Toute dernière vidéo de la série consacrée au cycle des quintes. Cette fois ci, nous allons regarder le cycle des quintes comme le cycle des tonalités, ce qui nous permettra de retrouver la tonalité d’un morceau, définir l’armure d’une gamme, moduler et transposer.
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Retranscription texte de la vidéo
Salut les amis, ici Alex de Composer sa Musique.fr, le site qui rend accessible à tous le solfège, la compo et le home studio. Bienvenue à vous dans cette quatrième et dernière vidéo de la série consacrée au cycle des quintes.
Petit résumé des vidéos précédentes au cas où vous auriez manqué un épisode :
- Dans la première vidéo de la série, on s’est attaché à comprendre le cycle. On a vu comment il était construit et quelle en était sa logique.
- Dans la seconde vidéo, on a regardé le cycle des quintes comme le cycle des notes, et à partir de là on a appris à construire des gammes et des accords
- Et dans la troisième vidéo, on a cette fois-ci regardé le cycle des quintes comme le cycle des accords pour pouvoir créer des suites d’accords.
Bien entendu, si vous n’avez pas encore vu l’une de ces trois premières vidéos, faites-le. Cette série est progressive, donc pour comprendre ce qui va suivre, il faut absolument maîtriser ce qui a été présenté jusqu’à maintenant. Et ce que je vous invite aussi à faire tout de suite, c’est de vous abonner à la chaîne Composer sa Musique en activant la cloche. Il y a des tutos sur le solfège et la compo qui arrivent, mais aussi des vidéos sur les coulisses de l’industrie musicale, bref ça va être cool.
Et donc pour clôturer en beauté cette série sur le cycle des quintes, dans cette dernière vidéo, on va regarder le cycle comme le cycle des tonalités, et on va voir tout ce qu’il est possible de faire à partir de là.
Et justement, la première chose que l’on peut faire grâce à ce cycle des tonalités, c’est de retrouver en un coup d’œil l’armure d’une tonalité (c’est-à-dire son nombre de dièses ou de bémols à clé).
I / Retrouver l’armure d’une tonalité
1) Retrouver une armure grâce au cycle des quintes
Rappelez-vous, dans la première vidéo de la série, je vous avais dit que le cycle des quintes était construit de manière à présenter les tonalités classées par armure croissante. Dans le sens horaire on a les tonalités avec des dièses et plus on avance sur le cycle, plus les tonalités comptent de dièses à la clé. Au sommet on a les tonalités avec rien à la clé (Do Majeur et La Mineur), puis viennent celles avec un dièse à la clé (c’est-à-dire Sol Majeur et Mi Mineur), puis celles avec deux dièses à la clé, trois dièses à la clé, jusque sept dièses à la clé.
Et dans le sens antihoraire on a les tonalités avec des bémols. Là aussi plus on avance sur le cycle et plus les tonalités comptent de bémols à la clé. Au sommet on a toujours les tonalités avec une armure vierge, puis viennent celles avec un bémol à la clé, deux bémols à la clé, jusqu’à sept bémols.
Du coup avec cette manière de disposer les tonalités sur le cycle, aux positions cinq, six et sept heures il y a des tonalités avec des dièses et des bémols qui se chevauchent, c’est ce qu’on appelle les tonalités enharmoniques. Ça, c’est tout ce qu’on avait vu dans la première vidéo.
Bon ben à partir du moment où vous avez compris cette logique, derrière ce sera un jeu d’enfant pour retrouver l’armure d’une gamme. Par exemple si vous vous demandez ce qu’il y a la clé en Ré Majeur, vous savez que vous êtes dans le sens horaire du cycle donc ce sera des dièses, et ensuite il ne vous reste plus qu’à compter. On part du sommet zéro, puis un, et deux. Donc en Ré Majeur, il y a deux dièses à la clé. Idem, si vous vous demandez ce qu’il y a la clé en Fa Mineur, vous savez que vous êtes dans le sens antihoraire du cycle donc ce sera des bémols, puis vous comptez : zéro, un, deux, trois, quatre bémols à clé.
