musique. Mais voilà comme ça rapport aussi à ceux qui les ont mis sur la scène, en sachant très bien que ça « cartonnerait » suffisamment aux yeux des admirateurs incultes (niveau musical, du moins), mais une fois de plus, même ceux qui les ont menés sur le podium, n’ont pas mérité leurs place en tant que manager, éditeurs et autres, et par ailleurs, ne méritent pas eux aussi, tout le pognon qu’ils se sont fait.

    Et dire qu’on donne du pognon à ces connards, alors qu’en plus de bousiller la vraie musique, la place et le moral des musiciens, il y a des gens qui vivent dans la misère, en France comme ailleurs. Et on donne du fric à « ça »…

  123. Lady Gaga et David Guetta : leur musique va avec l’air du temps, un sprint dans le « Mur ». Plus à plaindre qu’à blâmer et ne font pas honneur au mot « musique » et à sa signification.

    1. Perso, il se trouve que j’aime bien défendre cette fille, Lady Gaga qui je trouve a été descendue injustement par certains qui intellectualisent la musique. Pour moi la musique marketing est autre chose. Des artistes qui ont un succés incroyable alors que dans leur musique il n’y a rien ou presque et les exemples sont nombreux meme parmi les plus célèbres. Madonna, Jackson ( sauf exception) et d’autres auj. Sur un album de Madonna par ex, il y a en général 1 chanson qui m’accroche ! Tout le reste est insipide…. Ca m’a toujours consterné qu’on mette Lady Gaga dans cette catégorie juste parce qu’elle est efficace. Mais il est vrai que j’ai échappé à la période où elle en faisait peut etre trop dans le buzz
      Pour moi, une musique doit s’imposer à la personne rt lui procurer de la félicité entre autres. Ce n’est pas à la personne d’aller décortiquer la musique pour y trouver du plaisir. J’aime presque tous les musiciens classiques ( pas Stravinski ou Moussorski ) et tout plein de musiques différentes, des Whos jusqu’à Amy Winehouse en passant par Aznavour et toujours sur le même principe qui prévaut aussi dans la littérature et tous les arts. Et j’adore Lady Gaga ! Désolé !

  124. Bonjour,

    Pas mal comme article.

    Mon point de vue personnel ou plutot mon « évolution » musicale….
    J’ai 42 ans,et bien avec les années,j’écoute des choses de plus en plus « vintage ».
    J’adore la musique des années 60/70 car meme à cette époque il existait des choses que peu de personnes écoutaient,mais le format commercial était bien meilleur que maintenant aussi.
    Je dis le format,mais surtout le son.On avait un bon son avant,c’était plus chaleureux.

    Maintenant la musique actuelle est trop lisse et paradoxalement de mauvaise qualité « sonore ».
    Musique compressée,instruments numériques,….
    Le phénomène DJ ,pas terrible non plus.

    Le concept DJ ,montrer qu’on a de la technique au détriment du morceau qu’on enchaine…
    T’es pas obligé de faire des beaux mixes,passe moi plutot des bons morceaux!!

    DJ c’est de la connerie….

    Finalement,les choses sont bien comme elles sont,les mélomanes ont un choix immense grace à internet,et ce foutoir commercial à faire du fric creuse encore plus le fossé qui sépare l’underground du commercial,c’est cool.

  125. Yo les gens

    Perso je suis d’accord avec un point : le matraquage médiatique de la musique est mauvais pour la santé de la culture.Mais c’est tout. Je pense que comme dit ici, de nombreux artistes adulés de vos années 70 aussi étaient sujets à un matraquage et sont aujourd’hui adulés, peut-être moins matraqués à leur époque mais en même temps il y avait moins accès à la culture.
    Et je pense que comme cette période correspond mieux à vos gouts musicaux, vous voyez plus le travail qui a été fait et êtes plus enclin à ne pas le reléguer à la boite de prod ou autre.

    Je suis plus ou moins à des années lumières en culture musicale de tout les commentaires ici, y’en a un qui a dit on est toujours les « gens » de quelqu’un sur ce sujet, et bin je peux vous assurer que vous êtes mes « gens » et que je suis bien le votre aussi.

    Je suis fan de musique electro + ou – « underground » comme on pourrait dire ,de la grosse dub,jamaicaine studio d’ya 25 ans jusqu’aux merveilles française d’aujourd’hui, drum and bass calme/ambient , tout ce qui est psy ambient/chill et psy trance, un peu d’electronica calme, du bon hardcore de teuf (pas les trucs hollandais de boites hein,ceux que je considère comme les vrais punks d’aujourd’hui en fait)

    Tout ces styles sont de manière générale assez simple si on le prends sur l’aspect mélodique, et ne sont pas composés de la même manière, la recherche est ailleurs,sur les timbres les structures les éléments présents etc.

