Dans cet article, je vais vous présenter quelques techniques qui vous permettront de donner plus de puissance au refrain de votre chanson. Nous verrons également comment faire pour le démarquer du reste de votre chanson, et de façon plus générale comment le rendre inoubliable.
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Lorsque vous fredonnez un petit air sous la douche, à quelle partie de la chanson correspond ce que vous venez de chanter ? Même si je ne suis pas devin, il y a fort à parier que ce soit le refrain ! Le refrain correspond en effet à la partie centrale de votre chanson et c’est souvent ce que retiendra en premier votre auditeur. Il convient donc de soigner particulièrement sa composition.
Mais comment faire pour composer un refrain puissant ? Comment démarquer son refrain des autres parties de la chanson ? Et de façon générale, comment le rendre mémorable ? C’est ce que nous allons voir dans la suite de cet article !
Sommaire de l'article
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I / Le rôle du refrain
Parmi toutes les parties qui composent un morceau (voir mon article « La structure d’une chanson« ), le refrain constitue sans aucun doute la partie la plus importante. C’est le moment où la chanson atteint son apogée tant musicalement qu’émotionnellement. Un refrain, c’est donc le point culminant de votre chanson.
Superbe métaphore illustrant le fait qu’un refrain corresponde au sommet d’une chanson
A ce titre, il faut donc que votre mélodie, votre rythme et vos paroles soient à leur plus haut niveau au moment du refrain. La mélodie doit être la plus « catchy » et mémorable que possible, tandis que vos paroles doivent délivrer le message principal de votre chanson. En fin de compte, votre refrain doit résumer à lui seul l’ensemble de votre chanson. Dans l’absolu, si votre auditeur ne devait retenir qu’une seule chose de votre chanson, cette chose devrait être son refrain.
Pour prendre un petit parallèle et pour résumer tout ça, je dirai que le refrain d’une chanson correspond à la fin d’un épisode de Dexter ou de Breaking Bad : c’est le moment où l’intrigue et la tension sont à leur paroxysme. Tout l’épisode a été construit et pensé pour déboucher à ce moment précis et au final, c’est la seule chose que l’on retient à l’issue de l’épisode (et bien souvent, c’est à cause de cette technique diabolique que vous finissez par dégommer l’intégralité de la saison en 3 jours ^^.)
En musique, le principe est exactement le même : il existe un point culminant -le refrain- qui résume à lui seul l’essence de la chanson. Toute la chanson a été construite pour déboucher sur ce moment, et le refrain, s’il est suffisamment accrocheur, va vous permettre de scotcher votre auditeur et de le rendre accroc à votre musique. Finalement, la seule différence qu’il y aura entre une chanson et une série, c’est que pour la chanson le point culminant ne se situera pas forcément à la fin. Il pourra en effet se situer n’ importe où, et surtout, il devra être répété (car le rôle d’une musique est de faire passer un message et pour cela, rien ne vaut la répétition 😉 ).
Pour résumer, le rôle du refrain, c’est donc de restituer l’essence de votre chanson en un seul point afin de la rendre inoubliable et de l’ancrer de façon indélébile dans les mémoires de vos auditeurs.
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II / Démarquer son refrain du reste de la chanson
Étymologiquement, le mot « refrain » vient du latin « refringere » qui veut dire « briser, déchirer ». En effet, puisque le refrain revient à intervalle régulier pendant la chanson, il va briser en quelque sorte sa monotonie. Vous voyez donc bien que par sa définition même, le refrain nécessite d’être démarqué du reste de votre chanson !
Cette minute de savoir vous a été présentée par le professeur Alex (en partenariat avec les éditions Atlas)
Pour démarquer votre refrain du reste de votre chanson (et ainsi accentuer sa puissance), plusieurs techniques s’offrent à vous :
Préparer l’arrivée du refrain: Une des meilleures techniques pour rendre votre refrain unique par rapport au reste de votre chanson consiste à préparer son arrivée. Car finalement, ce qui va donner toute la puissance à votre refrain, ce n’est pas ce qui le compose en tant que tel, mais la façon dont vous allez l’amener. Par exemple, l’utilisation d’une montée instrumentale est un excellent moyen de préparer l’arrivée de votre refrain. Cette technique est d’ailleurs très répandue dans le domaine de l’électro où les artistes n’hésitent pas à faire monter progressivement la température avant de tout lâcher lors de l’explosion finale du refrain. Dans la même veine, si vous composez du rock, il peut être sympa de placer un bon break de batterie (c’est-à-dire une descente rapide de toms) avant l’arrivée du refrain.