En plus, sur le schéma ci-dessus je vous ai indiqué les armures directement sur le cycle donc c’est encore plus facile. Il y a juste à regarder.
2) Savoir sur quelles notes de la gamme se situent les altérations à la clé
Et vous savez ce qui est encore plus beau C’est que le cycle indique aussi sur quelles notes de la gamme se trouvent les altérations à la clé. Par exemple quand on dit qu’en Fa Mineur il y a quatre bémols à la clé, le cycle nous dit sur quelles notes de la gamme se trouvent ces quatre bémols.
Comment on fait pour savoir ça ? Grâce à ce qu’on appelle l’ordre des dièses et des bémols. Vous avez surement déjà entendu parler de cette notion mais je vais vous la réexpliquer histoire que ce soit parfaitement clair dans votre esprit.
a) Qu’est-ce que l’ordre des dièses et des bémols ?
Dans la première vidéo, je vous ai partagé mes tableaux avec l’ensemble des gammes qui existent : les gammes majeures et mineures avec des dièses, et les gammes majeures et mineures avec des bémols.
En classant ces gammes par amures croissantes (exactement comme sur le cycle), qu’est-ce qu’on remarque ? On remarque qu’à chaque fois qu’une gamme compte une nouvelle altération, ses altérations précédentes sont conservées. Par exemple, si on regarde la gamme qui possède trois dièses à la clé, ses deux premiers dièses sont les mêmes que ceux de la gamme avec deux dièses à la clé. Idem, la gamme qui possède quatre dièses à clé, ses trois premiers dièses sont ceux de la gamme avec trois dièses à la clé et ainsi de suite.
Du coup, on en déduit qu’à chaque fois qu’une gamme prend une altération, cette altération apparaît sur une nouvelle note. Dans le cadre des gammes avec des dièses, la nouvelle altération apparaîtra sur la note Fa, puis Do, puis Sol, puis Ré, puis La, puis Mi, puis Si. Eh ben ça (Fa, Do, Sol, Ré, La, Mi, Si), c’est justement ce qu’on appelle l’ordre des dièses. Et puisque les altérations précédentes sont à chaque fois conservées, il suffit juste d’apprendre cet ordre pour savoir sur quelles notes se placeront les altérations de la gamme.
Idem, au niveau des gammes avec des bémols, la nouvelle altération apparaîtra sur la note Si, puis Mi, puis La, puis Ré, puis Sol, puis Do, puis Fa. Eh ben ce Si, Mi, La, Ré, Sol, Do, Fa, c’est justement l’ordre des bémols. Ordre des bémols qui soit dit en passant, est le strict inverse de l’ordre des dièses.
b) Ordre des dièses et des bémols sur le cycle des quintes
Bon, revenons en maintenant au cycle des quintes. Observez le pendant deux secondes, vous ne remarquez rien ? Bah oui, on retrouve dessus l’ordre des dièses et l’ordre des bémols.
Donc grâce à ça, on va pouvoir facilement retrouver les notes de la gamme sur lesquelles se placeront les altérations. Par exemple, si on reprend la tonalité de Ré Majeur avec deux dièses à la clé : ce sont des dièses donc on prend l’ordre des dièses (Fa, Do, Sol, Ré, La, Mi, Si) et puisqu’on a deux dièses, on prend les deux premières notes de l’ordre : Fa et Do. Boum. Dans la gamme de Ré Majeur, il y a deux dièses à la clé, et ces dièses se situent sur les notes Fa, et Do de la gamme.
Autre exemple : on va reprendre la tonalité de Fa Mineur avec 4 bémols à la clé. Sur quelles notes se situent ces bémols ? On repère notre ordre des bémols, et on sélectionne les quatre premières notes de l’ordre : Si, Mi, La et Ré. Conclusion : dans la gamme de Fa Mineur il y a 4 bémols à la clé, et ces bémols se situent sur les notes Si, Mi, La et Ré.