    Et malgrès aucun matraquage « mainstream » ces styles (particulièrement la psy trance et le hardcore) souffrent de la musique de « masse » : si vous tapez Psy trance vous allez tomber sur un mix , agréable, mais pas de grande « oeuvres » selon moi.

    Ce style fonctionne notamment grace à son rythme 4 kick on the floor et la bassline qui fait complétement respirer le truc, » facile » à faire pour le dancefloor (oui bon perso ça fait 4 ans que je fais dla MAO sans trop m’impliquer certes, mais une track de psytrance jsuis loin d’en avoir jamais finalisé une) donc un format se met en place : drums qui font danser, des timbres efficaces de sons qui vont s’associer à des sous-style génériques avec des grands artistes à la tête qui vont bien vous faire péter tout ça avec une qualité de mastering/mixage de ouf qui ferra que n’importe quel sympathisant du style hochera de la tête, et le gars remplira festivals et boites de nuits.

    Et pourtant pas de pub concrètement derrière dans ce style quand même assez alternatif, juste de la notoriété, et de « l’efficacité » des sons.
    A coté de ça il existe plein de gars qui font des albums qui doivent passer très rarement sur le dancefloor voir jamais, parce qu’étrange en sonorités différentes et qui sont pourtant mes préférés à écouter chez moi, alors que concrétement ça pourrait faire danser tout en faisant passer un excellent moment dans sa tête.

    Je pense que vous vous indignez un peu trop parce que ces artistes sont à des années lumières de votre musique, que la leur jouent beaucoup sur la qualité de production (perso berk hein mais bon) et arrivent dans un monde mondialisé gouverné par le fric.

    Ghetta c’est l’éléctro, je suis sur qu’il y a plein d’artiste peu connu dans le style qui font un énorme travail de recherche et de composition musicale et sonore, que vous mépriseriez aussi de par la « pauvreté » de la composition (au passage ne croyez pas que vous comprenez tout ce qui se passe dans ces ptits mp3s hein,même au niveau de la composition c’est souvent déguisé,notamment les drums,et vous n’avez aucune idée de qu’est qui a pu demandé du travail ou non). Alors que vous n’avez rien contre des artistes de votre époque (cf ceux qui parlaient des rolling stones) dont le succès s’est joué aussi beaucoup sur le manque d’accès à d’autre musique et sur l’image et le mouvement.

    Voilà c’était mon coup de gueule cher fan de musiciens :p sans rancune

  126. Article très intéressant, mais certains commentaires me font bondir. Pourquoi s’obstiner à défendre cette musique ? Ou pourquoi sortir l’argument des goûts et des couleurs ? Cela n’existe pas. Il y’a des préférence, ça oui mais si tu a creusé et chercher à apprendre d’où viens la musique, par ou elle est passé, alors tu peux dire si c’est BON ou MAUVAIS! Et ceci est vrai dans n’importe quel domaine ! Les gens qui supportent cette musique sont juste inculte. Après je ne dis pas que toute personne qui écoute une musique de lady gaga est inculte, elle peut vouloir se détendre pour enchaîner sur un Julian carrillo et sa musique a quart de ton qui peut être un peu indigeste mais tellement riche.
    Et puis franchement, si c’était juste des gens qui écoutent ça.. Moi je m’en fiche. Mais de là à revendiquer que c’est de la bonne musique et que chacun ses goûts .. Non. Soyez curieux bordel

  127. allez, une petit synthèse:
    les couillons sont ceux qui achètent parce qu’ils n’ont aucune culture, et surtout ils sont sourds !

  128. Bonjour, j’ai découvert ce que j’appelle la musique mathématique en étudiant ce blog, j’ai été un peu déçu d’apprendre qu’avec quelques formules n’importe qui puisse sortir des sons justes mais je comprends beaucoup mieux aussi comment le commercial crée ce genre de composition. Je trouve que sans un brin d’audace, d’originalité, d’extravagance,certains diront même de folie, cette musique est plate et sans relief.Mais bon chacun fait ce qui lui plait, chacun écoute ce qui lui plait, faut rester ouvert. My baby shot me down de getta reste pour moi un bon morceau.Lady gaga je l’ai vu chanter du jazz, c’était bien aussi.

  129. … Enfin par contre je citais Brassens dans un de mes commentaires comme bon parolier mais c’est juste par rapport a sa réputation : Moi je ne lui ai jamais rien trouvé de si spécial … Je ne l’ai jamais apprécié .
    je trouve qu’il est beaucoup trop surestimé depuis que je me suis penché sur ses chansons .

  130. Très bon article!
    Il n’y a aucune date donc voici mon avis (quelques?) années plus tard…
    La globalité de ce que vous dîtes se rapproche malheureusement d’une probable vérité. Cela dit, vous avez omis l’essentiel: la source.
    C’est-à-dire les diffuseurs!!! Eux sont les premiers responsables de cette gabégie culturelle comme vous dites, de cette restriction de temps et de hauteur!!!!!
    Les artistes font du commerce et s’adaptent bien entendu aux formats imposés.