Dans ce morceau electro d’Above & Beyond, l’arrivée du refrain est préparée avec une montée instrumentale de 2’50 à 3’35
Penser « contraste »: Quoi de mieux pour contraster le refrain de son couplet que de les opposer ? Lorsque vient le moment d’écrire votre refrain à partir de votre couplet (ou inversement) pensez « contraste ». Par exemple, si la mélodie de votre refrain est basée sur des notes aiguës, essayez de composer votre couplet à l’aide de notes graves. Ou alors, si votre couplet contient beaucoup de paroles prononcées avec un débit rapide, essayez un refrain avec peu de mots et des notes tenues.
Babe I’m gonna leave you de Led Zeppelin est un parfait exemple de contraste entre les couplets calmes et le refrain énergique
Diversifier sa suite d’accords: Changer votre suite d’accords va naturellement amener un vent nouveau dans votre composition. L’oreille sera ainsi plus attentive et votre refrain en sera d’autant plus efficace ! Un excellent moyen d’y arriver consister à faire ce qu’on appelle une modulation. Pour en savoir plus sur cette technique, je vous renvoie à mon article sur le sujet: « La modulation, ou comment changer de tonalité au cours du morceau« .
Utiliser une mélodie plus aiguë: Mesdames et Messieurs, vous l’attendiez tous et la voilà enfin : la première technique pirate de cet article !! 😀 (Hourraaaa !! ^^). J’adore cette technique pour sa simplicité et son efficacité. Elle consiste à utiliser une mélodie pour votre refrain qui sera plus aiguë que celle de votre couplet. « Quoi c’est tout ?? » Hé oui c’est tout ! En fait, l’utilisation d’une tonalité plus aiguë va accentuer le contraste entre votre couplet et votre refrain et insufflera ainsi plus d’énergie à ce dernier. Simple et efficace !:D.
La mélodie aiguë d’Aqualast donne de la puissance au refrain
Faire simple: De façon générale, le rythme, la mélodie, et l’accompagnement doivent être plus simples lors du refrain que lors des autres parties de la chanson. Par exemple, au lieu de jouer la suite d’accords en arpèges, jouez-la de façon plaquée. Essayez toujours de faire en sorte que votre refrain soit musicalement moins « sophistiqué » que vos couplets. Car qui dit « simplicité » dit « efficacité » et c’est finalement ça que l’on attend d’un refrain. 😉 .
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III / Rendre son refrain inoubliable
Maintenant que vous savez démarquer votre refrain du reste de votre chanson, vous connaissez déjà la majorité des techniques pour composer un refrain efficace (Bravo ! :D). Mais vous allez voir que certaines petites astuces vont vous permettre de le rendre encore plus mémorable.
Utiliser une suite d’accords épurée: Cette technique rejoint un peu celle que je vous ai présentée au-dessus : il s’agit d’utiliser une suite d’accords épurés pour votre refrain. Qu’est-ce que j’entends par épurée ? Hé bien j’entends par là une suite de 3 ou 4 accords pas plus. Pourquoi pas plus ? Tout simplement parce que le but d’un refrain est de marquer les esprits et d’être retenu. En composition, c’est ce qu’on appelle le « hook» : le moment où vous aurez capté l’attention de votre auditeur. Et pour atteindre le hook, rien ne vaut la simplicité. (J’ai écrit tout un article sur le hook. Si vous voulez en savoir plus sur le sujet, cliquez ici).D’ailleurs je vous mets au défi d’analyser vos chansons préférées : vous verrez que leur refrain n’utilise pas plus de 4 accords différents. (Ps : les sonates de Bethoven ne comptent pas :D).