Vous voyez que cette technique de l’ordre des dièses et des bémols est aussi très efficace pour créer des gammes. Ba oui parce qu’à partir du moment où vous connaissez le nombre d’altérations à la clé et la position de ces altérations, vous avez la gamme. Du coup voilà c’est cadeau : si vous voulez construire des gammes grâce au cycle des quintes, vous pouvez le faire grâce à cette technique, ou grâce à la technique du paquet de notes qu’on a vu ensemble dans la vidéo deux. Les deux fonctionnent très bien, à vous de choisir celle que vous préférez.
Maintenant, la deuxième chose que l’on peut faire grâce au cycle des tonalités, c’est de déterminer la tonalité d’un morceau.
II / Déterminer la tonalité d’un morceau
Si grâce au cycle des quintes on peut connaître l’armure d’une tonalité, on peut faire l’inverse : c’est-à-dire à partir d’une armure pour déterminer la tonalité.
Admettons que vous ayez la partition d’un morceau sous les yeux et que vous cherchiez à déterminer sa tonalité. (C’est utile par exemple pour faire son analyse musicale). Pour ça il vous suffit de regarder son armure qui se situe à côté de la clé en début du morceau, et de la retrouver sur le cycle.
Par exemple, dans le morceau d’Adèle « Someone Like You », on voit qu’il y a trois dièses à la clé.
On est dans quelle tonalité ? Bah on regarde sur le cycle : trois dièses à la clé on est soit en La Majeur, soit en Fa# Mineur. Parce que oui je le rappelle, il existe toujours deux gammes (l’une majeure et l’autre mineure), qui partagent la même armure. C’est la notion de « gammes relatives » dont je vous ai parlé dans la première vidéo.
Comment faire maintenant pour trancher entre les deux tonalités ? Est-ce que le morceau est en La Majeur ou en Fa# Mineur ? Pour le savoir, je vous renvoie à mon tutoriel « Comment retrouver la tonalité d’un morceau ? ». Mais en gros, c’est en analysant le premier accord et la première note du morceau, ou le dernier accord et la dernière note du morceau qu’on le sait. Parce qu’un morceau commence ou fini très souvent sur son degré I. Ici on voit que le premier accord du morceau est un accord de La Majeur donc on est en La Majeur. C’est aussi simple que ça.
Passons maintenant à la troisième utilisation que l’on peut faire du cycle des tonalités : trouver en un coup d’œil les tonalités voisines d’une tonalité donnée.
III / Retrouver les tonalités voisines
1) Qu’est-ce que des tonalités voisines ?
Comme vous l’avez vu grâce à mes tableaux ou grâce au cycle des quintes, en musique il existe des dizaines de tonalités différentes. Mais certaines de ces tonalités vont être plus proches que d’autres.
Par exemple, si je prends la gamme de Do Majeur et la gamme de Sol Majeur, ces deux tonalités vont être relativement proches entre elles puisqu’elles ne comptent qu’une seule note de différence (le Fa#). Donc leur sonorité sera assez similaire. Par contre, si je prends la gamme de Do Majeur et la gamme de Sol# Mineur, puisque ces deux gammes comptent cinq notes de différences (Le : Fa#, le Do#, le Sol#, le Ré# et le La#) elles vont être relativement éloignées l’une de l’autre. Leur sonorité sera assez différente.
Du coup, on appelle « tonalités voisines », deux tonalités qui ont au maximum une altération d’écart. Par exemple Do Majeur et Sol Majeur sont deux tonalités voisines puisqu’on a affaire à une tonalité avec une armure vierge et une tonalité avec un dièse à la clé. Idem, Sol# Mineur qui a cinq dièses à la clé et Do# Mineur qui en a quatre, ce sont aussi deux tonalités voisines. (Pour tout savoir sur les tonalités voisines, je vous invite à lire mon article spécifique sur le sujet: « Les tons voisins: c’est quoi, à quoi _a sert et comment les trouver ?« ).