  131. Je rejoins Kern sur ce point. Ce sont les diffuseurs qui sont responsables des modes et de ce que les gens (principalement les jeunes) doivent écouter. Toute cette musique de masse ne date pas d’aujourd’hui mais de la fin des 70’s débuts 80’s. L’explosion des radios musicales a formaté la musique dans ce 4 temps/4 mesures/4 accords. Dans les 60-70’s, même s’il existait déjà du conformisme, bien des artistes pouvaient avoir du succès avec un single de 7-8minutes (ou +). Inimaginable aujourd’hui. Un single ne doit pas dépasser 3’30/4mns. De plus, les musiciens de ces époques devaient avoir un haut niveau car le matériel coûtait cher et il ne fallait pas louper une prise.

    Malgré tout, les musiciens (et artistes :-)) de notre époque ont un avantage sur ceux d’il y a 20 ans ou plus : le numérique. En 2018, n’importe quel groupe ou interprête peut s’auto-produire via de bonnes connaissances en home-studio et la création d’un label. Shakaponk en est un exemple typique. De plus, on peut se faire connaitre à l’autre bout du monde en quelques secondes. Je doute que, dans les 80-90’s, on laissait le choix aux artistes de décider du sort de leur carrière.

    Conclusion : il faut évoluer avec son temps. Il y aura toujours des produits commerciaux du genre Gaga. Mais personne ne vous oblige à les écouter ni à suivre les modes. C’est peut-être avec l’âge qu’on se rend compte que ce qui se fait de mieux, ce sont les musiques traditionnelles et la musique classique. C’est avec cette dernière que l’on a élaboré toutes les connaissances techniques. Elle est la base de toutes les musiques.

    1. Ca appauvrit la masse . Le problème est de mettre en avant ce genre de nullité comme Lady Blabla. Elle est coupable de rendre les gens idiots et peu éduqués musicalement. Elle participe a la misère de l art .

  132. ça argumente sévère par ici et les arguments sont là haha. Après comme dit, la création de nouveaux genres musicaux même s’ils ne sont pas forcément très avancés peut devenir intéressant. Par exemple, de reprendre du ladygaga à la guitare en fingerstyle, ça permet de faire de bons exercices ! Super site au passage 🙂

  133. et puis quand la musique a trop d’âme elle peut donner envie de fuir.
    En ce moment j’écoute portishead c’est génial mais c’est tellement perfect que je crois que je vais devenir fou.

    Bon et sinon prions pour que David Guetta que nous ne connaissons ni d’ève ni d’adam ( t donc dont nous ne connaissons pas les réelles motivations) ne tombe jamais sur cet article, si j’étais moi même un artiste et que je tombais sur ce genre de billet plus sur les commentaires, je serais probablement détruit d’entendre que je suis une imposteur, et de voir mon âme artistique nié. En sorte de voir mon existence lié.

  134. Que tu n’aimes pas ce genre de musiques ok, que tu n’aimes pas ces artistes ok, mais là c’est un simple règlement de compte. Une simple histoire de jalousie avec des personnes qui sont parties de rien et qui sont devenu les artistes les plus reconnu au monde.

  135. Merci pour cet article très intéressant !

    Pour ma part, je suis fan de Glam/Hair Metal, un style qui a souvent été ridiculisée.
    Mais au moins c’est un style de musique 🙂

  136. Salut Alex !

    alors… je suis d’accord avec la majorité de tes propos.

    la « musique marketing » n’est malheureusement qu’un élément parmi d’autres
    de ce que l’on appelle le « nivellement par le bas », ou encore « la fabrique des crétins »

    il en faut pour tout le monde, j’en conviens, et même moi j’aime bien « les sardines  » Patrick Sébastien ,
    chanson qui m’amuse beaucoup, ainsi que  » il est beau, le lavabo », de Lagaff…

    mais quand il n’ a plus que de la musique marketing, c’est qu’il y a un « malaise dans la civilisation », comme disait , je crois, Freud.

  137. Cet article doit dater un peu mais je suis totalement d’accord. Malheureusement les choses n’ont pas évoluées dans le bon sens ces dernières années c’est même devenu pire ! Maintenant on met en avant des « chanteurs » qui ne savent absolument pas chanter ni créer de la musique eux même et qui utilisent systématiquement autotune pour masquer l’absence totale de talent. Et au niveau instru c’est toujours exactement la même formule prédigérée qu’on nous sert inlassablement. Je pensais qu’on avait touché le fond avec david guetta mais les « artistes » mainstream de ces dernières années ont prouvé qu’on pouvait encore creuser…

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