Tenir la mélodie: Et voilà la technique pirate n°2 de cet article ! Pour donner plus de puissance à votre refrain, faites durer les notes de votre mélodie. C’est automatique : des notes plus longues vont donner d’avantage d’émotion à votre mélodie, et donc de puissance à votre refrain. Qui plus est, puisque les notes sont longues, votre mélodie sera plus épurée et donc plus facile à retenir. Si vous voulez connaître d’autres astuces pour composer des mélodies efficaces, je vous conseille de (re)lire mon article « les 5 secrets d’une mélodie réussie« .
Mathew Bellamy, chanteur de Muse et champion des refrains “notes tenues”
User des répétitions: La répétition est la définition même d’un refrain. Un bon refrain se doit d’être répété au moins deux fois. En effet, en répétant la mélodie vous favoriserez sa mémorisation. Attention toutefois à bien doser vos répétitions : n’en faites pas trop. Car si votre chanson n’évolue pas au cours du temps, votre auditeur finira par se lasser et vous obtiendrez alors l’effet inverse de celui escompté. Au lieu de scotcher votre auditeur sur place et de lui donner envie de découvrir vos autres chansons, vous finirez par l’ennuyer.
Ajouter d’autres instruments: Pour donner plus de puissance à votre refrain, une technique simple consiste à faire entrer un nouvel instrument. Cet instrument peut se contenter de répéter la ligne mélodique ou de jouer un autre thème pour la compléter. Petite astuce simple pour la route (c’est ma tournée 😉 ) : faites entrer une nouvelle guitare sur le refrain qui doublera la mélodie à l’octave. Ça donnera un punch de folie à votre refrain !
We are scientist – Can’t loose: L’arrivée de la guitare donne une toute autre dimension au refrain
Conclusion
Voilà, j’espère que ces quelques techniques vous aideront à rendre vos refrains plus mémorables (et si grâce à mes conseils vous arrivez à composer le hit de l’année, n’oubliez pas que je prends 2% des royalties^^). Bien sûr, ce ne sont là que de simples astuces et il en existe des milliers d’autres. D’ailleurs je ne peux que vous recommander d’analyser vos chansons préférées et de décortiquer leur refrain. Demandez-vous ce qui fait leur force, pourquoi ils se retiennent aussi bien, et qu’est ce qui permet de les démarquer du reste de la chanson. Ça devrait grandement vous aider !!
Et vous que faites-vous pour démarquer votre refrain du reste de votre chanson ? Quelles sont les techniques que vous employez (consciemment ou inconsciemment). Dites-moi tout dans les commentaires !!
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Vous en voulez encore ?
Alors sachez que mes meilleurs conseils se trouvent dans le guide « Composer sa chanson de A à Z »: 231 pages pour vous apprendre à composer vos chansons efficacement. Avec ça, vos refrains devraient en scotcher plus d’un. 😉
41 Responses
« il va briser en quelque sorte sa monotonie. »
jolie façon de dire que 99 % des chansons qui sont écrites sont de la merde tout bon à se retrouver dans la fosse à purin.
Euh… c’est surtout la définition étymologique du mot qui veut dire que le refrain apporte de l’énergie par rapport au reste de la chanson puisqu’il en constitue son point culminant. Et puis franchement, penses-tu vraiment que je passerai autant de temps et d’énergie à parler musique si je pensais que 99 % des chansons qui m’entourent sont bonnes à jeter ? 🙂
Article très intéressant ! Je suis entrain de composer une chanson à la guitare donc ça me sera très utile 🙂
Comment faire taire les mauvaises langues, avec le sourire en plus ! 🙂
Bref, tout tes articles sont très efficaces ! Très travaillés, avec toujours une pointe d’humour justement dosé qui rend le tout aussi intéressant qu’une partie de Baseball laser sur la Planète Pandora avec des Pom-poms girls T’wileks…. Oui oui, le geek a parlé ^.^
Merci beaucoup pour tout ! Surtout pour « L’essentiel du solfège pour composer » !
Merci pour les conseils utiles ! Y en a sûrement un ou deux qui vont me débloquer de cette chanson que je galère à accompagner.