2) Repérer les tonalités voisines sur le cycle des quintes
Et donc, puisque le cycle est construit de manière à présenter les tonalités par armure croissante, il est hyper facile de repérer dessus les tonalités voisines d’une tonalité donnée. Pour ça, il suffit de prendre les deux tonalités qui se situent juste à côté de la tonalité choisie, plus toutes leurs tonalités relatives, puisqu’elles possèdent par définition la même armure.
Par exemple, les tonalités voisines de Mib Majeur qui a 3 bémols à la clé sont : Sib Majeur qui a 2 bémols à la clé, Lab Majeur qui a 4 bémols à clé et toutes leurs tonalités relatives, c’est-à-dire Do Mineur, Sol Mineur et Fa Mineur.
A partir de là vous allez surement me dire : c’est bien mais à quoi ça sert ? Pourquoi est-ce que c’est intéressant de savoir retrouver les tonalités voisines d’une tonalité donnée ? C’est intéressant dans le cadre de ce qu’on appelle « la modulation ».
3) Tons voisins et modulation
La modulation, c’est le fait de changer de tonalité au cours du morceau. Chaque morceau est toujours construit autour d’une tonalité principale, mais il est tout à fait possible de changer temporairement de tonalité au cours du morceau. Et en changeant de tonalité, vous changez de sonorité, et du coup vous apportez un petit vent de fraîcheur à votre morceau.
Par exemple, le morceau « Save Me » de Queen est en Sol Majeur, mais pour le refrain, il module vers la tonalité de Ré Majeur.
Le truc, c’est que vous ne pouvez pas faire votre modulation n’importe comment. Parce que si vous passez du coq à l’âne, votre morceau ne sera pas cohérent. Par exemple si vous êtes en tonalité de Do Majeur et que vous modulez vers du Si Majeur, c’est chaud parce qu’il y a quand même cinq altérations d’écart entre les deux tonalités. C’est possible, parce qu’en musique tout est possible, et ça peut même être voulu si votre objectif est de choquer l’oreille, mais c’est quand même chaud.
C’est pour ça que lorsqu’on module, il est beaucoup plus facile de le faire vers une tonalité proche, comme par exemple l’une des tonalités voisines de la tonalité du morceau. Si on est en Do Majeur, on sait qu’il sera très facile de moduler vers la tonalité relative (La Mineur) puisque les deux tonalités partagent la même armure, mais il sera aussi facile de moduler vers les tonalités de Sol Majeur et Mi Mineur qui ont un dièse à la clé, ou Fa Majeur et Ré mineur qui ont un bémol à la clé. Donc voilà l’intérêt du cycle des quintes : repérer en un coup d’œil les tonalités vers lesquelles vous pouvez facilement effectuer vos modulations.
Comment est-ce qu’on fait maintenant pour effectuer de belles modulations ? Il y a plein de techniques pour ça, mais ce n’est pas l’objet de cette vidéo. Mais si le sujet vous intéresse, sachez que je l’aborde en long, en large et en travers au sein de mes deux formations en ligne : Solfège Pratique sur l’apprentissage du solfège, et Compositeur Autonome sur l’apprentissage de la composition. Vous pouvez également consulter mon article sur le sujet : « La modulation, où comment changer de tonalité au cours du morceau ».
Et enfin, la dernière utilisation que vous pouvez faire de ce cycle des tonalités, c’est la transposition.
IV / Transposer un morceau
1) Qu’est-ce que la transposition ?
Transposer un morceau, c’est le rendre au choix légèrement plus grave ou plus aigu. A quoi ça sert ? Imaginez par exemple que vous soyez un chanteur dont la voix ne puisse pas atteindre certaines notes. Par exemple, si vous êtes un chanteur de rock et que vous éclusez du whiskey comme du petit lait en fumant trois paquets de gitanes par jour, ça va être chaud d’aller chercher des notes aigues.