Y en aurait des choses à dire… Je trouve que beaucoup de chansons abusent du refrain : à partir de 4 fois, en l’absence de variations, je sais que je vais m’ennuyer. Mais faut pas trop faire de variations non plus, sinon le refrain ne sera plus répétitif du tout.
Sinon oui j’ai mes propres trucs à proposer. Ce à quoi je pense maintenant :
– Changer les paroles (autour d’un axe commun, quelques mots espacés ou une phrase par exemple) : c’est une manière de varier, le motif mélodique restant en racine.
– Changer le nombre de voix. Sur ma dernière compo (a capella), le couplet est à deux voix (alto et mezzosoprano) et le refrain à trois (soprano en plus, qui prend notamment la mélodie à la fin).
– Changer le tempo.
– Faire un dessin moins régulier que pour le couplet : si on peut faire un couplet avec, disons, 4 vers de 7 syllabes, et un refrain à 5 vers avec 3 – 8 – 6 – 8 – 6 syllabes par exemple.
– Ne pas oublier que ce n’est pas obligatoire : je travaille en ce moment sur une chanson de type ballade sans refrain. A cause du message qui doit passer, elle va marquer une rupture mélodique et harmonique sur les couplets centraux (passage en tonalité majeure, mélodie plus haute, suite d’accords différente).
(Ca c’est parce que je ne suis pas compositrice de rock, vu que je ne crois pas connaître de morceau de rock sans refrain : d’ailleurs j’ai deux textes à mettre dans ce genre et je galère, aussi j’ai hâte que tu parles des spécificités du rock dans un autre article. 🙂 )
Récemment, j’ai tenté autre chose de moins courant : couplet en rythme ternaire (9/8) et refrain en binaire (4/4), ou l’inverse, un truc notamment utilisé en musique celtique (un classique du genre est Fairytale of New York des Pogues). D’ailleurs à ce propos j’ai une question : d’après un-qui-a-fait-du-solfège-dans-son-enfance-mais-qui-ne-fait-plus-de-musique-et-a-beaucoup-oublié (donc fiabilité moyenne), si on met du binaire et du ternaire dans un même morceau, la durée (en valeur absolue) d’une noire pointée en ternaire doit être égale à celle d’une noire en binaire. Comme je n’ai jamais joué une partition comme ça, je l’ignorais. Est-ce exact ? Parce que mes logiciels, notamment MuseScore et FL, ne sont clairement pas au courant : pour MS une noire ternaire = une noire binaire 🙂
Bonjour,
Alors il me semble que les deux cas sont exact, on peut avoir une noire binaire qui vaut une noire ternaire dans un même morceau OU des valeur différentes. Dans ce cas c’est parce que on prend pour valeur le temps, or en binaire un temps vaut deux croches et en ternaire il en vaut trois, ce qui fait un décalage. De la à dire qu’il est obligatoire d’avoir une noire bianire egale à une noire ternaire je ne pense pas. Il me semble d’ailleur que sur les partition il est précisé quand les valeur sont différentes. Si je ne me trompe pas, dans ce cas au début des partition il est écrit quelque chose comme : temps=temps pour spécifier que l’on prend la valeur d’une pulsation et que l’on se référe pas à une longueur de note.
Voila j’éspére avoir pu aider.
Bonne journée.
Merci beaucoup de la précision. Je suis pas sûre d’avoir bien compris le coup de la notation temps = temps. Pour indiquer le tempo, je fais « noire » = pulsation ou « noire pointée » = pulsation… C’est de ça que tu parles ?
En général, les partitions en binaire/ternaire vont changer de tempo entre les deux phases, il sera donc assez compliqué d’en déduire une règle. Mais comme moi je souhaite que mon morceau soit joué sans changement de tempo, c’est tout de suite moins évident.
L’ami en question me dit qu’il n’entend pas le changement dans ce morceau à cause de ces noires qui changent pas, mais moi j’entends clairement une différence, ne serait-ce que pour battre le rythme.
Merci pour vos effort. un bon site
bonjours Seer!
Tu a l’air de t’y repérer en guitare non? Je trouve tes commentairs super intéressent!! Il y a plein de truc que je ne connaisais pas du genre « temps = temps. Pour indiquer le tempo, je fais “noire” = pulsation ou “noire pointée” = pulsation… « et du coup merci de tes conseil
Bon article. Je me permet d’ajouter quelques conseils :
– Variez l’intensité de votre refrain : par exemple, après un pont, faites un refrain plus doux puis enchainez sur une version plus intense.
– Au chant : harmonisez. Si vous êtes dans un groupe, c’est le moment pour les choeurs.
Si votre grille pré refrain était principalement mineure, passez en majeur, c’est très efficace.
Si vous faites du rock/métal, le second refrain est un bon pont d’accroche pour envoyer un riff bourrin et/ou un solo.
Bossez les ponts refrain/couplets : le refrain est une rupture, mais elle ne doit pas être trop violente ; on doit pouvoir sentir la montée d’intensité. Une astuce ( ne pas en abuser ceci dit ) est de laisser un temps ou deux de silence avant d’envoyer votre refrain, il gagnera en efficacité 😉
Et comment le rendre éfficace avec une guitare folk?
Bonjour Alex et à tout le monde sur ce forum, je viens de m’y inscrire, et ai parcouru pas mal d’articles, bien sur j’ai aussi téléchargé le livre que tu proposes. un grand merci pour toutes cette matière éducative, un grand respect pour ton travail.
Je suis producteur de musique électronique depuis une vingtaine d’années, ayant sortie beaucoup de musique sur pas mal de label, je suis toujours à la recherche d’enseignement qui me permettra de donner toujours plus à mes auditeurs, se site est une petite merveille.
Merci pour cet article très instructif !
Cependant je pense qu’il est instructif de remarquer que dans Aqualast, le début du refrain est marqué par la disparition de la basse ! Cela accentue la « cassure » avec le reste de la chanson presque autant que le fait que les chanteurs chantent plus aigu (on remarque aussi qu’elle réapparait pendant le refrain). Aussi, le refrain est composé de plusieurs voix un peu « dissonantes » accentuant l’émotion qui est exprimée. Ils ont donc procédé à un changement d’intensité intéressant.
C’est donc bien sur tous les plans qu’il faut distinguer le refrain comme tu l’a très bien expliqué.
Bonjour,
Je trouve cet article excellent.
Je trouve que de nos jours on a perdu un peu le sens de faire un refrain qui marque les esprits, alors que pourtant c’est la base. Il m’arrive souvent de rester sur ma faim quand j’écoute certains sons en me disant « tiens le refrain je ne le voyais pas comme ça » et c’est frustrant.
A bientôt
Bonjour. Bravo pour cet article. C est tellement vrai. Et cela semble si simple.
La je suis en vacances et profite pour lire des articles que je n avais pas encore lus. Entre autres celui de la composition de yesterday Beatles. Bien qu ayant lu article sur les tonalités, je ne comprends pas pourquoi tu dis que la structure en sib donne une tonalité en fa majeur. Pour moi cela correspond à la quarte et non a une tierce. Merci de prendre le temps de me répondre. Bien cordialement. Murielle.
C’est pas une question de tierce ou de quarte, c’est une question de gamme : Alex a déterminé la tonalité à l’aide de l’armature du morceau. Y a des articles sur le site sur les tonalités et les gammes majeures sur le site pour les détails.
L’armature avec un seul bémol (si b donc) correspond à la gamme majeure de fa (ou la gamme mineure de Ré, mais elle ne domine pas dans la chanson Yesterday).
Seer à très bien répondu à ta question, je n’ai rien à ajouter 🙂 Ce n’est pas une question d’intervalle mais une question de tonalité. En l’occurrence ici on a un Sib à la clé, ce qui correspond à une gamme de Fa majeur. C’est une exception à apprendre par cœur. Si tu as encore du mal à déterminer les différentes tonalités, je t’invite à lire mon article « Comment trouver la tonalité d’un morceau ?« , ça devrait t’aider à y voir plus clair ;).
Hello tout le monde,
encore un article d’une redoutable efficacité !