Or, si vous devez faire une reprise où il y a justement des notes trop aigues par rapport à votre tessiture de voix, vous ne pourrez pas les chanter. Du coup la solution pour remédier à ce problème, ça va être de rendre votre morceau un peu plus grave (et aussi de fumer un peu moins de gitanes). Autrement dit, vous allez le transposer dans une tonalité plus adaptée à votre tessiture de voix.
2) Transposer grâce au cycle des quintes
Maintenant, comment le cycle des quintes peut nous aider à transposer un morceau ? Imaginez que vous ayez un morceau composé des accords RéM / LaM / Sim / Mim. On est en tonalité de Ré majeur.
On veut le rendre un peu plus grave, disons un ton plus grave. Puisqu’à la base votre morceau est en Ré Majeur et que vous souhaitez le transposer un ton plus bas, vous souhaitez en fait le transposer en tonalité de Do Majeur. Ré moins un ton, ça donne Do.
Du coup ce que vous allez faire, c’est que vous allez repérer sur le cycle des quintes le Do par rapport au Ré. En partant du Ré, on voit que pour arriver au Do, on doit se déplacer de deux cases vers la gauche. Et ben pour transposer votre suite d’accords, vous allez faire exactement la même chose : vous allez à chaque fois partir de l’accord, et le décaler de deux cases vers la gauche pour trouver sa version transposée.
Le premier accord de la suite c’est l’accord de Ré Majeur. On décale de deux cases vers la gauche, on tombe sur le Do. Donc l’accord de Ré Majeur transposé en tonalité de Do Majeur, c’est l’accord de Do Majeur. Deuxième accord c’est La Majeur, on décale de deux cases vers la gauche ça donne Sol Majeur. Troisième accord : Si Mineur ça devient La Mineur, et enfin Mi Mineur devient Ré Mineur. Vous voyez ? Avec le cycle des quintes ça devient hyper facile.
Un dernier exemple histoire que tout soit parfaitement clair ? Aller, on va repartir de la même suite d’accords, mais cette fois-ci on va la transposer deux tons plus haut. Donc si à la base on est en Ré Majeur, deux tons plus haut ça fait qu’on va transposer le morceau en Fa# Majeur. En partant du Ré, si on veut arriver au Fa#, on avance de quatre cases vers la droite, donc c’est ce qu’on va faire pour tous les accords de la suite.
L’accord de Ré Majeur devient l’accord de Fa# Majeur, l’accord de La Majeur devient l’accord de Do# Majeur, l’accord de Si Mineur l’accord de Ré# Mineur, et l’accord de Mi Mineur l’accord de Sol# Mineur.
Conclusion
Eh ben voilà les amis, c’est la fin de cette vidéo et donc de cette série sur le cycle des quintes. J’espère que ça vous a plu. En tout cas de mon côté j’ai essayé d’être le plus complet et le plus clair possible. Ma volonté à travers cette série, c’était vraiment de vous proposer un contenu qui devienne une référence sur le sujet et j’espère y être arrivé. Alors bien sûr, il y a des applications du cycle des quintes que je n’ai pas traité au cours de ces vidéos parce que c’est un outil extrêmement riche, mais là je pense que vous avez déjà une bonne idée de ce qu’il est possible de faire avec.
Puisque vous en êtes arrivé à ce stade de la vidéo j’en déduis que mon travail vous a plu. Du coup je vous invite à vous abonner à la chaîne Composer sa Musique en activant la cloche, ça m’aide énormément. Sachez que pour créer ces quatre vidéos, entre les recherches, l’écriture, la création des supports, le tournage et le montage, c’est plus de deux mois de travail. Donc n’hésitez pas à me soutenir pour que je puisse continuer à vous proposer gratuitement ce genre de gros contenu.