Si je peux ajouter mon grain de sel à l’édifice, sans vouloir couper les cheveux en quatre, si on parle de composition rythmique autant être pertinent 🙂 et si composer-sa-musique peut contribuer à dissiper un malentendu très répandu, alors super !!!
Donc à la batterie, un « fill » c’est ce qui précède un changement dans le morceau (notamment pour amener un refrain, lors d’un pont, ou toutes les x mesures).
Un break, c’est quand tous les instruments (ou une partie d’entre eux) s’arrêtent de jouer en même temps pour créer un moment de silence, ce moment de silence créé une interruption dans la mélodie, ce qui a pour effet en général de dynamiser le morceau, et de rajouter un petit effet « dramatique » (on créé de l’attente chez l’auditeur)
Pour info :
– https://composer-sa-musique.fr
– https://composer-sa-musique.fr
Voili, Alex si tu penses que ca n’est pas pertinent, tu peux supprimer ce commentaire
J’ai trouvé aussi une similitude dans pas mal de morceaux.
Dans le couplet, les parties rythmiques (basse + batterie) sont plus complexes, plus groovy, alors que dans le refrain, ce sont les instruments de lead qui font tout (guitare lead, Synthétiseur, cuivre etc…), et une batterie plus épurée plus binaire donne une puissance à la mélodie joué par les instruments de « lead ».
C’est très efficace pour les musiques dites dansantes (house, disco, techno etc.).
Encore un superbe article au passage 😉
Bonjour,
Tout d’abord, j’aimerais féliciter l’auteur de ces pages pour la très grande qualité du contenu.
Hier soir, avant de me coucher, je me suis dit que ce serait une bonne idée de chercher sur le net de la documentation concernant les différentes techniques d’écriture d’une chanson. Ce site est le premier sur lequel je suis tombée et…Je n’ai même pas cherché à en trouver un autre!
Par contre, je suis bien loin d’avoir les connaissances musicales de beaucoup de participants de ce forum de discussion. En effet, j’étudie la guitare depuis seulement trois ans, avec un jeune professeur que j’adore, un finissant de l’université en musique, et j’ai la pénible impression que plus j’étudie, plus je me rends compte à quel point je suis ignorante. Il faut bien le dire… Une seule heure de cours par semaine, cela ne permet pas d’approfondir toutes les notions de solfège, et de faire le tour de toutes les notions à savoir en musique. Et puis, il y a la vie qui nous empêche de nous consacrer autant qu’on aimerait à cette passion dévorante…
Donc, tout ce blabla pour dire que j’écris depuis longtemps, que j’aime à produire des textes de toute nature et que depuis peu, j’écris des textes de chansons. Mais, quand je les lis, je trouve que malgré tout le soin que je mets à chercher des images originales, à laisser transparaître mes émotions, le résultat a toujours l’air un peu trop scolaire. Alors, je me fâche et je jette le tout à la corbeille. Pourtant, je suis une très grande passionnée de la chanson francophone et j’ai une discothèque virtuelle pas mal impressionnante d’ailleurs. J’ai beau en écouter et en écouter des chansons, et Dieu sait qu’en chanson francophone, il y a de merveilleux textes, je ne réussis pas à décoller réellement. Pas grave, pas grave. Je fais uniquement cela pour le plaisir.
En résumé donc, un immense merci pour ces pages qui devraient m’aider.
Hello Ginette,
Moi je cherche à collaborer avec quelqu’un pour les textes, si ça peut t’intéresser?
Salut oui je cherche aussi quelqu’un pour collaborer
Pour t’accompagner dans tes accords?
C’est réellement très intéressant comme article pour les débutant en musique. Des blogs comme celui-ci devraient être davantage mis en avant. J’ai quand même une question : Est-ce possible d’avoir également un couplet catchy ? Et si oui n’y a t’il pas concurrence entre le refrain et le couplet ?
Sur mon site, on essai de faire de notre mieux… vos avis sont les bienvenus d’ailleurs.
Merci
Un refrain c’est aussi l’occasion de changer de style. Par exemple je fais pas mal de rap et je sais que souvent je mets des refrains chantés et plus posés pour contraster avec le débit des couplets très denses. On peut aussi faire l’inverse, chanter les couplets et rapper le refrain. Dans tous les cas il est important que le refrain se démarque du reste du morceau pour qu’il soit facile à identifier.