Si vous souhaitez aller plus loin dans votre apprentissage, je vous invite également à télécharger mon petit guide gratuit « L’Essentiel du Solfège » qui comme son nom l’indique, vous expliquera les bases du solfège en 7 chapitres. Vous trouverez son lien de téléchargement un peu partout sur le site. Vous pouvez aussi suivre l’une de mes formations en ligne : il y a Solfège Pratique sur l’apprentissage du solfège, et Compositeur Autonome sur l’apprentissage de la composition musicale.
Pour terminer cette vidéo, une fois n’est pas coutume je vous propose des petits exercices dont les réponses sont à mettre dans les commentaires : donnez-moi les tonalités voisines de Do Mineur, et transposez-moi deux tons plus bas la suite d’accords Fa Majeur / Sib Majeur / Do Majeur / Ré Mineur qui est en tonalité de Fa Majeur. J’attends vos réponses avec impatience.
Sur ce les amis, je vous dis à très bientôt pour de nouvelles vidéos. Ciao.
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11 Responses
Merci pour le pdf 😉
Est-il possible d’obtenir les 3 premières parties ?
Salut !
Tonalités voisines de Do m : Sol m / Fa m / Mi b / Si b / La b
Transposition (-2T) : Fa Majeur / Sib Majeur / Do Majeur / Ré Mineur -> Ré b Majeur / Sol b Majeur / La b Majeur / Si b mineur
Re bonjour Alex (oui j’ai suivi deux articles aujourd’hui…)
En fin d’article concernant la tonalité de « Someone Like You » tu précises que le premier accord est un LaM mais en revanche je n’ai pas l’habitude des portees piano et je ne vois pas l’accord…
Alors j’ai fait appel à ma logique grâce à tes cours :
En clé de Fa j’ai un La et un Mi et en clé de Sol j’ai un Do et ces trois notes sont visiblement jouées en même temps.
Je fais mon rapprochement par rapport à la guitare et je déduis que si La, Do et Mi pouvaient etre erspectivement la fondamentale, la tierce et la quinte… cela qui donne effectivement un LaM… mais mon raisonnement tient’il la route ?
Je ne visualise pas un accord sur une portée piano mais ce serait bien que ma déduction ne soit pas trop fausse ça me soulagerais beaucoup…car je « verrais » d’un coup des accords sur une portée piano (en fait c’est uniquement le fait de mélanger les deux clés qui me perturbe).
Merci
Bonjour
Voilà des explications claires.
La présentation permet de comprendre et de refaire l’ensemble de la démonstration facilement.
Je vais maintenant appliquer toutes ces astuces pour accompagner certaines mélodies.
Je vous raconterai la suite après application.
Pianistiquement votre
Denis
Salut Alex,
Tout en ayant suivi tes 2 formations détaillées Compositeur et Solfège, à recommander sans modération, j’ai suivi aussi ton complément sur le cycle des quintes. J’avais pris quelques notes, mais tes fichiers seront beaucoup plus sympa à consulter et conserver. Je mets juste ce commentaire ici pour le N° 4, mais je t’ai fait passer mon e-mail aussi bien sûr pour les 3 autres.
Merci d’avance
Philippe
J’ai énormément apprécié cette série qui regorge de nombreuses informations très utiles ! Je viens de lire les 4 séries et j’avoue que j’ai un peu mal à la tête mais je re prendrais le temps de revenir étape par étape !
Merci Beaucoup Monsieur Axel
Je comprends mieux la musique !!!!!!!!!
Merci
Un tout grand merci pour cette approche claire et pratique du Cycle des Quintes, que je revois avec plaisir ! Comme toujours, cher Alex, ton sens pédagogique et ta bonne humeur éveille la créativité et donne une envie irrésistible d’explorer le piano ! Je te suis depuis très longtemps et suis toujours émerveillée par tout ce que tu partages si généreusement ! Encore un grand merci ! Je reviendrai te donner des nouvelles de mes découvertes !
Gabrielle
Bonjour alex on pourrait dire que la transposition et la modulation sont identiques compte tenu que l’on change de tonalité dans les deux cas. Est ce exact ?