On peut aussi sortir des schéma classiques en faisant des morceaux de 10 minutes sans refrain comme le morceau « La fin de leur monde » de Iam. Même si commercialement c’est pas très vendeur ça reste intéressant artistiquement pour ceux qui prennent la peine d’écouter le morceau jusqu’au bout.
Bonjour,
Je suis sans doute plus âgée que la plupart d’entre vous, et cependant je suis une débutante bien qu’ayant commencé à avoir des mélodies depuis 1977. (j’ai 57 ans) Je ne me suis attelée à écrire ma musique qu’il y a deux ans, grâce au logiciel FINALE print music car je n’ai jamais appris le solfège, je compose par inspiration directe et à l’oreille. Autant dire que j’ai tout à apprendre des bases de la technique musicale, et que les conseils d’ALEX me sont très précieux. Concernant les refrains, finalement, les astuces qu’il décrit, je les ai utilisées naturellement sans les connaitre, comme M. Jourdain faisait de la prose sans le savoir… Je me suis spécialisée dans le chant liturgique ou de louange. En général, mes couplets sont assez méditatifs et le refrain au contraire est très enlevé, et simple avec une reprise, ce qui le rend facile à reprendre par une assemblée, puisque le but c’est aussi de faire chanter les gens. Donc, rien de bien sorcier, le tout est de trouver une belle ligne mélodique, facile à retenir. Merci ALEX pour toutes les explications claires et les recettes immédiatement applicables.
BONSOIR moi je prend des cours de clavier electronique de depuis 6 ans je commence a connaitre un peut la musique ce qui est de l`age je suis certainement la plus agée. J`ai ecris plusieurs chansons parole et musique je me fais aidé par mon proff pour les accords `moi dans le refrain je dis le le but principale de la chanson mais certaine chansons je ne sais pas comment dire il y a un commencement et une fin la premiere partit est plus forte et en dit plus que la deuxieme partit est plus relax..j`ecris pour toute sorte d`occasion voyages famille perdre d`un etre cher ce qui est mon mari cette chanson la mon proff ma conseillé de de l`envoyer a un chanteur je ne sais pas quoi faire.je vais continuée a prendre vos conseils ca aide beaucoup MERCI DE NOUS AIDER J`APPRÉCIE BEAUCOUP.
franck
bonjour, vos commentaire son tres bien,mais jai un probleme je n arrive pas a comprendre .enregistrer dans 4 temp.
je ne suis pas musicien,et j adore ecrire des chansons et des melodie en capela , jai meme fai un album mais en studio ils me dise il faut respecter les 4 temp pour construire la musique .
si quel qu un peut m expliquer?
peut etres je vais finir par comprendre,je vous remerci davance
a bientot
Bonjour Grondin,
Déjà il n’est pas obligatoire de respecter « les 4 temps » pour construire une musique. Tout cela correspond à ce qu’on appelle la structure du morceau. J’explique tout ça en détail dans le second chapitre de mon guide du solfège. Tu trouveras ce dernier en téléchargement libre sur mon site alors fais toi plaisir. 😉
Hello Alex,
Je compose de la musique électronique depuis peu, un vieux rêve depuis les Kraftwerk, Front 242, Neon Judgment, JMJ, etc, de mon adolescence.
Récemment, j’ai résolu pas mal d’aspects (souvent techniques) de ma musique, et vient le moment où je me plonge dans le monde inconnu pour moi des Lyrics. Donc j’apprends les enregistrements micro, les mixages/effets/placements/etc de voix, et c’est là que ça se corse, les arrangements/structures de songs, et l’écriture de textes.
En bref, merci pour tes articles grâce auxquels j’ai déjà appris et intégré énormément!
Idem pour les commentaires associés.
BOnSOir Ta RaiSOn Alex Le ReFrain Est Le Coeur De La ChaNSon MOi Je Commence TOujours Pas APrès AvOir TrOuver Le TitrE De La ChanSons ☺☺
merci cest comprehensible